Recherches d'Emile - «Un infime espoir» «L'hypothèse d'un enlèvement par opportunisme est plausible»

blue News NB

28.7.2023

Invité sur les ondes de RTL, hier matin, l'ancien directeur de l'IRCGN François Daoust a dévoilé les dernières informations concernant les recherches du petit Emile. Il a annoncé que l'hypothèse d'un enlèvement par opportunisme était plausible.

Emile a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet, à 17h15, seul, dans une rue du minuscule hameau du Haut-Vernet, sur le territoire de la commune du Vernet. Depuis, aucune trace de l'enfant n'a été retrouvée.
Emile a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet, à 17h15, seul, dans une rue du minuscule hameau du Haut-Vernet, sur le territoire de la commune du Vernet. Depuis, aucune trace de l'enfant n'a été retrouvée.
DR

blue News NB

20 jours après la disparition d’Emile, le mystère reste entier. Toutes les opérations sous forme de battues n'ont pas permis de retrouver la trace de l'enfant. Le général François Daoust a expliqué, au micro de RTL qu’une nouvelle phase a désormais débuté.

« On est dans une autre phase. C'est-à-dire que là, on n'est plus dans la recherche de l'enfant vivant qui était la première phase. Il fallait alors se dépêcher et secourir. Là, les enquêteurs espèrent retrouver au moins un petit corps ou les restes d'un corps... C'est-à-dire explorer des endroits difficilement accessibles qui, la première fois, ont été pour certains sommairement vus. D'autres complètement passés inaperçus parce que la planimétrie et la topographie étaient très complexes dans cet environnement... Donc ce sont des moyens qui ne sont pas utiles dans un premier temps, mais qui vont l'être dans un second dès lors qu'on ne cherche pas un être vivant", a-t-il expliqué.

Un espoir de retrouver Emile vivant ?

Questionné sur la possibilité de retrouver Emile vivant, l'ancien directeur de l'IRCGN a souligné que l'éventualité d'un enlèvement opportuniste «type de parents en mal d'enfant», était à prendre en considération. «C'est la seule hypothèse où l'on peut se dire derrière qu'il y a une chance de retrouver l'enfant vivant. Mais on voit bien que cette hypothèse-là, elle est ténue, ultra-fine. C'est un infime espoir», a encore déclaré le général.

François Daoust, l'ancien directeur de l'IRCGN et professeur de sciences criminelles
François Daoust, l'ancien directeur de l'IRCGN et professeur de sciences criminelles
Prinscreen RTL

Enquête confiée à deux juges d'Aix-en-Provence

Ouverte en flagrance le 9 juillet, au lendemain de la disparition, pour recherche des causes de disparition inquiétante, l'enquête a depuis été confiée à deux juges d'instruction d'Aix-en-Provence.

«Toutes les pistes restent envisagées, aucune n'étant ni exclue ni privilégiée», avait assuré le procureur Rémy Avon au moment de l'ouverture de l'information judiciaire, le 18 juillet.