L'ex-sélectionneur de l'équipe féminine d'Espagne Jorge Vilda a nié avoir fait pression sur Jenni Hermoso pour qu'elle minimise le baiser forcé de l'ancien président de la Fédération Luis Rubiales.
Entendus en tant qu'inculpés, Vilda et le directeur marketing de la Fédération espagnole (RFEF) ont nié, devant le magistrat chargé de l'enquête, avoir exercé une quelconque pression sur Jenni Hermoso ou sur son frère, ont indiqué des sources judiciaires. Luis Rubiales, qui a démissionné de son poste le 10 septembre, a été inculpé dans cette affaire d'«agression» sexuelle» mais aussi de «coercition» en raison des accusations de pressions portées par la joueuse contre l'ancien patron du foot espagnol et son entourage.
Proche de Rubiales, Vilda a été limogé début septembre par la Fédération espagnole, un peu plus de deux semaines après avoir remporté le Mondial avec la «Roja» féminine le 20 août. Après ce titre mondial, Luis Rubiales avait embrassé par surprise Jennifer Hermoso sur la bouche. Son geste a provoqué l'indignation internationale et sa suspension provisoire par la FIFA.
La double Ballon d'Or, Alexia Putellas et ses coéquipières au sein de la «Roja», Irene Paredes et Misa Rodríguez, qui ont témoigné la semaine dernière devant le juge, avaient confirmé l'existence de pressions sur Hermoso et ses proches. Rubiales a toujours affirmé que ce baiser était consenti.