Quatre jours après la violente chute de son petit ami Aleksander Aamodt Kilde à Wengen, la skieuse américaine Mikaela Shiffrin s’est longuement confiée ce mercredi sur Instagram.
Victime samedi lors de la «vraie» descente du Lauberhorn d'une impressionnante chute à quelques mètres seulement de la ligne d'arrivée, le skieur norvégien Aleksander Aamodt Kilde a pu compter sur le soutien sans faille de sa compagne, la reine du ski mondial Mikaela Shiffrin, avec qui il est en couple depuis 2021.
Après avoir assisté au crash de son cher et tendre à la télévision, l'Américaine, qui se trouvait à ce moment-là à Ramsau (Autriche), a en effet immédiatement pris la direction de l'hôpital de Berne, où le Norvégien a été opéré d'une luxation à une épaule et d'une lésion à un mollet, afin de son rendre à son chevet.
Ce mercredi, la quintuple lauréate du gros globe de cristal s'est confiée sur Instagram sur sa semaine particulièrement éprouvante.
«J'ai l'impression d'avoir vécu mille vies ces quatre derniers jours. Et ce n'est pas moi qui me suis crashée dans les filets à plus de 120 km/h. Je n'arrive même pas à mettre des mots sur la joie et l'énergie qu'Aleks (ndlr : Aamodt Kilde) apporte dans ma vie. Le voir se crasher à Wengen à la télévision, puis être héliporté, nous précipiter avec ma famille pour rejoindre son physio Henrik Legernes (quel héros pendant cette période) à l'hôpital pendant qu'Aleks était au bloc opératoire... et enfin le voir se réveiller quelques heures plus tard, confus et répétant simplement : «Je me suis tellement planté»... Je ne sais même pas comment l'expliquer, mais cela m'a donné envie de brûler l'univers», explique-t-elle en légende d'un post Instagram où on peut notamment la voir tenir la main de Kilde, au plus mal.
Avant de poursuivre : «Mais à chaque étape de ce processus, il a été si beau, si gentil et si reconnaissant. Il n'a pas perdu patience une seule fois, même s'il a eu de nombreuses occasions de le faire. Il est inspirant, réfléchi et attentionné, et il fait ressortir le meilleur de tous ceux qui l'entourent, même dans les moments les plus difficiles. J'ai abordé la course d'hier soir (ndlr : le slalom de Flachau) en me disant : «Maintenant que tu es là plutôt que d'être à son chevet, alors tu as intérêt à ce que ça en vaille la peine». Je suis incroyablement reconnaissante d'avoir eu cette semaine ma mère, Taylor et Kristi (ndlr : son frère et sa belle-soeur) à mes côtés et d'avoir pu les serrer dans mes bras à l'arrivée après tout cela.»
Puis de conclure : «Je tiens également à remercier mon équipe d'avoir remué ciel et terre pour nous aider à rejoindre Aleks aussi vite que possible. Et pour leur soutien, leur travail et leur détermination inébranlables, quelles que soient les circonstances. Cette victoire n'aurait pas été possible sans eux, loin s'en faut. À tous ceux qui envoient leur soutien et leurs vœux à Aleks, merci ! Il a vécu des jours très difficiles, douloureux et bouleversants et a besoin de tout le soutien possible».