Transports publics Un pas vers une communauté tarifaire valaisanne

zd, ats

14.5.2024 - 11:17

Le parlement cantonal fait un pas vers une communauté tarifaire valaisanne pour les transports publics. Il a demandé mardi au Conseil d'Etat de se pencher sur la création d'une telle structure (photo d'illustration).
Le parlement cantonal fait un pas vers une communauté tarifaire valaisanne pour les transports publics. Il a demandé mardi au Conseil d'Etat de se pencher sur la création d'une telle structure (photo d'illustration).
ATS

Le Grand Conseil valaisan veut faciliter la création d'une communauté tarifaire pour l'utilisation des transports publics au sein du canton. Il a chargé mardi le Conseil d'Etat, via un postulat, de réfléchir à une solution allant dans ce sens.

Ce genre de réseau est «très avantageux pour les usagers et les touristes, par leurs tarifs et surtout grâce à un billet unique valable avec toutes les sociétés de transports publics», relève le postulat issu des rangs de l'UDC, du PS, du Centre et des Vert-e-s. Les intérêts de communautés tarifaires sont «indéniables» parce qu'elles permettent «plus d'aisance et moins de complications», tout en encourageant l'utilisation des transports publics.

Par 107 voix contre 20, le parlement a suivi. Le postulat a été transmis au Conseil d'Etat pour réponse.

Le Centre du Haut-Valais était contre. En 2003, une étude a conclu que l'introduction d'une communauté tarifaire en Valais n'était pas judicieuse, car elle comprendrait plus de 100 zones différentes et perdrait les usagères et usagers, a détaillé la formation pour qui l'idée est «disproportionnée et plus d'actualité, au vu des outils développés par les CFF». De plus, la Confédération ne soutient plus ce genre de projet, et le Valais devrait donc en soutenir seul les coûts, a-t-elle argué.

«Intérêts indéniables»

Le canton de Vaud a développé une communauté tarifaire de plus de 100 zones sur ses trois cents communes, a néanmoins illustré le PS. Et de rappeler que le Valais est le seul canton romand à ne pas disposer d'un tel réseau.

Il s'agit aussi de «mettre autour d'une table les acteurs transports publics. Il y a actuellement beaucoup de projets d'agglomération et chacun est en train de réfléchir à son petit système», a abondé l'UDC. Si le canton ne «prend pas les devants, on risque de se retrouver avec des systèmes différents pour aller de Martigny à Sion».

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