Sa belle-fille influenceuse relax L‘atout charme de Kamala Harris

Marjorie Kublun

10.9.2024

Ella Emhoff est la belle-fille de Kamala Harris. Elle ne veut pas plaire à tout le monde, mais enchante la génération Z et pourrait bien être un atout pour la campagne électorale de sa belle-mère.

Marjorie Kublun

C’est le 20 janvier 2021 au plus tard, date où Kamala Harris a été investie dans ses fonctions de vice-présidente, que Ella Emhoff qui avait alors 21 ans, s'est fait connaître. En effet, cette jeune femme au style affirmé avait vite été repérée: elle arborait un manteau à carreaux, brodé de cristaux ambre au niveau des épaules, un modèle signé Miu Miu sur lequel sortait un grand col statement. Un look original qu’on ne pouvait que remarquer parmi les tenues sobres des hommes et femmes politiques présents.

Tandis que Kamala Harris, sa belle-mère, essaie de rester discrète quant à son apparence physique, arborant plutôt un style «banal» – sans doute sa méthode pour éloigner la presse – ce n’est pas le cas pour Ella Emhoff qui, elle, attire les flashes et s’est déjà fait un nom dans la fashionsphère.

En effet, quelque temps après l’inauguration de Kamala Harris, elle se voit signer un contrat de mannequin avec l’une des plus grandes agences. Depuis, on voit la jeune femme aux cheveux bouclés et aux nombreux tatouages qui assume pleinement ses lunettes de vue, fouler les podiums des fashion weeks.

Et quand elle ne défile pas, on l’y retrouve quand-même en tant qu’invitée, photographiée pour ses looks, comme en ce début de mois de septembre à la semaine de la mode newyorkaise, où elle est apparue dans une tenue noire composée d’un haut en maille et d’une jupe longue semi-transparente à laquelle elle avait associé des mocassins, des chaussettes à rayures noires et blanches et une pochette matelassée bleu clair. Un look peut-être pas des plus extravagants, mais qui met en avant son côté détendu envers la mode, sans aucune prise de tête. Au défilé Susan Alexandra x Rachel Antonoff deux jours plus tard, elle arborait un chemisier à froufrous dévoilant les tatouages de ses bras auquel elle a associé une casquette sur ses cheveux négligemment attachés par un chignon rapide.

Le tricot, sa passion

Ses tenues varient d’un style no look à des associations de vêtements surprenantes. Son style n’est jamais ordinaire ni trop tendance. C’est un mix granny-Y2K (années 2000) qui frôle parfois le ugly, tout en reflétant la génération Z. Ella Emhoff aime briser les codes et par exemple piocher des éléments dans la garde-robe masculine. Jean large, baseball cap, cravate, rien n'est jamais trop décalé. Aux pieds, la plupart du temps une paire de mocassins avec des chaussettes bien visibles, blanches ou à motif. Question coiffure, elle arbore ses cheveux bouclés, tantôt décoiffés, pour un style out of bed, parfois la raie au milieu et ornés d’un serre-tête pour une touche écolière preppy.

Mais c’est aussi sa passion pour le tricot et le crochet, cette marotte de la génération Z, qui la rend si attrayante, et ce n’est pas nous qui le disons, mais plutôt ses 465'000 abonnés sur Instagram. C’est sur le réseau qu’Ella Emhoff aime partager cette passion DIY ainsi que ses tenues.

Et là aussi, celle qui préfère le terme «momala» à celui de belle-mère pour désigner Kamala Harris, ne cesse de nous prouver qu’elle a bien sa place dans la mode.

Ce qui ressort, c’est surtout sa personnalité qu‘elle souligne avec les vêtements qu’elle porte et les looks uniques qu’elle crée. Ella Emhoff n'essaie pas de plaire et c'est bien ce côté naturel qui charme. Elle pourrait, certes, être un atout dans la campagne présidentielle de sa «momala» pour atteindre les jeunes générations.