Son cancer récidive Florent Pagny dévoile la façon dont il aimerait mourir

Alors qu'il avait annoncé se remettre de sa tumeur au poumon après un traitement efficace, le chanteur a révélé une bien triste nouvelle: de nouveaux examens montrent que la maladie reprend le dessus. Dans le magazine «Public», il évoque son désir de «mourir en vieil indien».

«J'ai passé un examen il y a très peu de temps, car je me suis retrouvé il y a une semaine avec une énorme quinte de toux. Ça m'a rappelé les débuts de cette histoire (...) Je suis allé faire des images, et elles ne sont pas terribles. Il y a un ganglion qui a fixé, ce qui fait qu'il y a des risques de métastases», a confié Florent Pagny le 5 mars lors d'une interview dans «Sept à Huit» sur TF1.

Une terrible nouvelle qui a ébranlé ses fans, mais aussi son quotidien, puisque l'interprète de «Savoir aimer» a dû quitter sa chère Patagonie pour revenir suivre un traitement à Paris. 

Selon les informations dévoilées ce 24 mars dans «Public», le chanteur serait «en bonne forme» grâce à ces nouveaux soins, plus élaborés que ceux disponibles dans son pays d'adoption, l'Argentine.

«Si j'ai la chance de devenir très vieux...»

Fidèle à lui-même, Florent Pagny veut absolument se requinquer pour donner des concerts au mois de juillet, lui qui avait dû interrompre sa tournée des 60 ans prévue l'an dernier.

Malgré les impératifs médicaux et quelque soient les résultats de sa chimio, l'artiste rebelle ne transige pas sur son désir de retourner en Patagonie en août. Il tient plus que tout à son havre de paix, où il profite du grand air en compagnie de sa femme Azucena et de leurs deux enfants Inca et Aël.

La suite? Nul ne peut la deviner, pas même le principal intéressé, qui ne sait pas comment sa maladie va évoluer. Mais Florent Pagny a une idée précise de la manière dont il aimerait tirer sa révérence: «Si j'ai la chance de devenir très vieux, (...) je peux avoir ce fantasme de finir ma vie retiré du monde et de mourir en vieil indien», a déclaré sur TF1 celui dont, décidément, personne n'aura la «liberté de penser».