«Bötschi questionne» Aviva Rocks, star du porno: «Nous ne parlons pas que de sexe»

Bruno Bötschi, Calpe

19.10.2018

Aviva Rocks, à propos de ses opérations de chirurgie esthétique: «Deux réductions du nez, un lifting du front, plusieurs injections dans les lèvres, le menton et les joues. J’aime le faux par-dessus tout. Je trouve que j’ai ainsi l’air bien plus naturelle.»
Aviva Rocks, à propos de ses opérations de chirurgie esthétique: «Deux réductions du nez, un lifting du front, plusieurs injections dans les lèvres, le menton et les joues. J’aime le faux par-dessus tout. Je trouve que j’ai ainsi l’air bien plus naturelle.»
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L’actrice pornographique suisse Aviva Rocks (28 ans) nous confie les raisons de son addiction aux opérations de chirurgie esthétique, explique pourquoi elle est une maniaque de la propreté et divulgue les secrets de l’orgasme féminin.

Soudainement, elle apparut, le rêve de milliers d’hommes suisses. 1 mètre 50, bonnet K et des lèvres rouge vif sur le point d’éclater.

Le journaliste rencontre Aviva Rocks dans sa nouvelle patrie. Au printemps, l’actrice pornographique suisse a déménagé avec ses cinq chiens Loui, Ozzy, Rocca, Roxy, Vasco et ses deux chats Horus et Thova. Elle a quitté Zurich pour s’installer en Espagne. Au départ, elle louait une villa et voulait simplement passer l’été sur la Costa Blanca. Toutefois, peu après son arrivée, il est apparu clairement à la jeune femme de 28 ans qu’elle désirait quitter la Suisse pour de bon.

Aviva Rocks se prélasse dans le jardin en buvant un verre de sangria maison. Le journaliste boit volontiers un coup. Ici, il s’agit de boire pour se donner du courage. En effet, cet après-midi, il veut poser des questions que l’on n’ose pas poser en temps normal. C’est pourquoi il s’excuse d’emblée: les questions méchantes ne le sont pas délibérément.

Madame Rocks, lors des 30 prochaines minutes, je vais vous poser autant de questions que possible. Vous y répondrez brièvement et rapidement de préférence. Lorsqu’une question ne vous convient pas, il vous suffit de dire «suivante».

OK, je suis parée.

Enfant Migros ou Coop?

J’étais une enfant Coop, du moins tant que je vivais encore en Suisse. Le magasin était plus proche et l’on pouvait y acheter de l’alcool.

Humains ou chiens?

Les chiens sont l’espèce la plus amicale de toutes. Je préfère être entourée de 20 chiens que de 20 êtres humains.

L’acteur dont vous êtes tombée amoureuse?

À onze ans, j’étais folle amoureuse de l’acteur américain Sean William Scott.

Votre job de rêve à 12 ans?

Un emploi au contact des animaux. Je ne peux rien dire de plus précis.

Aviva Rocks a réalisé son rêve: elle a appris le métier de toiletteuse pour chiens.

Quels souvenirs gardez-vous de votre premier amour?

Il a duré longtemps, quasiment deux ans. Et c’était un véritable amour.

Que faut-il obligatoirement pour passer un bon moment?

De bonnes amies.

Quels sont les prénoms de vos trois meilleures amies?

Je n’ai pas de meilleure amie, je les aime toutes autant que les autres.

L’homme le plus sexy de tous les temps?

Il n’existe pas.

Les femmes parlent-elles souvent des fesses des hommes?

Moi non, mais peut-être que d’autres femmes le font. Personnellement, je regarde autre chose.

Par exemple?

Sa barbe, ses vêtements et son rire.

Aviva Rocks à propos de la jalousie: «Dans certaines situations, je peux être jalouse. Si j’avais un compagnon, je n’aimerais pas qu’il regarde les autres femmes, toutefois, je trouverais sexy que les femmes le regardent.»
Aviva Rocks à propos de la jalousie: «Dans certaines situations, je peux être jalouse. Si j’avais un compagnon, je n’aimerais pas qu’il regarde les autres femmes, toutefois, je trouverais sexy que les femmes le regardent.»
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Que vous a appris votre mère au sujet des hommes?

