Lara Gut-Behrami a réagi à l'annulation de la descente des finales de Coupe du monde. Si la Tessinoise a dit comprendre la décision des organisateurs de Lenzerheide, elle s'est en revanche montrée moins indulgente avec la Fédération internationale de ski (FIS).
Mercredi noir malgré les chutes de neige pour Lara Gut-Behrami à Lenzerheide. La Suissesse a sans doute vu le Gros Globe de cristal s'éloigner définitivement suite à l'annulation de la dernière descente de l'hiver.
A trois courses de la fin de la saison, la Tessinoise reste donc bloquée à 96 points de la leader du classement général, la Slovaque Petra Vlhova. De quoi regretter la décision des organisateurs ? "C'est toujours dommage quand on ne peut pas disputer une épreuve, mais c'était assez prévisible. La sécurité doit primer, malgré la pression de devoir terminer les courses prévues au calendrier", a d'abord expliqué la skieuse de Comano à nos confrères de "Sport-Center".
Avant de détailler le fond de sa pensée. "Franchement, je n'ai jamais pensé à gagner ce Gros Globe. Je ne vais donc pas commencer maintenant. J'avais d'ailleurs tout l'hiver pour marquer plus de points. Ce serait donc une excuse de dire que l'annulation de la descente a fait toute la différence. Cinq Super-G et neuf slaloms sont prévus l'année prochaine. Au niveau du fair-play, il faudra repasser", a vivement regretté l'Helvète de 29 ans.
Une équité sportive logiquement remise en question par la récente championne du monde du Super-G et du géant. En effet, les épreuves de vitesse (14) auront finalement été bien moins nombreuses que celles de techniques (18) au cours de cet exercice 2020/2021.
"Il ne faut pas voir cela comme une polémique entre les spécialistes de vitesse et celles du slalom. Simplement, si cela s'appelle le globe du général, il faut avoir le même nombre de courses dans toutes les disciplines. Je ne vois pas pourquoi on va finir la saison avec sept descentes et Super-G, contre neuf slaloms. Le géant de Semmering n'a d'ailleurs non plus pas été récupéré. Ce n'est pas logique", a pesté Lara Gut-Behrami.
Si cette dernière ne devrait donc pas s'offrir un deuxième Gros Globe de cristal après celui remporté en 2016, la Tessinoise pourra toutefois se consoler avec son troisième petit globe du Super-G.