Wimbledon a débuté lundi 27 juin du côté du borough londonien de Merton. Et comme lors de chaque tournoi du Grand Chelem, de nombreuses actualités insolites font les choux gras des médias. Petit tour d’horizon.
Kyrgios : «Federer te donne envie de quitter le terrain»
Battu en finale de Wimbledon dimanche par Novak Djokovic (ATP 3), Nick Kyrgios (ATP 40) a pris le temps d’analyser sa défaite en conférence de presse. L’Australien de 27 ans en a profité pour tirer un parallèle entre le joueur serbe et Roger Federer.
«Je pense m’être mis en position de gagner durant cette rencontre. Mais je dois dire aussi que Novak ne m’a pas fait sentir aussi mal que Federer. Roger te donne envie de quitter le terrain. Il peut vous faire voir des choses inimaginables. Je ne pense pas que Djokovic soit le plus dur à affronter. Après je sais aussi que l’anxiété de la finale, le fait de ne pas avoir joué la demi‐finale ne m’a pas rendu service parce que j’y pensais tout le temps. Je rajouterai aussi que le fait que je n’ai pas bien dormi ont fait que ce n’était pas mon jour», a indiqué le natif de Canberra qui espère jouer à nouveau une finale de Grand Chelem dans les mois à venir.
Quand le roi Djokovic fait le bonheur du prince George
Il y avait un petit nouveau dimanche dans les tribunes du Court Central. Le prince George a en effet assisté à son premier match à Wimbledon avec ses parents à l’occasion de la finale hommes, remportée par Novak Djokovic contre Nick Kyrgios (4-6 6-3 6-4 7-6).
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le fils de Kate Middleton et du prince William s’est déjà fabriqué de beaux souvenirs au All-England Club. Le jeune garçon, qui fêtera ses 9 ans le 22 juillet, a en effet vécu un moment privilégié avec le roi des lieux depuis quatre éditions.
Djokovic a ainsi pris quelques instants en coulisse pour discuter avec la famille royale et a même permis à George de tenir le trophée. «Ne le laisse pas tomber !», a alors lancé le prince William à son fils, les yeux remplis d’étoiles.
Djokovic savoure son titre... en dégustant le gazon !
En triomphant de Nick Kyrgios (ATP 40) dimanche en finale (4-6 6-3 6-4 7-6), Novak Djokovic (ATP 3) est entré un peu plus dans la légende du tournoi de Wimbledon. Avec désormais sept trophées londoniens à son actif, le quatrième de rang (!), le Serbe a ainsi égalé son idole de jeunesse Pete Sampras et revient à une longueur du recordman Roger Federer.
Celui qui compte maintenant 21 titres en Grand Chelem a alors fêté son exploit en dégustant quelques brindilles d'herbe du Court Central. Et visiblement, la pelouse de «son» jardin a meilleur goût année après année, sacre après sacre...
Roger Federer : «On ne se lasse jamais d'une telle attention»
Grand absent de cette édition 2022, Roger Federer aura, malgré tout, marqué à sa manière le tournoi de Wimbledon. Le Bâlois, éloigné des courts depuis une année en raison d’une blessure récurrente au genou, a ainsi fait une apparition remarquée à Church Road dimanche dernier à l'occasion d'une cérémonie pour le 100e anniversaire du court Central.
Acclamé par la foule, le «Maître» est revenu sur l’accueil qui lui a été réservé. «Quel sentiment vous ressentez et comment vous réagissez après de tels applaudissements et une telle ovation, je ne le sais jamais à l'avance», a-t-il confié dans un entretien accordé au média néerlandais «Het Parool».
«Novak (Djokovic) l'a également dit : nous sommes nombreux à être nerveux avant un tel défilé. On ne fait pas ça tous les jours non plus, on ne s'y habitue jamais», a expliqué l’octuple lauréat du Majeur sur gazon. «Cela reste incertain, alors qu'il suffit de marcher un peu et de dire quelques mots. Et j'étais assez ému, même si tout le monde ne l’a pas vu.»
«On ne se lasse jamais d'une telle attention. C'est pourquoi il est également difficile pour de nombreux athlètes de s'arrêter et qu’ils continuent à jouer des matches d’exhibition, parce qu'ils aiment se produire. En fin de compte, nous ne sommes pas seulement des joueurs de tennis, mais aussi des artistes, des performeurs», a estimé Federer.
«Pas de points pour une victoire finale d’une Moscovite...»
En soulevant son premier titre du Grand Chelem samedi, Elena Rybakina (WTA 23) est devenue la première sportive du Kazakhstan à réussir un tel exploit dans un tournoi majeur. Mais son sacre risque de créer le débat.
En effet, la joueuse de 23 ans doit sa participation à son passeport kazakh, obtenu en 2018. Cette dernière est née à Moscou et a passé une grande partie de sa vie en Russie. Pour rappel, les organisateurs londoniens avaient décidé d’exclure les athlètes russes et biélorusses cette année en réponse à l’invasion de l’Ukraine. Face à ce choix, l’ATP et la WTA avaient annoncé qu’aucun point pour le classement mondial masculin et féminin ne serait distribué.
Les critiques envers ces décisions n’ont alors pas tardé suite au succès de Rybakina sur la Tunisienne Ons Jabeur (WTA 2). «Donc pas de points ATP/WTA pour l’ensemble des joueuses et joueurs pour une victoire finale d’une Moscovite…», a ainsi lâché sur Twitter Julien Benneteau, ex-joueur du circuit et aujourd’hui capitaine de l’équipe de France en Fed Cup.
Les prochains jours s’annoncent mouvementés pour les instances du tennis et le All-England Club.
Impassible sur le court, Rybakina craque face à la presse
Elena Rybakina (WTA 23) a créé la sensation samedi à Wimbledon en décrochant son premier trophée en Grand Chelem. La Kazakhe, originaire de Moscou mais naturalisée en 2018, est ainsi devenue la première athlète de son pays à remporter un tournoi majeur.
Mais malgré cet exploit retentissant, la joueuse de 23 ans est restée très calme sur le court, n’exposant presque aucun sentiment. «Je ne savais pas quoi faire. J'étais sous le choc. Je savais au fond de moi que je pouvais le faire. Mais en même temps, c'était trop d'émotions», a-t-elle alors expliqué en conférence de presse.
Sa carapace s’est néanmoins brisée face à la presse lorsqu’elle a évoqué ses parents, absents de la finale. «Ils vont probablement être super fiers», a lâché Rybakina, en larmes. «Vous vouliez voir de l'émotion non ? (rires). Je l'ai gardée trop longtemps en moi !»