(Rires) Que je devais les collectionner.

L’ambiance est au beau fixe. Aviva Rocks semble avoir de l’humour. Il est temps de faire tomber les masques.

Lolo Ferrari ou Dolly Buster?

Pour moi, Lolo Ferrari est au-dessus de tout. Elle est ma reine, l’étoile de ma vie. Je suis devenu fan d’elle dès le moment où j’ai vu sa photo pour la première fois.

Rocco Siffredi ou James Deen?

Aucun des deux. Je n’aime pas du tout ces deux acteurs porno. Il ne sont ni beaux, ni sympathiques et d’ailleurs, je n’ai même pas encore pu voir un film d’eux.

Aviva Rocks est votre nom d’artiste: qui l’a inventé?

Moi.

Quel nom figure sur votre passeport?

Aviva Thoma – et Aviva Rocks également depuis deux ans.

Que répondez-vous lorsque l’on vous demande votre occupation professionnelle?

Cam-girl.

Décrivez une journée de travail classique.

Réveil, balade avec les chiens, petit-déj, préparation, douche, maquillage puis je me pose quelques heures devant la webcam de mon ordinateur portable.

Est-il vrai que vous êtes une maniaque du ménage?

Un peu (rires). Avant de partir, je nettoie toujours afin que tout soit éclatant de propreté lorsque je reviens. Je n’aime pas voir des verres vides sur la table.

Avez-vous d’autres tics?

Non.

Connaissez-vous une blague sur les blondes?

Je ne suis pas une vraie blonde. Il se pourrait même que je ne connaisse personne avec cette couleur naturelle.

Aimez-vous les blagues coquines?

Non.

Est-il recommandé de rire pendant un rapport sexuel?

Si quelque chose d’amusant se produit, c’est acceptable. De plus, j’estime qu’il est important de faire preuve d’autodérision, quelle que soit la situation.

Amoureuse?

Pas de réponse à cette question.

Depuis combien de temps êtes-vous avec Alain?

Je n’ai plus de compagnon depuis deux ans.

Aviva Rocks nous confie qu’ils se sont séparés, car Alain n’avait pas supporté ses transformations. Toutefois, ils continuent à collaborer. L’ex demeure caméraman et monte toutes les vidéos. Un peu plus tard dans l’après-midi, Aviva Rocks nous confiera qu’une cam-girl sans petit ami génère bien plus de chiffre d’affaires.

Comment un homme peut-il découvrir que vous êtes amoureuse?

C’est complexe. Certes, j’aime flirter, mais je ne montre pas volontiers mes sentiments.

Êtes-vous jalouse?

Dans certaines situations, je peux être jalouse. Si j’avais un compagnon, je n’aimerais pas qu’il regarde les autres femmes, toutefois, je trouverais sexy que les femmes le regardent.

La fidélité est-elle surestimée?

Je trouve que la fidélité est essentielle.

Faut-il avouer les aventures extraconjugales?

Oui.

Aviva Rocks à propos de ses rêves: «Je rêve d’être toujours heureuse dans dix ans, de vivre dans une maison qui m’appartient et de toujours travailler comme cam-girl.»
Aviva Rocks à propos de ses rêves: «Je rêve d’être toujours heureuse dans dix ans, de vivre dans une maison qui m’appartient et de toujours travailler comme cam-girl.»
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Au fait, comment devient-on cam-girl?

Il faut posséder un ordinateur, portable ou non, équipé d’une webcam. Il faut également aimer se montrer, savoir flirter avec les hommes et ne pas être trop prude.

Quand avez-vous eu des relations sexuelles pour la première fois devant une caméra?

Il y a six ans.

