«Je pense que oui»Biden affirme qu'il aurait pu gagner la présidentielle américaine
ATS
9.1.2025 - 01:07
Le président américain Joe Biden a assuré dans un entretien diffusé mercredi par USA Today qu'il aurait pu être réélu en novembre s'il était resté dans la course à la Maison-Blanche. Il a cependant admis ne pas savoir s'il aurait pu terminer ce second mandat.
Keystone-SDA
09.01.2025, 01:07
09.01.2025, 06:16
ATS
«Je pense que oui», a répondu le dirigeant démocrate de 82 ans à la question de savoir s'il aurait pu gagner la présidentielle de novembre face à Donald Trump, ajoutant s'appuyer sur des sondages, mais sans donner plus de détails.
«Quand [Donald] Trump s'est présenté, j'ai vraiment cru que j'étais le mieux placé pour le battre. Mais je ne voulais pas non plus être président à 85 ou 86 ans. J'ai donc évoqué le fait de passer le relais», a-t-il affirmé.
«Je ne sais pas [...] jusque-là, ça va. Mais qui sait ce que je serai quand j'aurai 86 ans?», a ajouté M. Biden, qui sera remplacé le 20 janvier par le milliardaire républicain, élu en novembre face à la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris.
Grâces préventives
Cette dernière avait remplacé Joe Biden au pied levé après l'annonce en juillet de son retrait de la course à la Maison-Blanche, à la suite d'un débat désastreux à la fin juin face à Donald Trump qui avait soulevé nombre de questions sur son acuité mentale et son âge.
Interrogé sur ses regrets, Joe Biden n'a pas évoqué ce débat, mais a parlé de la désinformation, citant par exemple le lien fait par Donald Trump entre l'immigration illégale et l'attaque à la voiture-bélier de la Nouvelle-Orléans qui a fait au moins 14 morts le 1er janvier. Il a également mentionné la lenteur des projets d'infrastructures.
Le président sortant a aussi confié à USA Today avoir demandé à Donald Trump après l'élection de ne pas s'en prendre à ses ennemis présumés, l'avertissant qu'il n'était pas dans son intérêt «d'essayer de régler ses comptes». Donald Trump n'a pas répondu, d'après lui.
Joe Biden a confirmé qu'il envisageait des grâces préventives pour des personnes susceptibles d'être dans le collimateur du prochain président, tout en affirmant ne pas avoir pris la décision.