Revue de presseClimat d’intimidation anti-israélien à l'EPFL, le PS et l'UDC unis pour sauver l’acier suisse
bas, ats
17.11.2024 - 08:11
Le conflit au Proche-Orient qui continue de faire des vagues à l'EPFL, mais aussi une alliance inattendue pour sauver les aciéries suisses et le harcèlement dont a été victime l'ancien directeur de Credit Suisse Tidjane Thiam font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations:
17.11.2024, 08:11
17.11.2024, 08:14
ATS
EPFL: un climat d’intimidation anti-israélien
Un climat d'intimidation règne à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) à l'encontre les étudiants ainsi que les employés juifs et israéliens, dénonce une lettre signée par 80 personnes et relayée par Le Matin Dimanche. La missive de 30 pages, intitulée «Extrémisme potentiel et enseignement tendancieux», a été remise à la direction de l'EPFL. Elle dénonce la présence d'étudiants agressifs, de professeurs activistes solidaires de ces agissements et de conférenciers propageant une vision unilatérale du conflit au Proche-Orient. «Les organisations dites propalestiniennes qui agissent actuellement sur le campus de l'EPFL ne sont pas propalestiniennes, mais plutôt anti-israéliennes», est-il écrit dans la missive. L'université de Lausanne voisine a déposé une plainte pour déprédations et délation il y a quelques jours. Les mesures de sécurité ont été renforcées.
PS et UDC s'allie pour sauver l’acier suisse
Le PS et l'UDC s'allie pour sauver l'industrie sidérurgique suisse, révèle la NZZ am Sonntag. Les conseillers nationaux Roger Nordmann (PS/VD) et Christian Imark (UDC/SO) s'engagent en faveur des aciéries en grande difficulté Stahl Gerlafingen (SO) et Swiss Steel à Emmenbrücke (LU), afin de préserver les emplois et l'importance stratégique de la production d'acier en Suisse. Tous deux membres de la commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE), ils proposent de réduire les coûts élevés de l'électricité par des rabais échelonnés pour l'utilisation du réseau. La commission doit débattre de ce plan de sauvetage lundi. L'usine d'aluminium valaisanne Novelis devrait être incluse dans le plan.
Tidjane Thiam a reçu de nombreux messages menaçants en 2016, alors qu'il était directeur du Credit Suisse, indique la NZZ am Sonntag. Le journal dit avoir renoncé à les reproduire en raison des menaces et des insultes très nombreuses. L'auteur des messages était un ancien collaborateur du groupe d'assurance Prudential, où travaillait M. Thiam avant son poste dans la banque suisse. L'homme s'en prenait également à M. Thiam sur Internet en le diffamant sous forme de faux profils sur des sites douteux. Même l'autorité de surveillance du marché financier suisse (FINMA) a reçu une lettre du harceleur, indiquant que Credit Suisse avait «désormais un chef criminel». Plusieurs enquêtes ont été lancées par la FINMA, qui a conclu que l'homme souffrait de troubles psychiques. Tidjane Thiam a fait surveiller le harceleur lorsqu'il travaillait au Credit Suisse. Ce dernier est décédé avant que l'affaire ne soit portée devant la justice.
Cryptomonnaies: 11% des Suisses ont franchi le pas
Onze pour cent des Suisses ont investi dans des devises numériques, rapporte la SonntagsZeitung, en se référant à un sondage de la Haute école de Lucerne (HSLU). Mais 6% des personnes interrogées se sont déjà retirées du marché. Ce sont surtout les hommes et les jeunes générations qui investissent dans les cryptomonnaies. Deux personnes sur cinq nées entre 1980 et 1995 possèdent des monnaies numériques et 13% de celles nées de 1996 à 2010, contre seulement 4% des baby-boomers (1946-1964). Seule une personne sur sept effectue des transactions actives ou avec des sommes importantes. Selon l'auteur de l'étude, Andreas Dietrich, le potentiel de croissance du marché est limité, car l'intérêt des non-investisseurs reste faible et le scepticisme élevé.
Le crochet a le vent en poupe
Toujours plus de jeunes adoptent le crochet en Suisse, relate Le Matin Dimanche, soulignant que, sur les réseaux sociaux, crochet et tricot comptabilisent des millions de vues. «Les jeunes représentent une part en forte croissance des ventes de produits de tricot et de couture», indique dans le journal Alex Hämmerli, porte-parole de Galaxus, plus grand détaillant de vente en ligne de Suisse. En 2023, les 25-34 ans sont ceux qui ont acheté le plus de matériel de tricot et de couture, ajoute le porte-parole. Même constat cette année, avec près de 40% des acheteurs âgés de moins de 34 ans.
Viande, poisson... : Migros met fin aux disparités de prix
Migros veut renoncer à la différenciation de prix pour les mêmes produits dans ses magasins dans le cadre de sa nouvelle stratégie de prix, écrit la SonntagsZeitung. «Il est important pour nous que nos clientes et clients bénéficient de prix aussi attractifs dans tous les supermarchés de Zurich et de Suisse», précise dans le journal une porte-parole du géant orange. Les différences de prix peuvent être particulièrement importantes pour les produits frais, la viande et le poisson. Dans certaines filiales, notamment dans la coopérative régionale de Zurich, ces produits étaient plus chers. Une comparaison des prix effectuée par le journal des consommateurs Saldo a révélé que la majoration s'y élevait en moyenne à 7,5%. Il y avait également des magasins plus chers dans la coopérative Migros de Bâle, où la majoration atteignait 10%, selon Saldo.
Swiss: la moitié des pilotes à temps partiel
Près d'un pilote sur deux (45%) de la compagnie aérienne Swiss travaille à temps partiel, constate la NZZ am Sonntag. Il y a cinq ans, cette proportion était de 33%. De nombreux pilotes espèrent pouvoir ainsi mieux concilier leur vie privée et leur horaire de travail. Chez Lufthansa, dont Swiss est une filiale, il est possible de planifier de manière contraignante des jours de congé importants. Chez Swiss, en revanche, cette possibilité n'existe pas. Selon Thomas Steffen de l'association de pilotes Aeropers, c'est la raison pour laquelle les pilotes et la direction sont en conflit. Le personnel de cabine critique également un manque de planification de la part de Swiss.