«Sex und Röschti, das isch s'Gröschti!» («Le sexe et les röstis, il n’y a rien de mieux!») chante Manuela Fellner, une spécialiste du schlager. Vrai ou faux?

Les röstis sont délicieux (rires).

Et le sexe?

Également.

En dehors du sexe, que connaissez-vous sur le bout des doigts?

Les chiens.

Le monde de la pornographie est-il honnête?

Non.

À qui faites-vous confiance?

À moi-même.

À quoi ressemble l’actrice porno typique?

Il n’y en a pas. Il y en a des petites, des grandes, des maigres, des grosses, d’autres avec des petites poitrines ou des fortes poitrines, il y a de tout.

Peut-on affirmer que le porno est désormais accepté comme partie intégrante de la culture du divertissement?

Je ne crois pas. Le porno est toujours tabou. En Espagne, tout le monde semble être plus ouvert vis-à-vis du sujet. En Suisse, j’entends toujours: «Oh, tu as vu comment elle gagne de l’argent? Tu crois qu’elle peut en vivre?»

Combien de films pornographiques avez-vous tourné? Avec combien d’acteurs avez-vous déjà couché?

Peu d’acteurs, cinq ou six. Quant aux films, je pense que j’ai mis en ligne 200 vidéos sur notre site Web, mais les plus anciennes n’y sont plus. Au total, je pense que je dois avoir filmé 500 clips.

Il faut le dire une bonne fois pour toutes, nous parlons ici d’argent, de beaucoup d’argent. C’est pourquoi Aviva Rocks produit elle-même ses vidéos depuis un certain temps déjà. Elle ne joue plus dans des productions étrangères, car selon elle, ce n’est plus du tout intéressant du point de vue financier.

Comment vous préparez-vous pour un tournage?

Je ne me prépare quasiment pas. Je réfléchis seulement au lieu de tournage, puis il suffit d’aller tourner la vidéo.

Avez-vous un rituel pré ou post tournage?

Une douche.

Conversation entre deux blonds: le rédacteur «Bluewin» Bruno Bötschi rend visite à l’actrice porno Aviva Rocks à Calpe, son nouveau lieu de résidence sur la Costa Blanca.
Conversation entre deux blonds: le rédacteur «Bluewin» Bruno Bötschi rend visite à l’actrice porno Aviva Rocks à Calpe, son nouveau lieu de résidence sur la Costa Blanca.
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Lisez-vous de la littérature pornographique?

Cela ne m’intéresse pas.

Qu’est-ce qui vous excite? La froideur ou la chaleur?

La chaleur. Néanmoins, je n’aime pas faire l’amour s’il fait trop chaud. Je n’aime pas transpirer. La température idéale pour le sexe se situe entre 20 et 25 degrés.

Êtes-vous déjà tombée amoureuse sur votre lieu de travail?

Non.

Avez-vous déjà été choquée?

Cela n’arrive plus.

Donc vous avez pu être choquée par le passé?

Avant de commencer à travailler en tant que cam-girl, je ne savais pas que l’homme pouvait être excité par toutes les parties du corps féminin.

Pouvez-vous confirmer que vous n’avez jamais participé à un gang bang?

Je confirme. Je ne le ferai d’ailleurs jamais. Coucher avec cinq, six personnes en même temps, ce n’est pas mon truc.

Jusqu’où êtes-vous prête à aller pour avoir davantage de succès et de reconnaissance en tant qu’actrice porno?

Je ne veux pas devenir plus célèbre. Les vidéos porno sont un travail annexe pour moi. Mon occupation principale, c’est d’être cam-girl, et pour cela je ne dois pas être célèbre.

Quel est votre principal objectif dans l’industrie pornographique?

Je veux que ma situation soit stable. Je veux me lever le matin et me réjouir d’allumer ma webcam.

Votre travail vous rend-il heureuse?

Très heureuse.

Où vous voyez-vous dans dix ans?

J’espère que je serai toujours heureuse, que je vivrai dans une maison que je possède et que je travaillerai toujours en tant que cam-girl.

