Christian Constantin ne s'alarme pas. Le président du FC Sion n'a pas pointé ses joueurs après la défaite 2-1 contre Servette dimanche.
«Je ne peux pas reprocher aux joueurs de ne pas avoir mis d'engagement.» L'entraîneur-président Christian Constantin n'était pas plus atteint que de mesure par la défaite 2-1 contre Servette dimanche.
«L'équipe ne manquait pas de caractère, et puis avec le nombre de blessés qu'il y avait, ce n'est pas aujourd'hui que nous avions le plus d'expérience. Si j'étais un entraîneur normal, je vous dirais que la différence s'est faite là-dessus. Mais pour moi, le premier but que nous encaissons est celui qui change le match.»
Christian Constantin se veut humble. «Servette était nettement meilleur», s'est-il même permis d'affirmer, beau joueur. «Il aurait fallu mettre le 2-1 avant si nous avions voulu égaliser», ajoutait-il. Le discours est léger. «Cet entraîneur (ndlr : lui-même), il faut le virer», a-t-il même rigolé.
Signe que Sion vit encore dans la sérénité. Constantin ne nommera pas vraisemblablement pas d'entraîneur avant la trêve internationale, qui arrivera après le match de la semaine prochaine à Lucerne. Le schéma devrait encore être reproduit donc.
Ce qui fait dire à Matteo Tosetti que «c'est une situation compliquée. C'est la première fois que je vis ça, souffle le milieu sédunois. Il faut que les joueurs se responsabilisent plus.» Mais peuvent-ils vraiment le faire ? Pour l'instant, dans ces circonstances, ils restent neuvièmes et avant-derniers.