Ons Jabeur privée de ses parents pour la finale
Ons Jabeur, battue en finale de Wimbledon par la Kazakhe Elena Rybakina (3-6 6-2 6-2), a regretté samedi l'absence de ses parents à Londres, faute de visas. Dans une chronique publiée avant la finale sur le site de la BBC, la Tunisienne a déploré qu'à part son frère Hatem venu spécialement de Tunisie, «malheureusement les autres membres de ma famille n'ont pas de visa».
«Ça va être dur pour eux mais ils me féliciteront à mon retour à la maison», a écrit la joueuse, sans entrer dans les détails. «Mes parents Samira et Ridha et ma sœur Yasmine ne peuvent pas venir à Londres mais ce sera génial qu'Hatem et peut-être mon beau-frère soient là», a-t-elle ajouté, espérant passer «un super super samedi».
A Tunis, l'ambassade britannique a réagi à cette chronique dans un tweet : «Nous vous encourageons avec toute la Tunisie. Nous sommes désolés d'apprendre que vos parents et votre sœur ne peuvent pas être là pour vous soutenir, et nous allons examiner ce qu'il s'est passé».
Jabeur a toutefois donné des précisions après sa défaite. «Ils n'ont jamais demandé de visas et n'ont jamais essuyé de refus», a indiqué la joueuse de 27 ans en conférence de presse. «Un Tunisien doit avoir un visa pour venir au Royaume-Uni. Mais logiquement il manquait de temps pour en faire. Ce n'est rien, tout va bien», a-t-elle déclaré. «Tout va bien entre le Royaume-Uni et la Tunisie», a ajouté en souriant Jabeur.
L’enchaînement hallucinant de Djokovic
Malgré un début de match poussif contre Cameron Norrie (ATP 12), Novak Djokovic (ATP 3) a signé un point bluffant dans le premier set de sa demi-finale remportée vendredi (2-6 6-3 6-2 6-4). Le Serbe a ainsi effectué un lob sur un «tweener», avant de conclure avec une volée amortie au filet. Un enchaînement de grande beauté.
Provoqué, Djokovic nargue le public après sa victoire
Il était prévenu. En affrontant le Britannique Cameron Norrie (ATP 12) sur ses terres vendredi en demi-finales, Novak Djokovic (ATP 3) savait qu’il n’aurait pas les faveurs du public londonien. Certains «fans» présents dans les tribunes ont ainsi tenté de perturber le Serbe sur son service dans la quatrième manche.
Ces provocations n’ont toutefois pas empêché le «Djoker» de s’imposer en quatre sets (2-6 6-3 6-2 6-4) face au régional de l'étape. Au moment de célébrer sa victoire, il a alors adressé des bisous en direction de ses détracteurs, provoquant quelques sifflets, rapidement étouffés par les applaudissements du reste de la foule.
«J’envoyais des baisers à quelqu'un qui m'encourageait», a ironisé Djokovic en conférence de presse. Ce dernier retrouvera dimanche en finale un autre «showman» en la personne de Nick Kyrgios (ATP 40). Les spectateurs du Central seront à nouveau servis...
Djokovic efface encore un peu plus Federer des tablettes
Vainqueur du Britannique Cameron Norrie (ATP 12) en demi-finales (2-6 6-3 6-2 6-4) vendredi, Novak Djokovic s’est qualifié pour 32e finale en Grand Chelem. Le Serbe devient ainsi l’unique détenteur de ce record, qu’il partageait jusqu’ici avec Roger Federer (31 finales). Le Suisse, qui n’est plus apparu sur le circuit depuis l’édition 2021 du tournoi londonien, devance toujours d’une unités son autre rival, Rafael Nadal (ATP 4).
Rafael Nadal : un départ remarqué
Blessé aux abdominaux, Rafael Nadal (ATP 4) a dû se résoudre à déposer les armes avant d’affronter Nick Kyrgios (ATP 40) en demi-finale vendredi. Après avoir annoncé son forfait en conférence de presse, l’Espagnol de 36 ans a pris le temps de remercier et de dire au revoir à la plupart des employés du All England Lawn Tennis and Croquet Club de Wimbledon. Ces derniers étaient visiblement ravis par la gentillesse du Majorquin.
Le geste de très grande classe de Jabeur
Ons Jabeur (WTA 2) a validé son ticket pour la finale de Wimbledon en dominant l’Allemande Tatjana Maria (WTA 103) jeudi en trois manches (6-2 3-6 6-1). A la fin de cette rencontre, la Tunisienne de 27 ans a pris la main de son adversaire afin qu’elle soit aussi ovationnée par le public du Centre Court. Une belle marque de reconnaissance pour la native de Bad Salgau qui a réalisé un magnifique parcours sur le gazon londonien.
«En 2019, j'avais des pensées suicidaires» - Nick Kyrgios, le parcours du combattant
En conférence de presse après sa victoire en quart de finale face à Cristian Garín, Kyrgios est revenu sur ses dernières années tumultueuses sur le court mais également en dehors. Il a tenu à préciser que beaucoup de monde l'avait déjà enterré lors de périodes extrêmement difficiles. Le natif de Canberra a donc savouré sa première qualification en demi-finale de Grand Chelem en partageant son parcours aux journalistes avec fierté.
« C’était de me dire comment les choses peuvent changer. Il y a eu un moment où j’en avais presque fini avec le sport. J’ai parlé cette année sur le type d’état mental dans lequel j’étais en 2019 lorsque j’étais à l’Open d’Australie avec des pensées autodestructrices et suicidaires… Être demi‐finaliste à Wimbledon, c’est un accomplissement spécial pour tout le monde, mais je pense surtout pour moi. Si vous aviez demandé à quelqu’un si j’étais capable d’aller en demi‐finale de Wimbledon, je pense que tout le monde aurait probablement dit « Non, il n’a pas la capacité mentale, il n’a pas la capacité physique, il n’a pas la discipline, etc. » J’ai presque commencé à douter de moi avec tout ce « trafic » entrant et sortant de mon esprit. Je me suis assis là aujourd’hui et j’ai tout absorbé. Mais en même temps, j’ai l’impression que je ne veux pas non plus m’arrêter à ce stade. »
Avec le récent forfait de Rafael Nadal, l'Australien est même qualifié directement en finale, stade qu'il atteint logiquement pour la première fois de sa carrière. De quoi faire taire ses détracteurs ? En tout cas, dans un message classe, Kyrgios a souhaité un prompt rétablissement à l'Espagnol.