Lors d’un entretien, vous avez parlé de suivre une formation pour devenir dominatrice.

J’ai fini par me rendre compte que je n’avais pas ça dans le sang. Il y a cinq ou six ans, cela me procurait du plaisir, mais à mesure que je vieillissais, je me suis rendu compte que je n’étais pas dans mon élément. Un jour, je me suis retrouvée dans un studio SM et j’ai senti que je n’étais pas au bon endroit. Je n’aime pas donner des ordres.

Est-il vrai que les films pornographiques deviennent de plus en plus durs?

C’est bien possible. En tant que cam-girl, je me rends également compte que les hommes demandent toujours plus de violence, de comportements extrêmes. Il ne fait aucun doute que certaines femmes répondent positivement à ces demandes. Pour ma part, les hommes savent ce qui ne passe pas avec moi.

Est-il vrai que votre ex-compagnon, Alain, était présent à chacun de vos tournages?

C’est la vérité. Bien que nous soyons séparés, il est toujours mon caméraman et monteur.

Lui arrive-t-il de participer?

Oui, lorsque c’est nécessaire. Mais il n’y est pas obligé si cela ne lui convient pas.

Avait-il un droit de veto relatif aux acteurs avec qui vous vous ébattiez devant la caméra?

Nous continuons à sélectionner les acteurs ensemble. Toutefois, la situation suivante ne s’est jamais produite. Je n’ai jamais dit: «Je veux absolument choisir celui-ci.» Et lui de me répondre: «Non, pas lui.» Nos choix se portent sur les mêmes hommes.

Que voulez-vous encore essayer devant la caméra?

Avec deux femmes, ça me plairait.

Aviva Rocks à propos de ses partenaires: «Je n’ai encore jamais tourné avec un acteur que je trouvais absolument magnifique. Faire des vidéos est mon travail. Le plus important, c’est que l’acteur ait un beau pénis.»
Aviva Rocks à propos de ses partenaires: «Je n’ai encore jamais tourné avec un acteur que je trouvais absolument magnifique. Faire des vidéos est mon travail. Le plus important, c’est que l’acteur ait un beau pénis.»
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Êtes-vous perturbée par le fait que les hommes vous considèrent comme un objet sexuel car vous êtes une actrice pornographique?

Non, cela me plaît. J’aime beaucoup cela.

Vous a-t-on déjà forcé à faire quelque chose lors d’un tournage?

Cela ne s’est jamais produit.

Y a-t-il des choses que vous faites dans les films, mais que vous ne faites pas dans le privé?

Je ne fais que des choses qui me font plaisir dans mes vidéos.

Prenez-vous des drogues en raison de votre de travail?

Non, mais j’aime boire un verre de mousseux après le tournage.

Le viagra est-il répandu?

Sur les productions porno, c’est tout à fait normal.

Le verre de sangria semble faire de l’effet et c’est une bonne chose. Le journaliste garde le rythme, tout en restant détendu, et continue courageusement à parcourir son catalogue de questions. Jusqu’à présent l’actrice porno a beaucoup ri, mais attention, c’est maintenant qu’arrivent les questions réellement épineuses.

Que faites-vous si vous devez coucher avec un acteur que vous trouvez hideux?

Je n’ai pas encore tourné avec un acteur que je trouvais absolument magnifique. Faire des vidéos est mon travail. Le plus important, c’est que l’acteur ait un beau pénis.

D’une belle taille également?

Non pas grand, une taille normale suffit. De plus, s’il est trop imposant, ce n’est plus agréable pour moi. Enfin, l’acteur doit prendre soin de son hygiène.

Vous est-il déjà arrivé de tomber sur un partenaire à l’hygiène douteuse?

Je n’ai pas encore dû en renvoyer un sous la douche.

Avez-vous déjà dû vous mettre en congé en raison d’une vulve endolorie?

Pas encore heureusement.

Blanchissez-vous votre vulve?

