ProtocolePour Archie, Meghan et Harry ont choisi une nanny plutôt cool
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10.9.2019
Mariage, sorties, respect du protocole… Les deux couples princiers – Harry/Meghan et William/Kate – sont souvent comparés et pointés pour leur différences. Il en va de même pour l’éducation des enfants. Tout juste parents, le prince Harry et Meghan Markle ont récemment choisi pour s’occuper du petit Archie une nounou aux règles moins strictes que leurs congénères.
Une fois de plus, Harry et Meghan montrent qu’ils ne souhaitent rien faire comme les autres… Après un baptême en très petit comité et à l’abri des médias cet été, ils choisissent aujourd’hui de recourir aux services d’une nanny plutôt cool pour prendre soin de leur petit Archie. Une nourrice en tous cas moins à cheval sur les règles que celle engagée par William et Kate pour garder leurs enfants, rapporte «Gala». Quels sont ces principes éducatifs à propos desquels les deux couples princiers ne sont apparemment pas d’accord?
En public comme en privé, Harry et Meghan sont décidément moins enclins à suivre les règles protocolaires. Pour garder leur bébé Archie, ils ont récemment dû faire appel à une nounou. Jusque-là, rien d’anormal. Mais voilà que cette préoccupation a aussi été un moyen de se démarquer de William et Kate qui, pour leurs trois enfants, ont fait appel à une nanny bien différente. C’est en effet Maria Borello, diplômée de la prestigieuse école Norland College, un établissement connu pour sa rigueur et le respect des traditions, qui enseigne les bonnes manières à George, Charlotte et Louis.
Les parents d’Archie, eux, préfèrent que leur enfant grandisse dans des valeurs de liberté, un style bien éloigné de ce qui se fait d’habitude dans la famille royale. Pour eux, pas d’obligation pour cette employée de porter l’uniforme, une tenue plus décontractée serait même préférée par le jeune couple. Omid Scobie, un journaliste spécialisé dans la vie de la Couronne britannique explique à «Yahoo UK»: «Une des choses que Harry a dites était: “Je ne veux pas d’une femme en uniforme autour de mon enfant. Ce n’est pas Mary Poppins, nous allons avoir un foyer normal”». Une façon polie pour les jeunes parents d’envoyer balader les conventions…
Il faut savoir que les deux frères William et Harry ont, eux-mêmes, été constamment au contact d’une nanny, étant enfants. Ils savent donc à quel point le choix de l’employé(e) est important! «Une nourrice royale est certainement l’emploi le plus intime que vous puissiez occuper au sein de la famille royale, car elle est présente pour tout, au centre de la famille», rappelle aussi le commentateur Omid Scobie. Et pour cause, Harry et William sont toujours restés proches des femmes qui se sont occupé d’eux. Preuve en est avec Olga Powell, la nanny qui a vu grandir les deux princes et dont le décès, en 2012, a profondément affecté les frères, rapporte «Purepeople». Le duc de Sussex espère sans doute, à son tour, ainsi favoriser une relation de proximité et d’affection entre Archie et sa nanny attitrée.
Une vie normale, ou presque
Ce vent de liberté qui souffle dans le foyer de Harry et Meghan semble clairement choisi. Les parents d’Archie tiennent non seulement à ce que leur fils ait une vie aussi normale que possible, mais aussi à ce qu’il grandisse dans un univers ouvert. En cause, la double culture britannique et américaine dans laquelle le petit garçon va devoir se construire. Car Meghan Markle, en épousant Harry, puis en décidant d’avoir un enfant, n’a en effet jamais caché l’importance de transmettre elle aussi, à son fils, des principes éducatifs qui lui sont propres.
Moins de pression protocolaire ou de règles de bienséance, un quotidien plus banal… le premier enfant de Meghan et Harry est déjà bien plus protégé des médias, et reste ainsi à l’abri des caméras, des journalistes et du public. L’éducation du petit Archie devrait, pour sûr, s’avérer bien différente de celle de ses cousins.
William, Harry et Cie: les notes des membres de la famille royale
Le prince William sera roi un jour, quelles qu’aient été ses notes à son certificat de maturité. Mais comment le numéro deux dans l’ordre de succession au trône britannique s’en est-il réellement sorti à ses examens? Et qu’en est-il de sa famille?
Photo: Getty Images
Alors que les élèves suisses ont la maturité, les Britanniques passent l’examen appelé A-level. Les élèves sont évalués dans certaines matières de leur choix – dans l’idéal en gardant en tête les conditions d’accès à leur discipline de prédilection. Le prince William a choisi la géographie, l’art et la biologie.