Interrogée sur son ex Kyrgios, Tomljanovic s’agace
Eliminée en quarts de finale (4-6 6-2 6-3) mercredi par Elena Rybakina (WTA 23), Ajla Tomljanovic (WTA 44) aurait sans doute espéré un autre traitement de la part des médias après sa défaite. A sa première question en conférence de presse, l'Australienne, qui a été en couple pendant deux ans avec Nick Kyrgios, a été interrogée sur sa relation avec ce dernier, qui est actuellement accusé d'agression sur une autre de ses ex-petites amies.
«Cela fait un moment que notre relation est terminée (depuis 2017). J'ai toujours fait en sorte que ma relation reste très privée. J'aimerais que cela reste comme ça. Je suis totalement contre la violence domestique. J'espère que ça se résoudra. Moi, je n'ai pas vécu ce genre de choses avec lui», a poliment répondu la joueuse de 29 ans.
Plus tard sur Twitter, Tomljanovic n’a toutefois pas caché qu’elle avait peu apprécié le moment. «Assez décevant qu'après presque deux heures de jeu en quart de finale, ce soit la première question que le journaliste ait choisi de me poser, et qu'il n'ait jamais rien demandé en rapport avec le match. Je suis content de voir que les gros titres parlent surtout de ça maintenant. Faites mieux», a-t-elle écrit.
«Arrêtez d’y croire !» - Fognini sans pitié avec Nadal
Diminué par des douleurs aux abdominaux, Rafael Nadal (ATP 4) s’est hissé dans la douleur en demi-finales mercredi en battant en 5 sets (3-6 7-5 3-6 7-5 7-6) Taylor Fritz (ATP 13). L’Espagnol a notamment avoué après sa victoire qu’il avait «pensé à plusieurs reprises» qu’il «ne terminerait pas le match».
Des problèmes physiques qui ont été remis en question par Fabio Fognini (ATP 63), éliminé dès le premier tour sur le gazon londonien. «Les gars, arrêtez de croire ce que vous lisez s’il vous plait !», a ainsi lâché l’Italien dans une story Instagram, en réponse à un article qui indiquait que Nadal avait joué blessé. Ce dernier appréciera sans doute...
Quand les proches de Nadal l’encouragent à abandonner !
Touché aux abdominaux et mené deux sets à un, Rafael Nadal (ATP 4) a passé outre ses problèmes physiques pour renverser Taylor Fritz (ATP 13) mercredi en quarts de finale (3-6 7-5 3-6 7-5 7-6). Et pourtant, difficile d’imaginer la victoire de l’Espagnol dans la deuxième manche lorsque celui-ci a quitté le court pour se faire soigner.
Dans le camp du Majorquin, on semblait également peu optimiste. Présent dans les tribunes, le père de Nadal, Sebastián, a adressé de grands gestes à son fils au moment où ce dernier retournait aux vestiaires. Il a ainsi demandé - avec le soutien de sa fille - à Rafa qu’il serait plus sage de... jeter l’éponge.
«Ils m'ont dit d'abandonner», a reconnu Nadal en conférence de presse après son succès. «Pour moi c'était dur de jeter l'éponge en plein match, en quarts de finale, sur le Central de Wimbledon. Je l'ai fait quelques fois dans ma carrière, d'abandonner, mais je déteste ça.» Quoi qu'il en soit, le gaucher de Manacor a refusé de s’avouer vaincu et a fini par s’imposer. Increvable.
Le coup génial et la célébration lunaire de Djokovic
Novak Djokovic (ATP 3) a prouvé une nouvelle fois mardi qu’il était bien un joueur hors du commun. Mené deux sets à rien, le Serbe a renversé Jannik Sinner (ATP 13) pour finalement accéder au dernier carré après 3h35 de jeu (5-7 2-6 6-3 6-2 6-2). Et cela, sans oublier de livrer quelques coups de génie dont il a le secret.
Dans la manche décisive, il a ainsi réussi un «passing» exceptionnel et en déséquilibre sur le service de son adversaire italien. Se retrouvant au sol, le «Djoker» a alors imité un avion, comme pour dire qu’il venait de s’envoler en direction des demi-finales...
Emotion et foule en délire pour le héros national
Cameron Norrie (ATP 12) est en train de vivre un rêve éveillé sur ses terres. Le Britannique, qui a été naturalisé en 2013, s'est qualifié pour sa première demi-finale en Grand Chelem mardi grâce à son succès (3-6 7-5 2-6 6-3 7-5) contre le Belge David Goffin (ATP 58). Il devient ainsi le premier de son pays à entrer dans le dernier carré du Majeur londonien depuis Andy Murray en 2016.
Un exploit qui a logiquement ravi le public du court n°1, acquis à la cause du joueur de 26 ans et qui a réservé à ce dernier une «standing ovation». Face à cette ferveur, Norrie a eu de la peine à retenir ses larmes au moment de s’exprimer.
Il y avait aussi de l’ambiance devant le grand écran situé à la «Henman Hill». Les spectateurs présents à l’extérieur du stade ont laissé exploser leur joie après la victoire de Norrie, qui affrontera Novak Djokovic (ATP 3) vendredi pour une place en finale. Et le nouveau héros national pourra - à coup sûr - compter encore sur un soutien inconditionnel.
Sinner se fait très peur, Djokovic réagit avec classe
Eliminé par Novak Djokovic (ATP 3) mardi en quarts de finale malgré deux sets d’avance (5-7 2-6 6-3 6-2 6-2), Jannik Sinner (ATP 13) s’est fait une belle frayeur en fin de quatrième manche. L’Italien a ainsi chuté sur le gazon londonien et est resté allongé au sol en se tenant la cheville.
Si on a pu craindre le pire pour lui, le prodige de 20 ans a rapidement été remis sur pied par son adversaire serbe. Ce dernier s’est en effet empressé de venir aux nouvelles - en enjambant le filet - et a aidé Sinner à se relever. Un geste très fair-play de la part de Djokovic, qui a pu finalement se qualifier «à la régulière» pour sa 43e demi-finale en Grand Chelem.
Djokovic : «C’est une erreur et Tsitsipas a eu de la chance»
Le duel électrique de samedi dernier entre Nick Kyrgios (ATP 40) et Stefanos Tsitsipas (ATP 5) aura laissé des traces. L’Australien était venu à bout du Grec au terme d’un match houleux (6-7 6-4 6-3 7-6), où ce dernier avait notamment balancé, de rage, une balle dans le public.