Non.

Comment faire pour ne pas avoir mal lors des rapports anaux?

Bien détendre et nettoyer avant le rapport.

Que pensez-vous des utilisateurs qui mettent en ligne illégalement vos vidéos sur des sites porno?

Ils peuvent le faire, mon nom y est omniprésent.

Combien avez-vous gagné le mois dernier?

J’ai bien gagné ma vie.

De quoi parlez-vous avant et après un tournage avec vos collègues? Autrement dit: vous arrive-t-il d’avoir des conversations légères?

Nous parlons de choses tout à fait normales. Que fais-tu le week-end prochain? On va faire du shopping ensemble? On va manger un morceau? On cuisine quelque chose après le tournage? Nous ne parlons pas que de sexe.

Un acteur s’est-il déjà mal comporté envers vous?

Non.

Quel goût à le sperme?

Ça dépend, mais dans tous les cas, j’aime ça. Tout particulièrement quand l’homme boit de la bière et fume.

Avec ou sans capote?

Cela dépend avec qui. Au fond, je préfère ne pas en utiliser lorsque je tourne, mais la plupart du temps, je dois. Je préfère être extrêmement précautionneuse et donc en bonne santé.

Quelle fut votre pire MST?

La seule que j’aie jamais attrapée: la mycose vaginale. Mais ça, toutes les femmes l’attrapent au moins une fois dans leur vie.

Craignez-vous parfois d’être contaminée par le VIH?

Oui. C’est pourquoi je préfère être doublement prudente et utiliser un préservatif si je viens tout juste de rencontrer un acteur.

Quel fut le tournage le plus étrange ou inhabituel?

C’était à l’aéroport de Zurich. Il s’agit d’une de mes toutes premières vidéos. À l’époque, j’ai dû faire une fellation à un acteur sur les toilettes, puis j’ai dû courir à travers l’aéroport en montrant mes seins de temps à autre.

Que cela vous a-t-il apporté?

C’était tout simplement divertissant. Mais j’étais encore jeune et bête à l’époque. Aujourd’hui, je ne referai pas la même chose (rires).

Courageuse Aviva Rocks. C’est très sympathique de sa part de continuer à sourire. Mais restons sous la ceinture, avec toutefois quelques excursions occasionnelles dans des contrées plus réfléchies.

Vous vouliez également tourner un film pornographique dans le Palais fédéral de Berne. Ce projet a-t-il vu le jour?

Après le tournage dans l’aéroport, nous avons décidé de ne pas mettre en œuvre ce projet. J’aime le sexe hors de chez moi, mais de préférence sans caméra et surtout pas si quelqu’un me regarde en action.

Rocco Siffredi qualifie son pénis de «diable», car selon lui, lorsque le sexe prend le contrôle, on devient accro, avec tous les risques associés. Êtes-vous dépendante au sexe?

Je ne suis pas dépendante, mais j’aime le sexe. Lorsque je n’ai pas eu de relations sexuelles depuis un moment, je suis irritable. Le pire toutefois, c’est quand je n’ai pas reçu d’injection de Botox ou d’acide hyaluronique depuis un moment.

Pourquoi?

Le sexe nous aide à nous sentir bien. Mais le sexe ne rend pas plus beau. Ainsi, lorsque l’on m’injecte de l’acide hyaluronique ou du Botox, je redeviens belle.

J’énonce quatre citations estampillées Aviva Rocks et vous me dites leur signification: «Les Allemands aiment les dialectes explicites.»

Les hommes allemands aiment lorsque je parle Suisse allemand derrière ma webcam. Bien qu’ils ne comprennent pas tout, ils sont toutefois excités.

«Les actrices pornographiques ont la tâche plus facile que les hommes, il nous est toujours possible de faire semblant.»

En tant que femme, il est toujours possible de jouer la comédie en matière de plaisir et d’orgasme. L’homme, quant à lui, doit être excité, sinon il n’aura pas d’érection et le tournage ne pourra pas avoir lieu.

