À quelques jours du lancement de la Coupe du monde 2022, l’équipe de blue s’est replongée dans le passé afin de vous faire part de ses meilleurs souvenirs en lien avec la compétition. Du Mondial 1978 en Argentine à celui de 2018 en passant par l’épopée helvétique de 1994, revivez les grands moments de l’histoire du ballon rond. Aujourd’hui, Valérie Passello évoque ses souvenirs.
Journaliste blue News
Valérie Passello
Désolée pour les inconditionnels, mais je n’ai pas été «biberonnée» au football, alors je ne m’y suis jamais vraiment intéressée. Jusqu’au 16 juin 2010. Alors que la Coupe du monde bat son plein en Afrique du Sud, des amis m’invitent pour une petite soirée festive au bord du lac à Vevey. Naturellement, nous «échouons» au cœur de la fan zone, où il y a de la bière fraîche.
Et la Suisse qui affronte l’Espagne, me dit-on. Lorsque Gelson Fernandes marque l’inespéré but de la victoire, je comprends quelque chose en voyant la foule exploser de joie et se lever comme un seul homme: c’est pour ça qu’on aime le foot. Le suspense, les émotions, la communion, le sentiment d’appartenance. On ne dit pas la Nati, on dit «Nous» et quand «nous» gagnons, nous sommes fiers… comme si l’on y était pour quelque chose. Depuis, je ne rate plus un match de la Nati !