Un geste de frustration qui a rappelé de mauvais souvenirs à Novak Djokovic, qui avait été disqualifié de l'US Open 2020 après avoir atteint une juge de ligne à la gorge avec sa balle. «Ce qui m'est arrivé à l'US Open a failli arriver à Tsitsipas. Il a eu de la chance parce qu'il n'a pas touché quelqu'un directement dans la foule, bien que la balle ait touché le mur, puis quelqu'un dans la foule parce qu'il a frappé la balle très fort», a reconnu le Serbe, selon les propos rapportés par le site «Tennis Major».
«J'ai connu cette situation dans le passé, et je sais à quel point cela peut être frustrant sur le court. D'un autre côté, j'ai honte et je regrette toujours quand je fais une erreur comme ça et je m'excuse auprès du monde entier parce que je sais que ce genre de comportement n'est pas approprié», a ajouté l’actuel numéro 3 mondial.
Avant de conseiller son homologue de 23 ans, qui a, depuis, dû s'acquitter d'une amende de 10’000 dollars pour son comportement. «J'espère que Tsitsipas lui-même se rend compte que c'est une erreur et qu'il a eu beaucoup de chance, en risquant de blesser quelqu'un et d'être disqualifié du match», a estimé Djokovic.
Un junior conclut son match sur un geste totalement fou !
Kalin Ivanovski s’est hissé lundi en 8es de finale du tournoi juniors en simple en éliminant le Mexicain Rodrigo Pacheco Mendez, tête de série n°11, avec un certain style (6-1 6-2). Le Macédonien de 18 ans a, en effet, conclu la rencontre sur un audacieux service «à la cuillère»... entre les jambes ! Un geste qui a littéralement laissé sur place son adversaire.
Les confidences de Djokovic à Federer
A l’occasion de la cérémonie du 100e anniversaire du Centre Court, Novak Djokovic (ATP 3) était présent aux côtés de Roger Federer (ATP 97) dimanche. Les deux légendes en ont profité pour échanger quelques mots.
Questionné à ce sujet avant son quart de finale contre l’Italien Jannik Sinner (ATP 13), le Serbe a dévoilé ce qu’il a glissé à l’oreille du Suisse : «J’ai dit à Roger qu’il est aimé par tellement de gens, qu’il a été très bien accueilli et qu’il doit revenir pour que nous puissions jouer contre au moins une fois de plus. Nous avons tous vu à quel point son entrée sur le Centre Court était spéciale. Tout le monde était debout, montrant son amour et son respect pour lui, c’est une légende à tous égards. Il a été l’un de mes plus grands rivaux dans ma carrière, et c’est bizarre de ne pas le voir participer aux tournois. Il a lutté contre des blessures ces dernières années et n’a joué que quelques événements. Comme il l’a dit, c’était inhabituel de le voir ici à Wimbledon dans un rôle différent. Je pense qu’il est très important pour le sport.»
Rafael Nadal : «Je suis fatigué de moi-même»
Rafael Nadal (ATP 4) est toujours en course pour réussir le Grand Chelem calendaire ! Vainqueur lundi de Botic van de Zandschulp (ATP 25) en huitièmes de finale, le Majorquin a une nouvelle fois dû se battre contre son physique afin d’écarter le Néerlandais de 26 ans.
Interrogé sur une éventuelle blessure aux abdominaux en conférence de presse, l’Espagnol de 36 ans a préféré élucider la question : «Je suis fatigué de parler de mon corps, fatigué de moi‐même et de tous les problèmes que j’ai. Je préfère ne pas en parler. Je suis au milieu d’un tournoi et je dois continuer et aussi avoir tout le respect pour mes adversaires sans évoquer cela. J’essaie de donner le meilleur de moi‐même tous les jours. Pour le moment, je suis en assez bonne santé pour continuer et me battre pour ce que je veux».
Pour rappel, Rafael Nadal défiera l’Américain Taylor Fritz (ATP 14) pour s’offrir une place en demi-finale. Si son corps le lui permet...
«Je dois jouer contre un pays entier»
Le Belge David Goffin affrontera le dernier Britannique encore en lice dans ce Wimbledon 2022, Cameron Norrie au prochain tour. Il le jouera sur le Court numéro 1 en quart de finale. Avant la rencontre, le Belge est revenu sur la difficulté de jouer contre la foule d'un natif du tournoi. Goffin sait qu'il devra sortir un très grand match dans une ambiance hostile et a préféré en rire.
« J’ai déjà dû affronter Murray (1er tour en 2014, ndlr) et Djokovic (quart de finale en 2019, ndlr) ici. Ce n’était pas facile. Maintenant je dois jouer contre un joueur comme Cameron. Je dois me reposer pour être prêt à jouer contre un pays entier (rires). Il a fait un excellent tournoi, en étant très régulier et en comptant sur le public dans les tribunes », a déclaré, sourire aux lèvres, le tombeur de Frances Tiafoe.
Le petit coup de gueule de Novak Djokovic
Vainqueur (6-2 4-6 6-1 6-2) de Tim van Rijthoven (ATP 104) dimanche soir, Novak Djokovic (ATP 3) s’est qualifié pour les quarts de finale. Programmé en dernier sur le Central, le Serbe a toutefois dû affronter le Néerlandais en soirée et avec le toit fermé. Un horaire tardif et des conditions de jeu qui ne sont pas du goût du triple tenant du titre.
«Je ne vois pas pourquoi les matches ne commenceraient pas plus tôt. Si vous êtes programmé en dernier sur le Central, vous allez vous retrouver avec un match sous le toit, ce qui change les conditions, le style de jeu, la façon dont vous vous déplacez sur le court. C'est plus glissant, il y a les lumières à prendre en compte. Lorsque vous êtes programmé en dernier sur le Central ou le Court n° 1, cela se transforme en tournoi indoor dans la plupart des cas», a pesté «Djoko» après sa victoire.
«Je pense que la plupart des joueurs seraient probablement d'accord pour dire que nous voudrions que le début du match sur le Central soit avancé», a-t-il ajouté. Djokovic a ensuite pris en exemple la disparition, cette année, du traditionnel jour de repos le dimanche de mi-tournoi pour prouver que des modifications étaient possibles. «Puisqu'il y a certains changements cette année que nous n'aurions jamais pensé voir à Wimbledon, pourquoi ne pas déplacer le début des matches d'une demi-heure, d'une heure ? Je pense que ce serait assez utile pour terminer les matches en n'utilisant peut-être pas le toit», a-t-il estimé.
Tiafoe se lâche sur Goffin : «Je l’emmerde !»
