Après trois défaites lors des cinq premières journées de Ligue des champions, le Real Madrid, champion d'Europe en titre, n'a plus le droit à l'erreur. Il joue déjà une partie de sa saison mardi (21h00) sur la pelouse de l'Atalanta.
Près de quatre mois après son succès en Supercoupe d'Europe (2-0), c'est une autre finale que s'apprête à disputer le géant espagnol aux 15 Ligues des champions face au leader du championnat italien, vainqueur de l'Europa League l'an dernier, même si elle n'en porte pas le nom.
Pour l'instant 24e au classement de la poule unique de cette C1 nouveau format, le Real, battu à Lille (1-0), Liverpool (2-0) et par l'AC Milan (3-1), a l'obligation d'aller chercher un résultat sur la pelouse des Bergamasques, invaincus dans la compétition et sur une série de neuf victoires consécutives, pour rester dans la course à une 16e couronne, objectif affiché lors de l'arrivée de Kylian Mbappé cet été.
Le capitaine de l'équipe de France, sorti du silence dimanche dans une interview sur Canal+, a nié être touché mentalement par ses affaires extrasportives (absence en Bleu, litige financier avec le PSG, accusations de viol portés par la presse suédoise...), assurant qu'il n'était «pas concerné» par cette affaire en cours à Stockholm.
«J'ai eu des moments où j'étais fatigué, mais je n'étais pas en dépression. Il y a des gens qui font vraiment des dépressions, il faut les aider. A un moment j'ai eu un épuisement. Je n'ai pas eu de tranches de repos, j'ai eu des déceptions sportives. C'est parler pour parler, c'est gratuit», a-t-il ajouté.
Auteur de son 11e but de la saison à Gérone samedi (3-0), Mbappé, qui tente toujours de mettre fin à une apparente crise de confiance, symbolisée par ses deux pénalties ratés à Liverpool et Bilbao, doit désormais répondre sur le terrain, comme il l'a souvent fait par le passé, en brillant enfin dans un grand rendez-vous sous le maillot merengue. Ceux pour lesquels il a rejoint «le club de (s)es rêves».
Vinicius et Rodrygo de retour?
Plus à l'aise depuis son repositionnement sur l'aile gauche de l'attaque, sa zone préferentielle, l'ex-buteur du Paris Saint-Germain peut encore «mieux faire» selon son entraîneur Carlo Ancelotti, qui continue de le soutenir et de plaider la «patience» envers sa recrue vedette, pour l'instant loin des énormes attentes générées par sa signature, après sept ans de rumeurs et de convoitises.
Le technicien italien, pas encore parvenu à trouver la formule pour faire briller toutes ses stars en même temps sur le terrain, espère pouvoir compter sur ses Brésiliens Vinicius Junior et Rodrygo, souvent décisifs lors des grands matchs ces trois dernières années, pour épauler Mbappé face à une ligne défensive italienne bien organisée dans un système en 3-5-2.
Les feux follets de la Seleção, victimes de blessures musculaires, ne seront sûrement pas à 100%, mais leur retour changera radicalement le visage de l'attaque madrilène, en manque de mouvement et de dynamisme à Liverpool et Bilbao.
L'inquiétude sera plus du côté défensif pour le club merengue, Ancelotti devant composer sans quatre titulaires potentiels (Dani Carvajal, Eder Militao, David Alaba et Ferland Mendy) pour faire face à la furia italienne, incarnée par l'intenable Ademola Lookman.
En cas de nouveau revers, le Roi d'Europe ne sera pas totalement éliminé, mais devra glaner six points lors de ses deux dernières rencontres face à Brest et Salzbourg pour espérer se classer dans le Top 24 et se qualifier pour les barrages.
ma 10.12. 19:55 - 00:00 ∙ blue Sports Live ∙ Atalanta BC - Real Madrid C.F.
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