Ligue des champions Début des hostilités : «l'équipe la plus faible peut battre la plus forte»

AFP

16.9.2024

«L'équipe la plus faible peut battre la plus forte», a insisté lundi soir Bruno Genesio, l'entraîneur de Lille, mal en point avec trois défaites de suite avant son déplacement à Lisbonne contre le Sporting Portugal mardi (21h00) en Ligue des champions.

Bruno Genesio sur le banc
Bruno Genesio sur le banc
KEYSTONE

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Dans son antre, le Sporting sera «favori» selon Genesio, grâce à sa belle dynamique - en tête du championnat portugais en étant invaincu -, à l'inverse de la spirale de défaites dans laquelle le club nordiste est plongé.

Mais l'ancien entraîneur de Lyon a aussi rappelé les conditions dans lesquelles son OL avait réussi l'exploit de gagner à Manchester contre City (2-1) en phase de poule de l'édition 2018-19 de la plus prestigieuse compétition européenne entre clubs.

«Avant de jouer contre Manchester City, on a perdu à Caen, on a été nul, on a fait un match catastrophique (en réalité, Lyon avait été tenu en échec 2-2 à Caen cinq jours avant sa victoire à Manchester, NDLR)», a-t-il raconté. L'OL pointait alors à une médiocre 7e place en championnat, avec seulement sept points pris sur 15 possibles, et était déjà relégué à huit longueurs du Paris SG.

«Le football est ainsi fait»

«Je me souviens, dès le lendemain, de tous les pronostics des gens qui connaissaient le football, qui pariaient sur la minute à laquelle on allait prendre le premier but. Pour certains, c'était la première, pour d'autres, la troisième, la cinquième», a poursuivi Genesio.

«D'autres essayaient de trouver le nombre de buts qu'on allait encaisser, pour certains c'était cinq, six, parfois plus... et finalement, on a gagné 2 à 1», a-t-il poursuivi.

«Je ne dis pas que c'est ce qu'il va se passer demain (mardi), je dis simplement que le football est ainsi fait, et c'est ce qui fait d'ailleurs que tout le monde aime le football: l'équipe la plus faible peut battre la plus forte. Le résultat du vendredi peut être complètement contredit par celui du mardi, et ainsi de suite quand on joue tous les trois jours.»