Le court n° 2 a eu le droit à une bataille titanesque dimanche à Wimbledon. David Goffin (ATP 58), qui vient de vivre deux années difficiles, s’est qualifié pour les quarts de finale (7-6 5-7 5-7 6-4 7-5) après un marathon de 4h36 - le plus long match de cette édition 2022 ! - contre Frances Tiafoe (ATP 28).
Un succès qui a suscité l’admiration de sa «victime» du jour. «Il joue bien depuis qu’il essaie de revenir. Évidemment, ce tournoi n’attribue aucun point, mais il joue vraiment bien. Je l’aime beaucoup. C’est un bon gars. J’espère qu’il va continuer», a ainsi confié en conférence de presse Tiafoe, bon joueur malgré cette nouvelle défaite contre le Belge.
L’Américain de 24 ans avait, en effet, déjà été sorti par... Goffin au 2e tour du dernier Roland-Garros. «Dans quelques jours, si je revois le match, je me dirai : ‹c’était fou de participer à ce match›. La seule chose que je peux dire honnêtement pour l’instant, c’est que j’ai envie d’envoyer chier David. Il m’a battu deux fois de suite. Je l’emmerde ! Plus sérieusement, c’est un sacré joueur», a ironisé Tiafoe, visiblement d’humeur taquine.
Djokovic plus stressé en cérémonie que lorsqu'il joue
Pour les 100 ans du Centre Court de Wimbledon, les organisateurs ont réuni une bonne partie des légendes et vainqueurs du tournoi dont Roger Federer. Mais pas seulement, Rafael Nadal, Andy Murray, John McEnroe, Bjorn Borg, Stefan Edberg, Rod Laver, Stan Smith, Venus Williams, Margaret Court, Chris Evert ou encore Billie Jean King étaient de la partie. Dans ce casting XXL, le Serbe Novak Djokovic était également bien évidémment présent et a tenu quelques propos surprenants sur le caractère spécial du moment : « C’est un honneur et un privilège de partager ce court avec des légendes du jeu qui nous ont ouvert la voie… Mon Dieu, je suis plus stressé que quand je joue ! ».
Nadal passe un savon à Sonego durant leur match
Scène insolite samedi soir lors de la rencontre entre Nadal et Sonego. Pourtant parti pour une démonstration et un cavalier solitaire, l'Espagnol a vécu un moment de flottement en fin de partie. En effet, dérangé par des encouragements bruyants de l'Italien, Nadal a concédé sa mise en jeu sur un break blanc à l'approche de la fin de la troisième manche. Mécontent, le Majorquin s'est alors approché du filet pour sermonner Sonego à propos de la nuisance sonore subie lorsqu'il devait frapper la balle. Le match a ensuite repris, Nadal a haussé le ton, a contrario Sonego a paru perturbé et s'est incliné. Les deux joueurs ont à nouveau échangé leurs perspectives sur le contentieux lors de la poignée de mains.
Par la suite, l'Espagnol s'est excusé de cette scène et a clarifié que son intention n'était pas de déranger son adversaire.
Kyrgios demande à l’arbitre de disqualifier Tsitsipas
Nick Kyrgios (ATP 40) s’est hissé en huitièmes de finale de Wimbledon samedi soir en dominant Stefanos Tsitsipas (ATP 5) après une rencontre haletante. Ce match a notamment été marqué par des échanges verbaux tendus entre Nick Kyrgios et l'arbitre Damien Dumusois, lequel aurait dû – selon l'Australien – disqualifier Stefanos Tsitsipas après que le Grec avait balancé une balle dans les tribunes à l'issue du deuxième set.
«C’est une disqualification ! T’es débile ou quoi ? Tu peux balancer une balle sur le public, toucher quelqu’un et ne pas être disqualifié ? Maintenant, il faut que quelqu’un soit blessé ? Tu es une honte», a lancé le natif de Canberra au directeur de jeu français. Ambiance...
Djokovic commet une bourde après son match
Facile vainqueur de son compatriote Miomir Kecmanovic (ATP 30) vendredi en seizièmes de finale, Novak Djokovic (ATP 3) a commis une bourde à la fin de cette partie. En effet, le Serbe a oublié de serrer la main à l’arbitre. Interrogé sur cet oubli en conférence de presse, il a tenu à s’excuser.
«J’ai vraiment fait ça ?! Oh, c’est pour ça qu’il m’a regardé de cette façon, c’est là que j’ai commencé à me demander si je lui avais vraiment serré la main ou pas. Je m’excuse, ce n’était absolument pas personnel. On nous a interdit de nous serrer la main pendant plus d’un an (à cause du Covid, ndlr), je suppose que c’est à cause de cela», s’est justifié le numéro 3 mondial devant les journalistes.
Quand le salaire de McEnroe donne le vertige
Consultant pour la chaine de télévision britannique BBC à Wimbledon, John McEnroe touche le pactole. Selon une enquête menée par «Tennis365», l’ancien joueur américain gagnerait près de 200’000 francs durant la quinzaine londonienne. Une belle somme pour celui qui n’a pas l’habitude de garder sa langue dans sa poche.
Pour preuve, il ne rate jamais une occasion afin de piquer les citoyens britanniques. Eliminée au deuxième tour par Caroline Garcia (WTA 55), Emma Raducanu (WTA 11) ne dira certainement pas le contraire...
Cressy imite Paire et pète les plombs
Révélation de cette édition de Wimbledon avec son jeu en service-volée, Maxime Cressy (ATP 45) a été battu vendredi par Jack Sock (ATP 103) en quatre manches (6-4 6-4 3-6 7-6). Alors qu’il s’apprêtait à remporter le quatrième set, le Franco‐Américain s’est littéralement liquéfié. Auteur de trop nombreuses erreurs, il a ainsi laissé filer Sock vers la victoire.
Frustré par ce dénouement, Cressy est alors sorti de ses gonds. «Je quitte ce sport. Je quitte ce sport ! Pourquoi suis‐je ici ?», a-t-il hurlé. Un pétage de plombs digne d’un certain Benoît Paire.
«Ça vous remettra à votre place» - Kyrgios règle ses comptes
Auteur d’une solide performance face à Filip Krajinovic (ATP 31) jeudi au 2e tour (6-2 6-3 6-1), Nick Kyrgios (ATP 40) avait des comptes à régler avec les médias après sa victoire expéditive. Critiqué notamment par la presse britannique pour avoir mangé pendant sa conférence de presse mardi, l’Australien a visiblement peu apprécié ce traitement.
