ValaisConseil d'Etat: Le Mitte Oberwallis lance Franziska Biner
zd, ats
20.11.2024 - 08:57
Le comité directeur du Centre du Haut-Valais (die Mitte Oberwallis) lance Franziska Biner dans la course au Conseil d'Etat valaisan. La candidature de la députée au Grand Conseil et vice-présidente de Zermatt doit encore être entérinée par l'assemblée générale du parti.
Keystone-SDA, zd, ats
20.11.2024, 08:57
ATS
Âgée de 38 ans et originaire de Zermatt, Franziska Biner est architecte diplômée de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Elle préside le Centre du Haut-Valais depuis 2018. Députée au Grand Conseil et membre de la commission de gestion, Franziska Biner dispose d’une expérience parlementaire et d’une bonne connaissance de l’administration cantonale.
Avec cette candidature, le Centre du Haut-Valais «souhaite à nouveau assumer des responsabilités gouvernementales et participer activement à l'avenir du canton», indique mardi soir le comité du parti dans un communiqué. L'assemblée générale aura lieu le 17 décembre.
Une volonté justifiée, estime le parti qui rappelle avoir «le plus grand nombre d'électeurs dans le Haut-Valais» et ne pas avoir été représenté au Conseil d'État depuis le mandat de Jean-Michel Cina qui s'est terminé en 2017. Il y a huit ans, il avait «volontairement renoncé à proposer une candidature pour le Conseil d'État en faveur de Roberto Schmidt», afin de ne pas mettre en péril le deuxième siège haut-valaisan, ajoute-t-il.
Deux départs
Les élections cantonales valaisannes sont prévues en mars. Tous les élus ont déjà fait savoir leurs intentions. Roberto Schmidt, qui est issu d'une autre branche centriste haut-valaisanne, le Centre social-libéral, a annoncé qu'il ne se représenterait pas pour un troisième mandat. De même que le PLR Frédéric Favre.
Le Centriste Christophe Darbellay et le socialiste Mathias Reynard ont fait part de leur intérêt à repartir pour un nouveau mandat. Leurs candidatures doivent encore être adoubées officiellement par leurs partis respectifs, tandis que l'UDC du Haut-Valais a déjà lancé dans la course son conseiller d'Etat Franz Ruppen.