Chronique TV «Watchmen»: pourquoi il faut regarder la nouvelle série d’HBO?

D'Elvire Küenzi

25.10.2019

Damon Lindelof, le créateur de «Watchmen», est connu pour avoir travaillé sur les séries «Lost» ou encore «The Leftovers».
Damon Lindelof, le créateur de «Watchmen», est connu pour avoir travaillé sur les séries «Lost» ou encore «The Leftovers».
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La nouvelle série événement d’HBO débarque enfin chez nous. Il est temps de plonger dans l’univers de Damon Lindelof, le créateur de cette fiction inspirée des célèbres comics books d'Alan Moore et Dave Gibbons.

Les super-héros ont le vent en poupe en cette fin d’année. «Joker» vient de sortir au cinéma, «Raising Dion» arrive sur Neflix et «Watchmen» sur OCS. A croire qu’on n’a jamais eu autant besoin de super-héros dans nos vies!

D’habitude, je ne suis pas très fan des univers des Comics et des Marvel mais depuis que j’ai vu «The Dark Knight» et «Joker», je comprends de mieux en mieux la fascination pour cet univers riche et noir (il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis).

Alors, quand j’ai vu que Swisscom TV et OCS offraient le premier épisode de «Watchmen», je me suis lancée et je ne le regrette pas du tout. Voilà pourquoi.

Le thème

La série commence fort en nous plongeant dans la nuit sanglante qui a vu un quartier noir de Tulsa être décimé par des suprémacistes blancs en 1921. Glaçant. D’autant plus quand on sait que l’événement s’est vraiment déroulé.

Ce flash-back nous permet de comprendre directement les enjeux et le thème de la série, des thèmes qui n’ont, d’après ce que j’ai pu lire dans différents articles, plus grand rapport avec les livres originaux (ce qui fait grincer des dents les puristes).

Un début accrocheur et un premier épisode qui pose les jalons pour la suite de l’intrigue: on va parler de guerres raciales.

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Even in the face of Armageddon...#ticktock

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Une héroïne badass

Les événements de «Watchmen» se déroulent 34 ans après l’intrigue de base dans le même monde et dans le même univers que ceux imaginés par Moore et Gibbons.

Très vite, on s’attache au personnage d’Angela Abar (Regina King), ancienne flic qui a démissionné après avoir échappée à un massacre organisé par l’extrême droite. Suite à cet acte de terrorisme qui visait les forces de l’ordre, tous les policiers dissimulent dorénavant leurs visages sous un masque jaune.

Soi-disant reconvertie en boulangère, Angela cache bien son jeu : sous les moules à cupcakes, elle cache son costume de super-héroïne et passe son temps à aider la police. La prestation de Regina King est à tomber et son rôle de justicière lui va comme un gant.

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There’s a guy in my trunk.

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Du rythme et un casting en or

Il est rare qu’une série me fasse rester dans mon canapé, loin de mon téléphone ou de mon ordinateur (j’ai toujours la sale habitude de faire 36 trucs en même temps). Lors du premier épisode de «Watchmen», je n’ai quasiment pas bougé. L’univers est riche, l’intrigue prenante, le rythme soutenu. On ne s’ennuie pas, on essaie de rester concentrés pour comprendre les enjeux et capter tous les détails de la série. Et même si on se demande bien pourquoi il pleut des calamars (une référence à l’univers de base, apparemment), on a envie de connaître la suite.

D’autant plus que le casting réunit Don Johnson, Jean Smart (que j’avais adoré en première dame dépressive dans «24 heures chrono») et surtout le grandiose Jeremy Irons.

Vous avez de la chance, Swisscom TV et OCS vous offrent le premier épisode jusqu’à mardi 29 octobre!

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Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
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