Tentative d'assassinat présumée Le suspect «n'a pas tiré» avant de prendre la fuite, affirme le Secret Service

hl

16.9.2024 - 23:38

Le suspect arrêté dans l'enquête sur la tentative d'assassinat présumée contre Donald Trump «n'a pas tiré», a affirmé lundi le directeur par intérim du Secret Service. Il n'avait pas l'ex-président américain en ligne de mire, a-t-il ajouté.

Présenté à un juge lundi, Ryan Wesley Routh s'est vu signifier des inculpations de détention illégale d'arme en raison de son casier judiciaire et de possession d'une arme au numéro de série effacé.
Présenté à un juge lundi, Ryan Wesley Routh s'est vu signifier des inculpations de détention illégale d'arme en raison de son casier judiciaire et de possession d'une arme au numéro de série effacé.
KEYSTONE

«Nous n'avons aucune information pour le moment selon laquelle il aurait agi avec l'aide de quelqu'un d'autre», a par ailleurs indiqué lors d'une conférence de presse au bureau du shérif du comté de West Palm Beach, en Floride (sud-est), l'agent du FBI (police fédérale) en charge de l'enquête, Jeffrey Veltri.

Repéré par un agent du Secret Service qui a constaté qu'il était armé et a ouvert le feu sur lui, «le suspect, qui n'avait pas de ligne de mire sur l'ancien président, a pris la fuite. Il n'a pas tiré», a déclaré Ronald Rowe le directeur ad interim du Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, Ronald Rowe.

«Le suspect n'a même pas été sur le point d'effectuer un tir et nous l'avons appréhendé et présenté à la justice», s'est félicité le shérif, Ric Bradshaw.

Douze heures dans le club de golf

Selon les conclusions réalisées à partir du bornage de son téléphone, il aurait passé près de 12 heures aux environs du club de golf de Donald Trump avant d'être repéré.

Présenté à un juge lundi, Ryan Wesley Routh, un Américain pro-ukrainien de 58 ans, que l'AFP avait interviewé en 2022 à Kiev où il s'était rendu en soutien aux Ukrainiens, s'est vu signifier des inculpations de détention illégale d'arme en raison de son casier judiciaire et de possession d'une arme au numéro de série effacé.

Outre ces charges, passibles respectivement de peines maximales de 15 ans et cinq ans de prison, il devrait faire l'objet d'autres poursuites. Sa prochaine comparution, sur son maintien en détention, a été fixée au 23 septembre et sa mise en accusation formelle une semaine plus tard.

hl