«Code éthique enfreint» La Lazio fait le ménage après son fauconnier exhibionniste

AFP

14.1.2025

La Lazio fait le ménage après la retentissante affaire de son fauconnier qui a montré son sexe sur les réseaux sociaux. Elle ne recourra plus aux service du médecin qui lui a implanté une prothèse pénienne, a annoncé mardi son président-propriétaire.

Le fauconnier de la Lazio a été remercié après avoir montré son sexe sur les réseaux sociaux.
Le fauconnier de la Lazio a été remercié après avoir montré son sexe sur les réseaux sociaux.
IMAGO/Goal Sports Images

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«En moins d’une heure, j’ai mis fin à notre association avec (le fauconnier) Juan Bernabè, puis avec le chirurgien-andrologue Gabriele Antonini», a expliqué à des journalistes Claudio Lotito selon des propos rapportés par l'agence AGI.

«Ils ont enfreint le code éthique qui régit la Lazio (...) Je n'ai pas raté une seule messe en 67 ans, je me comporte de façon irréprochable à tous les niveaux. Je me bats pour le changement et les valeurs et ils se comportent comme cela ?», a regretté Lotito qui est aussi sénateur italien (centre-droit).

Lundi, la Lazio, dont l'aigle est le symbole, a annoncé qu'elle se séparait du fauconnier qui, avant chaque match à domicile, faisait voler un aigle au-dessus de la pelouse et des tribunes du Stade olympique, pour avoir publié des photos de son sexe et de son intervention après la pose par le docteur Antonini d'un implant pénien pour améliorer sa vie sexuelle.

«Pour moi, la nudité est quelque chose de normal»

«J'aime le sexe (...) Pour moi, la nudité est quelque chose de normal, car j'ai grandi dans une famille naturiste et avec un esprit ouvert. Je ne comprends pas qu'on présente cette photo comme de la pornographie», s'était justifié ensuite Bernarbè, un musculeux Espagnol de 56 ans qui travaillait pour la Lazio depuis quinze ans.

Il avait été suspendu pendant quelques semaines par la Lazio en 2021 pour avoir fait, après un match de championnat, un salut fasciste et crié «Duce, Duce» en direction des tribunes occupées par des ultras de la Lazio, dont certains ne cachent pas leur admiration et nostalgie pour Benito Mussolini et le régime fasciste.