Jannik Sinner «Je pense avoir beaucoup appris en un an»

ATS

26.1.2025 - 16:28

Après sa deuxième victoire d'affilée à l'Open d'Australie, Jannik Sinner a confirmé sa domination sur dur. Le no 1 mondial veut désormais «investir beaucoup d'énergie» à se perfectionner sur terre battue et sur gazon, a-t-il assuré en conférence de presse.

Keystone-SDA

A quel moment avez-vous senti que vous alliez gagner un deuxième Open d'Australie?

Réponse: «Je suis entré sur le court en essayant d'être assez agressif dès le début. Ca m'a donné de la confiance par rapport à mon toucher de balle. Après, mener un set à zéro donne (aussi) de la confiance. Dans le deuxième set, j'ai eu plusieurs balles de break, mais Zverev a très bien servi dans ces moments-là. J'ai essayé de rester toujours présent mentalement, de jouer chaque point au mieux. J'ai eu un peu de chance dans le tie-break. J'ai bien géré chaque situation sur le court, pas seulement aujourd'hui mais de façon générale.»

En quoi votre deuxième titre à Melbourne est-il différent du précédent?

«Il y avait peut-être un peu plus de pression et d'attention autour de moi à gérer. Mais d'un autre côté, je savais que j'en étais capable parce que je l'avais déjà fait une fois. Je pense avoir beaucoup appris en un an.»

Est-ce que l'affaire de dopage dans laquelle vous êtes impliqué vous donne une motivation supplémentaire sur le court?

«Pas vraiment. Je continue à jouer de la sorte parce que j'ai la conscience tranquille sur ce qui s'est passé. Si je savais que j'étais coupable, je ne jouerais pas de cette manière. Mais actuellement, je ne pense pas à ça. Je viens d'achever un super tournoi, je veux profiter de ce moment.»

Vous devez être entendu mi-avril par le Tribunal arbitral du sport. Est-ce que l'affaire vous trotte dans la tête au quotidien?

«Bien sûr, il y a certains moments ou certains jours où tu te dis que tu aimerais ne pas avoir ce problème. Mais maintenant, j'ai aussi besoin d'un peu de repos, c'est important.»

Vous avez gagné les deux Grands Chelems disputés sur dur. Est-ce que vous vous sentez capable de remporter Roland-Garros et Wimbledon?

«Bien sûr, je me sens plus à l'aise sur dur, je pense que ça se voit. Je vois ça comme quelque chose de positif, parce que ça veut dire que je dois encore progresser sur les autres surfaces. Je vais investir beaucoup d'énergie là-dedans, et j'espère aller loin dans les Grands Chelems qui ne sont pas disputés sur dur. On verra bien. Je suis encore jeune, je pense que j'ai du temps pour m'adapter, en particulier sur gazon, une surface sur laquelle je n'ai jamais joué chez les juniors. C'est précisément ce que j'aime: les difficultés, essayer de comprendre où je peux m'améliorer. Je veux devenir un joueur complet, pas seulement bon sur une surface. Je crois que ma dernière saison sur terre battue et sur gazon n'était pas du tout mauvaise (mais) je peux m'améliorer.»