«Une actrice porno stupide ne gagne pas assez d’argent pour en vivre.»

Il faut une certaine intelligence, sinon la femme ne sait pas comment se vendre et ne sait pas s’y prendre avec les acteurs. L’intelligence et la sympathie ont beaucoup en commun.

«Je n’aime pas quand les hommes et les femmes s’embrassent dans les films pornographiques, je veux que ça passe tout de suite aux choses sérieuses.»

Les hommes et les femmes ne devraient que baiser. Je n’aime pas les vidéos de câlins. En revanche, j’aime quand deux femmes s’embrassent.

Sans préliminaires et baisers, est-il toujours possible de raconter une histoire?

Si, si. Même sans baisers, il y a toujours quelque chose à raconter.

Aviva Rocks à propos de ses transformations: «Je ne veux plaire à personne. La seule personne qui doit se sentir bien, c’est moi-même, lorsque je me regarde dans le miroir le matin.»
Aviva Rocks à propos de ses transformations: «Je ne veux plaire à personne. La seule personne qui doit se sentir bien, c’est moi-même, lorsque je me regarde dans le miroir le matin.»
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Lorsque vous faites l’amour dans votre vie privée, aimez-vous les câlins?

Oui.

Comment arrivez-vous à différencier le sexe professionnel et privé?

C’est très facile. L’un me procure des sentiments, l’autre non. Certes, je suis excitée, mais je ne ressens pas d’émotions.

C’est inimaginable pour moi.

Je sais, c’est pourquoi tout le monde n’est pas acteur porno.

Votre position préférée devant la caméra?

Ça dépend de mon humeur. Parfois, j’ai tant d’énergie que je veux absolument être au-dessus, à d’autres moments, je préfère être en-dessous.

En privé?

69.

Votre vie sexuelle privée s’est-elle améliorée depuis que vous travaillez dans le secteur du porno?

Oui, car je connais mieux mon corps et je sais précisément ce que je veux.

En tant que femme avec beaucoup d’expérience, vous devez le savoir: quel est le meilleur moyen d’atteindre l’orgasme?

Ce qui fonctionne le mieux pour moi, c’est quand le pénis est dans le vagin et que le clitoris est stimulé simultanément. Avec un doigt ou un vibromasseur, ça n’a pas d’importance.

Votre devise sur votre compte Instagram est la suivante: "Life in plastic it's fantastic."

Absolument. Dans mon cas, plus je suis artificielle, plus je suis heureuse et satisfaite, car je me rapproche de mon idéal de beauté.

D’où vient ce désir?

Lolo Ferrari, comme je le disais, me fascinait lorsque je n’étais qu’un enfant. Tout particulièrement sa grosse poitrine. Naturellement, à l’époque, je ne savais pas que j’aurais la possibilité de l’imiter à l’avenir. Je n’avais également pas conscience que je pourrais me le payer. Car il faut savoir que c’est un hobby extrêmement onéreux.

Aviva Rocks est dans une phase de transformation en bimbo. Son objectif est de ressembler à une poupée Barbie. Idéalement, toutes les parties de sont corps doivent sembler artificielles.

Votre définition d’une belle poitrine?

Grosse et siliconée. Au mieux, un format XXL.

Quelle taille faisait votre poitrine avant vos opérations?

Entre un gros B et un petit C.

Aujourd’hui?

K.

Qui avez-vous serré contre vous la dernière fois?

Mon ex-compagnon, car il devait endosser le rôle d’acteur.

Heidi Klum a donné des petits noms à ses seins, Hanz et Franz, Michelle Hunziker parle des jumelles Kessler. Avez-vous baptisé votre poitrine?

Non.

Selon vous, quelle est la plus belle partie de votre corps?

Ma poitrine.

Combien de fois avez-vous subi une augmentation mammaire?

Seulement trois fois.

Est-ce douloureux?

