Afrique du Sud Harry et Meghan dénoncent les violences faites aux femmes

En Afrique du Sud, Harry et Meghan dénoncent les violences faites aux femmes

Le prince Harry et son épouse Meghan, le 14 juillet 2019 à Londres

Photo: AFP/Archives

Le prix Nobel de la paix Desmond Tutu le 27 avril 2019 au Cap

Photo: AFP/Archives

La princesse Diana à Luanda le 13 janvier 1997, quelques mois avant sa mort

Photo: AFP/Archives

Une des photos officielles du baptème de Archie, le fils du duc et de la duchesse de Sussex, Harry et Meghan, le 6 juillet 2019 au château de Windsor

Photo: SUSSEXROYAL/AFP/Archives

En Afrique du Sud, Harry et Meghan dénoncent les violences faites aux femmes

Le prince Harry et son épouse Meghan, le 14 juillet 2019 à Londres

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Le prix Nobel de la paix Desmond Tutu le 27 avril 2019 au Cap

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La princesse Diana à Luanda le 13 janvier 1997, quelques mois avant sa mort

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Une des photos officielles du baptème de Archie, le fils du duc et de la duchesse de Sussex, Harry et Meghan, le 6 juillet 2019 au château de Windsor

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Le prince Harry et son épouse Meghan ont entamé lundi une tournée en Afrique australe de dix jours, en dénonçant dans un township d'Afrique du Sud les violences faites aux femmes, au cœur de l'actualité dans ce pays.

Le duc et la duchesse de Sussex sont arrivés au Cap (sud-ouest) lundi à la mi-journée avec leur bébé Archie, âgé de 4 mois, pour la première visite officielle en famille.

A peine débarqués, Harry et Meghan se sont rendus, sans leur fils, dans le township de Nyanga, où ils ont assisté à un atelier d'autodéfense proposé à des jeunes filles.

Le fléau de la violence contre les femmes secoue l'Afrique du Sud, où 110 viols sont recensés chaque jour et où 30 femmes ont été tuées par leur conjoint durant le seul mois d'août. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé la semaine dernière un plan d'urgence.

«Je voulais m'assurer que la première visite en famille (...) se concentre sur les défis importants que doivent relever des millions de Sud-Africains», a déclaré Harry, accueilli à Nyanga par des chants, des danses et des pancartes proclamant «J'ai le droit de vivre en paix» ou «Unis pour les droits des enfants».

«Pour rebondir sur ce que votre président a dit la semaine dernière, aucun homme n'est né pour blesser des femmes (...) le cycle doit être cassé», a-t-il ajouté.

«Il s'agit de redéfinir la masculinité (...) Le changement arrive», a estimé le prince, en tenue décontractée – chemise en lin bleu ciel sur pantalon gris et baskets en toile.

Son épouse, très souriante, dans une robe portefeuille noire et blanche, a assuré que «le droit des femmes et des jeunes filles» était une cause qui lui tenait «à cœur».

'Comme une sœur'

«Lorsque les femmes sont valorisées, c'est la communauté toute entière qui fleurit», a ajouté la duchesse métisse, se présentant comme «une mère, une épouse, une femme, une femme de couleur et une sœur».

Récemment épinglés pour avoir effectué des voyages en jet privé, Harry et Meghan sont arrivés au Cap à bord d'un avion de ligne commerciale.

Lors de leur tournée de dix jours en Afrique australe, le prince se rendra aussi au Botswana, en Angola et au Malawi, tandis que son épouse restera en Afrique du Sud pour honorer plusieurs engagements.

Lundi après-midi, le duc et la duchesse, qui se définit comme «biraciale», doivent aussi se plonger dans l'histoire récente de l'Afrique du Sud, et son régime de l'apartheid officiellement aboli au début des années 1990.

Ils visiteront le musée du District 6, un quartier du Cap d'où 60.000 habitants de couleur ont été chassés dans les années 70 et relégués dans des «townships».

Temps fort de leur visite au Cap, ils rencontreront mercredi le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, 87 ans, l'une des personnalités incontournables de la lutte contre l'apartheid et proche du premier président sud-africain noir, Nelson Mandela, élu en 1994.

A compter de jeudi, le prince poursuivra sa tournée en solo dans la région.

Au Botswana, qui abrite un tiers des éléphants sauvages du continent, Harry s'intéressera à la protection de la faune.

Dans les pas de Diana

Le pays, réputé pour ses safaris de luxe, est aussi un lieu cher au couple. En 2016, «j'ai réussi à la persuader (Meghan) de venir me rejoindre au Botswana. Et on a campé sous les étoiles», avait raconté Harry à la BBC, à l'annonce de l'officialisation de leurs fiançailles.

Le prince se rendra ensuite en Angola pour marcher dans les pas de sa mère Diana, qui s'était engagée contre les mines antipersonnel en 1997, quelques mois avant sa mort dans un accident de voiture à Paris.

Harry, 35 ans, doit visiter un programme de déminage à Huambo (centre-ouest) et un hôpital qui soigne les victimes des mines.

Plus d'un million de ces engins ont été posés dans ce pays pendant les vingt-sept ans de sa guerre civile (1975-2002).

Le prince Harry poursuivra sa tournée par une escale au Malawi pour visiter des programmes de santé et de lutte contre le braconnage.

Le duc et la duchesse de Sussex concluront leur visite le 2 octobre en Afrique du Sud par une rencontre avec Graça Machel, l'épouse de feu Nelson Mandela, et un entretien avec le président sud-africain.

Il s'agit du deuxième voyage officiel du couple, après leur tournée dans le Pacifique l'an dernier, alors que Meghan était enceinte.

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