Photo: Keystone
La biologie semble avoir été l’épreuve la plus difficile pour lui; il a réussi l’examen avec un C, une note qui équivaut chez nous à un 4. Bien qu’il ait eu sa meilleure note en géographie – un A (6) –, William a choisi un cursus plus proche de sa troisième matière d’examen, à savoir…
Photo: Keystone/EPA
… l’histoire de l’art: William a tout de même eu un B en art (5). Mais son intérêt pour la géographie l’a finalement emporté et au bout de deux ans, le prince a changé de cap pour entreprendre des études dans cette filière. Cette formation initiale interrompue a néanmoins servi.
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C’est en effet au cours de celle-ci que le prince William a fini par tomber amoureux de sa camarade d’études Kate Middleton qui, comme lui, s’était inscrite en histoire de l’art à l’université de St Andrews – mais qui, contrairement à lui, a terminé le cursus.
Photo: Keystone/The Middleton Family
Cette fille d’entrepreneurs a eu les notes qu’il fallait: elle a obtenu son A-level avec un A (6) en mathématiques et en arts et un B (5) en anglais.
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La duchesse Meghan était elle aussi considérée comme une élève assidue, même si ses résultats au SAT – le test utilisé pour l’admission aux universités américaines – n’ont pas été transmis. Dans tous les cas, elle a eu des notes suffisamment bonnes pour s’inscrire à l’université Northwestern à Evanston, dans l’Illinois.
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Elle y a non seulement brillamment étudié le théâtre et les relations internationales, mais elle a également acquis des connaissances dans une deuxième langue étrangère, l’espagnol. Elle avait déjà appris le français à l’école.
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Son mari, le prince Harry, était moins curieux à l’école. Contrairement à son frère – et à la plupart des autres diplômés anglais du A-level –, il n’a choisi que deux matières pour une formation approfondie: l’art et la géographie.
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L’ancien prince fêtard a tout de même eu un B (5) en art, mais seulement un D (3) en géographie. Harry a néanmoins brillé en sport, notamment dans les équipes de polo, de cricket et de rugby de son école. C’est donc logiquement qu’après son année sabbatique, il n’est pas allé à l’université, mais directement à l’armée.
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Le prince Charles aurait tant aimé aller à l’école comme ses fils plus tard à Eton. Mais son père, le prince Philip, a insisté pour envoyer l’héritier du trône à Gordonstoun, un internat réputé pour sa rigueur qu’il avait lui-même fréquenté. Une période que Charles aurait décrite un jour comme une «peine de prison».
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Lors de ses examens finaux, Charles a pourtant obtenu des résultats passables: il s’en est sorti avec un C (4) en français et un B (5) en histoire, sa discipline ultérieure à Cambridge.
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La princesse Diana a eu beaucoup de mal à l’école: dans le livre «Diana, chronique intime», la biographe Tina Brown la décrit comme une «élève moyenne» qui, malgré ses aptitudes en sport, manquait de «curiosité intellectuelle».
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En réalité, Diana a été recalée deux fois aux examens finaux en 1977. Par la suite, elle n’a tenu que trois mois à l’institut Alpin Videmanette de Rougemont (canton de Vaud).
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La princesse Eugenie s’est décrite autrefois comme une élève plus travailleuse qu’intelligente – un doux euphémisme, puisque la cousine du prince Harry et du prince William a tout de même obtenu d’excellentes notes.
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Eugenie a eu un A – la note maximale – en art et en littérature et un B (5) en histoire de l’art. Pourtant, sa candidature à l’université de Newcastle a été initialement rejetée. Ce n’est que lorsque son identité a été reconnue qu’elle a été autorisée à commencer ses études en littérature, en histoire de l’art et en politique.
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Sa sœur, la princesse Beatrice, n’a pas non plus à rougir de son examen de maturité: elle a obtenu un A (6) en art dramatique et un B (5) en histoire et en cinéma. Elle a ensuite poursuivi des études en histoire et en histoire des idées, qu’elle a achevées avec succès en 2011.
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Et la reine? Elle n’a pas de certificat de maturité – ni quoi que ce soit d’équivalent. Comme elle n’est jamais allée à l’école, Elisabeth II n’a jamais eu à passer d’examen. Au lieu de cela, elle a été préparée à son futur rôle chez elle.
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Cependant, il ne faut pas commettre l’erreur de la sous-estimer: «La reine était et est toujours très intelligente et curieuse», atteste la biographe Kate Williams. Selon cette dernière, elle fait preuve d’un esprit analytique et d’une mémoire extrêmement nette qui lui ont permis d’embarrasser un certain nombre de Premiers ministres.
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