Lifestyle La pneumonie tue un enfant de moins de 5 ans toutes les 39 secondes

La pneumonie, tueuse d'enfants et «épidémie oubliée»: cette maladie respiratoire a tué un jeune enfant toutes les 39 secondes l'an dernier dans le monde, plus que n'importe quelle autre infection, s'alarment six organisations, dont l'Unicef.

«La pneumonie a coûté la vie à plus de 800'000 enfants de moins de cinq ans l'an dernier, soit un toutes les 39 secondes», assurent dans un communiqué l'Unicef et cinq autres organisations de santé ou de défense des enfants, dont l'ONG Save the Children ou l'Alliance pour la vaccination Gavi.

«La plupart de ces décès touchent des enfants de moins de deux ans, dont presque 153'000 sont dans leur premier mois de vie», poursuivent ces organisations, qui lancent un appel «pour une action mondiale» contre la pneumonie.

Cette infection respiratoire aiguë, qui affecte les poumons, peut être causée par des bactéries, des virus ou des champignons microscopiques.

En cas de pneumonie, les alvéoles des poumons sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l'absorption d'oxygène.

15% des décès d'enfants dans le monde

Selon l'OMS (Organisation mondiale de la santé), la pneumonie est responsable de 15% du nombre total de décès d'enfants de moins de 5 ans dans le monde.

«C'est une épidémie mondiale oubliée qui nécessite une réponse internationale urgente. Des millions d'enfants meurent par manque de vaccins, d'antibiotiques et de traitements par oxygène», estime Kevin Watkins, de Save the children.

Selon les organisations à l'origine de cet appel, plus de la moitié des morts d'enfants dues à la pneumonie est concentrée dans cinq pays: le Nigeria (162'000), l'Inde (127'000), le Pakistan (58'000), la République démocratique du Congo (40'000) et l'Ethiopie (32'000).

A titre de comparaison, 437'000 enfants de moins de cinq ans sont mort de maladies diarrhéiques en 2018 dans le monde et 272'000 du paludisme, selon elles.

Ces organisations organiseront un forum mondial sur la pneumonie infantile fin janvier 2020 à Barcelone (Espagne).

Une épidémie de rougeole menace des indigènes: est-il trop tard pour eux?

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Une épidémie de rougeole menace des indigènes: est-il trop tard pour eux?

A la frontière entre le Venezuela et le Brésil, la tribu indigène des Yanomami est menacée par une épidémie de rougeole.

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La maladie est en progression depuis le mois de mars.

Le peuple vivant en isolement, l’ampleur exacte de l’onde de contagion n’est pas encore connue.

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Pour les Yanomami, la maladie est particulièrement dangereuse car ils manquent de défenses naturelles contre la rougeole.

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Côté brésilien, 23 Yanonami sont hospitalisés. Selon l’organisation Wataniba, 25 autres membres de la tribu ont contracté la maladie au Venezuela.

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Des chercheurs d’or illégaux venus en grand nombre seraient vraisemblablement à l’origine de l’épidémie.

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La maladie menace massivement les populations indigènes déjà en danger.

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Les ONG craignent que des communautés entières ne soient décimées.

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