«On ne m'a pas loupé sur les réseaux sociaux, pas mal d'irrespect après cette histoire. ‹Oh mon Dieu, il n'a aucune éducation...› J'avais joué quatre heures et j'avais besoin de manger quelque chose. Quelqu'un dans cette pièce a déjà joué quatre heures d'affilée ? Non», a pesté le natif de Canberra jeudi, selon les propos relayés par «L’Equipe». Le ton était donné.
Kyrgios est reparti dans les tours lorsqu’un journaliste est revenu sur son crachat vers un spectateur mardi, qui lui a valu une amende de 8’100 livres. «Pourquoi me poser une question sur ce qui s'est passé il y a deux jours ? Vous n'avez rien de croustillant pour aujourd'hui ? J'ai joué Krajinovic, ça ne vous intéresse pas ? C'est vous qui enquêtez personnellement sur cette affaire ? Non ? Alors qu'est-ce que ça vous fiche ? Je suis toujours en lice à Wimbledon, alors parlons de ça», a-t-il lâché.
Le joueur de 27 ans est ensuite revenu sur sa performance du jour, sans oublier d’envoyer quelques piques à l’assistance. «Je sais que je suis bon et j'ai le sentiment que je ne suis pas toujours assez respecté par rapport à mon niveau. Aujourd'hui, les médias ne peuvent rien me reprocher. Lors du premier tour, j'étais déçu de ma performance, de mon niveau. Au regard de mes entraînements et de tout le travail accompli, ce n'était pas satisfaisant. Mais rien en comparaison du manque de respect des médias. La façon dont j'ai joué aujourd'hui, j'espère que ça vous remettra à votre place», a-t-il dit.
Avant d’en remettre une dernière couche : «Vous savez, il y a eu tant de fois où j'ai joué des matches fantastiques, mais les médias décidaient d'écrire sur autre chose. Aujourd'hui, il n'y a rien de plus que le tennis pour vous. Profitez-en, regardez les highlights et écrivez quelque chose dessus.» Ambiance dans la salle de presse.
«Ma mamie est partie» - Boulter émeut le Central
Séquence émotion jeudi sur le Court Central. Katie Boulter (WTA 118) s’est hissée pour la première fois de sa carrière au 3e tour d’un Grand Chelem. La Britannique a ainsi créé la surprise en écartant (3-6 7-6 6-4) la Tchèque Karolina Pliskova (ATP 7), finaliste l’an dernier sur le gazon londonien.
Mais au-delà des joies de son exploit, Boulter a tenu à rendre hommage à sa grand-maman, décédée il y a quelques jours. «Ma mamie est partie il y a deux jours. J’aimerais juste lui dédier cette victoire», a souhaité la joueuse de 25 ans, sans pouvoir retenir ses larmes. Des mots qui ont également ému les spectateurs présents.
Le coup de défense d'un autre monde de Nadal
Lors de sa rencontre face au Lithuanien Ricardas Berankis (ATP 197), au moment de serrer le jeu lors de la fin du quatrième set, Rafael Nadal a sorti un coup extraordinaire dont il a le secret avant de s'imposer en quatre manches, 6-4 6-4 4-6 6-3. Ce dernier est réputé pour sa combativité hors norme et ses coups de défense en bout de course lorsque tout semble perdu pour tout autre joueur. A 36 ans, Nadal ne semble toujours pas prêt à ranger la raquette, pour le plus grand plaisir des spectateurs.
L’instant mignon offert par les enfants de Djokovic
Novak Djokovic, qui vise un quatrième titre d’affilé à Wimbledon, n’est pas venu seul dans la banlieue de Londres. Le Serbe a en effet «embarqué» toute sa petite famille, dont son fils Stefan et sa fille Tara. Ces derniers ont en alors profité pour enrichir leur livre à souvenirs en demandant un autographe à Venus Williams, qui dispute le tournoi du double mixte. Une rencontre qui a offert l’instant mignon du jour.
Ugo Humbert s’en va défier Casper Ruud... sans raquette !
Ugo Humbert (ATP 112) s’est offert une victoire de prestige (3-6 6-2 7-5 6-4) contre Casper Ruud (ATP 6) mercredi à Church Road. Le Français a toutefois bien failli ne jamais pouvoir affronter le Norvégien. En effet, le Tricolore de 24 ans s’est présenté sur le court n° 2... sans ses raquettes !
Le superviseur du tournoi lui a alors accordé 8 minutes pour récupérer son matériel. Fort heureusement pour le natif de Metz, celui-ci est arrivé à temps. «C’était la première fois. Mais c’est quand même plus utile pour jouer», a-t-il ironisé au micro d’«Eurosport» après sa qualification pour le 3e tour, où il se mesurera au Belge David Goffin (ATP 58). On a, sans doute, évité la disqualification la plus improbable de l’histoire...
Embrouille entre partenaires de double
Tombeuse de Serena Williams au 1er tour mardi (7-5 1-6 7-6), Harmony Tan (WTA 115) s’est faite remarquer à Wimbledon. Mais la Française a aussi fait une malheureuse. En effet, après son combat de 3h11 face à la légende américaine, la joueuse de 24 ans a renoncé à s’aligner en double. Ce qui a provoqué la colère de sa partenaire, Tamara Korpatsch.
«Je suis très triste, déçue et aussi très en colère de ne pas pouvoir jouer mon premier Grand Chelem en double. Et ce n'est vraiment pas juste pour moi. Je n'ai pas mérité ça», a ainsi pesté l’Allemande de 27 ans sur son compte Instagram
Frustrée, cette dernière n’a alors pas mâché ses mots envers Tan. «Elle m'a demandé avant le tournoi si on voulait jouer en double et j'ai dit oui. Je ne lui ai pas demandé, c'est elle qui m'a demandé ! Si tu es fatiguée après un match de 3h la veille, c’est que tu ne peux pas jouer en professionnel. C'est mon opinion.»
Depuis, Korpatsch a supprimé sa publication, expliquant qu’elle avait discuté avec Tan. «Harmony et moi avons résolu tous les malentendus. Elle m'a expliqué clairement sa blessure et nous nous sommes déjà excusées l'une et l'autre», a révélé la native de Hambourg, insistant sur le fait qu’il ne «fallait pas écrire de mauvais commentaires» sur sa camarade. Tout est bien qui finit bien.
Anéanti, il vit un terrible moment de solitude
Quel dénouement cruel pour Alejandro Davidovich Fokina (ATP 37) ! Après un combat épique face au Tchèque Jiri Vesely (ATP 68), l’Espagnol de 23 ans a dû s’avouer vaincu suite à une scène peu banale.