Les deux premières augmentations mammaires ne m’ont pas causé de douleur, la troisième en revanche, m’a fait très très mal. Pendant les quatre premières semaines, j’avais du mal à respirer et il fallait que l’on m’aide pour me lever.

Aimez-vous la douleur?

Se faire opérer équivaut à un déluge d’adrénaline. Après l’opération, je me dis: «Wow, c’est beau!», et j’ai envie d’aller encore plus loin et de faire une autre opération.

Vous allez poursuivre les opérations?

Je réfléchis actuellement à une quatrième augmentation mammaire. Mais il y a aussi d’autres opérations que je veux faire. Je ne suis loin d’avoir fini mes modifications corporelles.

Quelles opérations avez-vous déjà subies?

Deux réductions du nez, un lifting du front, plusieurs injections dans les lèvres, le menton et les joues. J’adore le plastique par-dessus tout. Je trouve que j’ai ainsi l’air bien plus naturelle. Je trouve que mes lèvres sont trop petites et mon cul aussi.

Aviva Rocks trépigne d’impatience à l’idée de se faire à nouveau injecter du Botox et de l’acide hyaluronique. Cet été toutefois, elle doit respecter une pause involontaire plus longue que prévue, en raison de la chaleur.

Que disent vos pairs de vos transformations?

Je ne cherche pas à plaire aux autres. Je dois simplement me sentir bien lorsque je me contemple dans le miroir le matin.

Embrasser avec des lèvres botoxées est-ce plus excitant?

J’ai exactement la même sensation qu’avant. Toutefois, je me sens mieux avec mes lèvres actuelles, c’est la raison pour laquelle je préfère cet état des choses.

Y a-t-il d’autres avantages à se faire botoxer les lèvres?

Les hommes ressentent plus de plaisir lors d’une fellation.

Une de mes amies a prétendu que les femmes se font opérer les lèvres car les hommes ont ainsi l’impression de pénétrer un vagin lors d’une fellation.

(Rires) Je ne connaissais pas cette théorie.

Quel type de film regardez-vous en privé?

Depuis que je tourne des films porno moi-même, je n’en regarde plus. Le plus souvent je visionne des films afin de stimuler mon inspiration. J’aime les films d’angoisse et d’horreur. J’aime aussi le gore.

Que pensent vos parents de votre occupation professionnelle?

Au début, ils étaient sceptiques. Au fil du temps, ils ont été conquis. Naturellement, ils voulaient tout savoir du quotidien d’une cam-girl. Je leur ai tout expliqué. Depuis, ils n’ont plus de d’inquiétude relative à mon activité.

Lequel de vos films offririez-vous à votre mère à l’occasion de son anniversaire?

Aucun (rires).

Que pense Dieu de votre job?

Je pense qu’il n’existe pas, donc il ne peut rien penser.

Le journaliste de «Bluewin» Bruno Bötschi s'adonne régulièrement à ce jeu de questions-réponses avec des célébrités dans le cadre de sa chronique «Bötschi questionne». Il dispose d'une grande expérience en matière d'entretiens. Il écrit pour le magazine «Schweizer Familie» depuis de nombreuses années la série «Traumfänger» (l'attrape-rêve). Ainsi, il a demandé à plus de 200 personnalités quels étaient leurs rêves d'enfant. Le livre compilant tous ces entretiens a été publié par Applaus Verlag à Zurich. Il est disponible dans toutes les librairies.
Le journaliste de «Bluewin» Bruno Bötschi s'adonne régulièrement à ce jeu de questions-réponses avec des célébrités dans le cadre de sa chronique «Bötschi questionne». Il dispose d'une grande expérience en matière d'entretiens. Il écrit pour le magazine «Schweizer Familie» depuis de nombreuses années la série «Traumfänger» (l'attrape-rêve). Ainsi, il a demandé à plus de 200 personnalités quels étaient leurs rêves d'enfant. Le livre compilant tous ces entretiens a été publié par Applaus Verlag à Zurich. Il est disponible dans toutes les librairies.
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