En effet, alors qu’il était mené 9-7 dans le super tie-break du cinquième set, il a balancé une balle dans le ciel après avoir commis une grossière erreur. Ce geste d’humeur n’a pas échappé à l’arbitre de chaise Carlos Ramos qui lui a immédiatement infligé un point de pénalité, synonyme de fin de match. Par conséquent, Jiri Vesely a pu jubiler tandis qu’Alejandro Davidovich Fokina n’avait plus que les yeux pour pleurer.
Abasourdi par le scénario de cette fin de rencontre, le natif de Malaga est resté de longues minutes seul sur le court à ruminer sa défaite. Une scène pour le moins inédite...
Iga Swiatek réalise un exploit inédit au 21e siècle
Iga Swiatek a eu le droit à une entrée en matière en douceur (6-0 6-3) mardi face à la Croate Jana Fett (WTA 252). Grâce à ce succès, la Polonaise a ainsi enchaîné un... 36e match sans défaite sur le circuit, une première au 21e siècle !
La numéro une mondiale fait, en effet, mieux que les soeurs Williams (35 succès consécutifs pour Venus et 34 pour Serena). Le record absolu de Martina Navratilova, qui avait aligné 74 victoires en 1984, semble toutefois encore bien loin.
Plaintes à répétition et crachat : Kyrgios dans tous ses états !
Nick Kyrgios (ATP 40) est passé par tous les états mardi à l’occasion de son entrée en lice en simple. Il est ainsi venu à bout du Britannique Paul Jubb (ATP 219) au terme d’une rencontre marquée par la frustration permanente de l’Australien (3-6 6-1 7-5 6-7 7-5).
Ce dernier n’a cessé de se plaindre au cours de la partie, visant notamment les juges de lignes ou encore le gazon, jugé de mauvaise qualité et trop lent. Le public a aussi eu le droit à son reproche, surtout lorsque certains se sont montrés trop turbulents envers Kyrgios. «Ils sont là pour nous voir jouer. Ils n’ont pas le droit de faire ça, c’est de l’irrespect pur. Vous n'acceptez pas deux logos sur une casquette, mais l’irrespect des spectateurs, ça passe. Où est la limite ?», a lancé le joueur de 27 ans sur le court, comme l’a rapporté «L’Equipe».
L’enfant terrible de Canberra a parachevé son oeuvre en adressant un crachat en direction de ses détracteurs après le gain du match. Un geste qu’il a justifié en conférence de presse.
«Est‐ce que j’ai craché en direction d’un spectateur qui me manquait de respect ? Oui, je l’ai fait. Je ne ferais pas ça à quelqu’un qui me soutenait. (...) Je fais face à la haine et à la négativité depuis longtemps, donc je n’ai pas l’impression de devoir quoi que ce soit à cette personne. Il est littéralement venu au match pour ne pas soutenir qui que ce soit… C’était juste pour me manquer de respect», a expliqué Kyrgios.
Au prochain tour, il se mesurera au Serbe Filip Krajinović (ATP 31). Et, sans mauvais jeu de mots, on en salive déjà...
Fabio Fognini : «Ce sont tous des charlatans»
Fabio Fognini (ATP 63) en avait visiblement gros sur le coeur. Eliminé au 1er tour lundi par le Néerlandais Tallon Griekspoor (ATP 53), l’Italien s’est en effet lâché après sa défaite, critiquant la décision de l’ATP (et aussi de la WTA) de n’attribuer aucun point aux joueurs durant ce Grand Chelem. Un choix qui fait suite à l'exclusion des Russes et Biélorusses du tournoi londonien.
«Ce sont tous des charlatans. Nous sommes tous venus ici comme des idiots alors que nous aurions dû boycotter le tournoi. L’ATP a pris une mauvaise décision, celle de retirer les points ! Donc nous sommes tous venus ici pour un tournoi qui ne compte pas ! Et l’ATP l’a fait, de surcroît, sans nous en informer», a pesté le joueur de 35 ans, selon les propos rapportés par le média italien «Tennis Fever». Ambiance.
La malédiction qui fuit uniquement Roger Federer
Le trophée de Halle est décidément maudit pour les joueurs ne s’appelant pas Roger Federer ! En effet, depuis 2011 et à l’exception du Bâlois (titré à dix reprises), tous les vainqueurs du tournoi allemand ont connu l’élimination au premier tour à Wimbledon suite à leur sacre.
Philipp Kohlschreiber (en 2011), Tommy Haas (en 2012), Florian Mayer (en 2016), Borna Coric (en 2018), Ugo Humbert (en 2021) sont ainsi tous tombés dès leur entrée en lice sur le gazon londonien. Et Hubert Hurkacz, victorieux de Daniil Medvedev en finale à Halle il y a une semaine, n’a pas échappé à la malédiction.
Demi-finaliste et tombeur de Federer en quarts de finale l’an dernier à Church Road, le Polonais (ATP 10) s’est incliné lundi contre Alejandro Davidovich Fokina au terme d’une bataille épique (7-6 6-4 5-7 2-6 7-6).
Wawrinka : «J’espérais plus en venant ici. Je suis très déçu»
Un petit tour et puis s’en va. Battu lundi dès son entrée en lice (7-5 4-6 6-3 6-2) par l’Italien Jannik Sinner (ATP 13), Stan Wawrinka (ATP 267) aura eu le droit à une seule rencontre pour son retour à Wimbledon. Une élimination forcément décevante pour le Vaudois de 37 ans, qui essaie de retrouver ses sensations après une saison 2021 marquée par une double opération au pied.
«Je suis très frustré de ce match parce que je sais où j'en suis et je sais que je n'ai absolument pas produit le tennis que j'espérais produire. Je me suis poussé bien plus loin que ça à l'entraînement et j'espérais plus en venant ici. Je suis très déçu de cette défaite. Je réfléchis un peu trop. J'ai besoin de confiance et je dois gagner des matches pour en trouver», a expliqué le triple vainqueur en Grand Chelem après sa défaite, selon les propos rapportés par «L’Equipe».
Avant de poursuivre : «Un match comme celui-là n'aide pas. Mais ça fait partie du processus et je dois rester positif. Ma performance n'est pas super et il ne me reste pas d'autre choix que de retourner m'entraîner, travailler, continuer de croire en moi parce que je pense être capable de revenir à un niveau vraiment élevé.»
Novak Djokovic signe un exploit historique
Victorieux en quatre sets (6-3 3-6 6-3 6-4) du Sud-Coréen Soon-woo Kwon (ATP 81) lundi, Novak Djokovic (ATP 3) est entré un peu plus dans la légende en Grand Chelem. Le Serbe de 35 ans a en effet remporté son 80e match dans le tournoi londonien. Il devient ainsi le premier joueur, hommes et femmes confondus, à atteindre cette barre dans les quatre tournois majeurs (82 succès à l’Open d’Australie, 85 à Roland-Garros et 81 à l’US Open). Monstrueux.
«La chose la plus stupide» - Kyrgios tacle le tournoi
Rares sont les tournois du Grand Chelem qui n’ont pas le droit au «coup de gueule» - devenu presque traditionnel - de Nick Kyrgios. Et l’édition 2022 de Wimbledon n’a pas fait exception. Le tumultueux Australien s’en est, en effet, pris à l’organisation de la quinzaine londonienne.
La raison ? Le tournoi du double messieurs, qu’il disputera dès mercredi avec son compatriote Thanasi Kokkinakis, se joue en trois sets gagnants. Wimbledon est le seul «Majeur» à opérer encore de la sorte. Et cela n’est pas forcément du goût de Kyrgios.
«Je n’ai pas vraiment hâte de jouer au meilleur des cinq sets en double. Je pense que c’est la chose la plus stupide qui soit», a pesté le joueur de 27 ans devant les médias le week-end dernier. «Je ne sais pas pourquoi c’est encore au meilleur des cinq sets. Personne ne veut jouer en double au meilleur des cinq sets et personne ne veut regarder des matchs de double en cinq sets.» Les festivités sont lancées !
Benoît Paire : «Ça me dégoûte quand je vais sur le court»
Benoît Paire (ATP 73) va mal. Battu (4-6 6-1 6-2 6-4) par son compatriote Quentin Halys (ATP 82) au premier tour à Wimbledon lundi, le Français a en effet expliqué son mal-être actuel après sa défaite. «Je fais un rejet de ce sport. Ça me dégoûte quand je vais sur le court. Ces derniers temps, dès que je mettais le pied dessus, j'avais envie de fuir, donc ça ne servait à rien d'y aller», a reconnu l’Avignonnais en conférence de presse, selon les propos rapportés par «L’Equipe».
«C'est pour ça que depuis Roland-Garros, je n'ai vraiment pas beaucoup joué. Quand je me retrouve sur un court, j'ai des boules d'angoisse. Ce qui s'est passé aujourd'hui (lundi) était prévisible. J'essaye de travailler surtout pour la suite, pour essayer de retrouver juste un petit peu de plaisir sur un court», a détaillé le joueur de 33 ans.
Pour l’aider à aller mieux, ce dernier a révélé qu’il avait notamment fait appel à un psychologue et à un hypnotiseur. «Je vois plusieurs personnes, parce que je ne suis pas forcément heureux dans ma vie en ce moment. C'est pour ça que je voulais faire une pause, pour essayer de retrouver goût à ce sport. Je l'ai aimé et, maintenant, je le déteste», a confié celui qui a atteint le 18e rang au classement ATP au cours de sa carrière.
Une carrière qui pourrait bien être remise en question ces prochains mois. «Je ferai de mon mieux pour aller mieux le plus vite possible. Et si ce n'est pas cette année, ce sera l'année prochaine. Et si ce n'est pas l'année prochaine, j'arrêterai... J'ai des choses beaucoup plus intéressantes à faire à côté, donc tout sera positif, quoi qu'il arrive», a ainsi affirmé Paire.
Wawrinka : «Si je revenais, je ne serais plus le même joueur»
Eloigné des courts en 2021 par une double opération au pied, Stan Wawrinka retrouve Wimbledon lundi après deux éditions «blanches». Mais son chemin vers le retour à la compétition, effectué en mars 2022, a été long.
«L'année dernière, à cette époque, je pensais à prendre ma retraite. Je dois être honnête à ce sujet», a ainsi confié le Vaudois de 37 ans dans une lettre ouverte publiée sur le site «The Players’s Tribune». «Je me demandais si je rejouerais un jour à Wimbledon. Lorsque j'ai été opéré du pied gauche en mars 2021, l'objectif était de revenir quelques semaines plus tard. Mais quand ils m'ont dit que j'aurais besoin d'une deuxième opération, je savais que je serais absent pendant des mois et des mois.»
«Si je revenais, je ne serais plus le même joueur. J'aurais presque 37 ans. Et je savais à quel point la rééducation serait douloureuse. (...) Vous commencez à réfléchir. Vous passez en revue votre carrière à la recherche de motivation. Vous devez faire face à tous ces faits inconfortables, et chacun d'entre eux suscite une question», a expliqué «Stan the Man».
Mais malgré ses nombreux doutes, le triple vainqueur en Grand Chelem n’a rien lâché. «Mon plus grand talent, je pense, a toujours été que j'aime travailler dur. Même enfant, j'aimais l'épuisement physique et mental. Bien sûr, j'aime frapper un ace ou frapper un coup gagnant sur la ligne. Mais il y a aussi quelque chose de beau dans le fait de repousser ses limites», a reconnu - entre autres - Wawrinka, qui affronte l’Italien Jannik Sinner (ATP 13) pour son entrée en lice.
La «queue» interminable est de retour
Après deux ans d'absence en raison du Covid-19, la mythique queue de Wimbledon fait son retour cette année. Et le tournoi a-t-il à peine débuté qu’elle est déjà très longue, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous !
Mais qu'elle est donc cette fameuse queue ? Il s’agit de passionnés qui n'ont pas eu la chance d'obtenir leur précieux sésame pour le tournoi londonien auparavant et qui recherchent donc des billets de dernière minute, Wimbledon mettant chaque jour un certain nombre de billets en vente.
À savoir que seul 500 billets sont vendus pour le Central, 500 pour le Court 1, 500 pour le Court 2 etc...
Serena Williams a appelé son chien... Nadal !
Samedi dernier, lors de la conférence de presse d'avant-Wimbledon, Serena Williams s'est exprimée sur l'incroyable début de saison de l'Espagnol Rafael Nadal, sacré pour la 14e fois à Paris il y a moins d'un mois. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle l'a fait de manière plutôt «originale», comme l'a rapporté le site welovetennis.
«2022 est son année. J’ai toujours été fan de Rafa. J’ai même donné son nom à mon chien, donc… c’est génial ! Je soutiens toujours Rafa. Il a été très inspirant dans tout ce qu’il a fait cette année. Je suis sûr qu’il a encore beaucoup à faire dans ce sport», a déclaré l'Américaine de 40 ans, qui s'apprête à disputer le 21e Wimbledon de sa carrière.
Alors manque ou marque de respect envers l'homme aux 22 titres du Grand Chelem, il appartient à chacun d'en juger.