Roland-Garros 40 petites minutes sur le court : Iga Swiatek en mode express 

ATS

2.6.2024 - 12:11

Les organisateurs auraient certainement apprécié de pouvoir programmer Iga Swiatek sur le Court Philippe-Chatrier lors de l'interminable journée de samedi. La Polonaise n'a en effet mis que 40 minutes pour valider son ticket pour les quarts de finale dimanche matin.

La triple lauréate du tournoi parisien (2020, 2022, 2023) s'est imposée 6-0 6-0 en 8e de finale devant la Russe Anastasia Potapova (WTA 41), tombeuse de Viktorija Golubic au 2e tour. Elle n'a perdu que 10 points au total, dont 3 seulement sur son service, et n'a pas dû faire face à la moindre balle de jeu.

Iga Swiatek, qui avait dû écarter une balle de match face à Naomi Osaka au 2e tour, n'a lâché que neuf jeux au total sur l'ensemble de ses trois autres matches. Invaincue depuis désormais 16 matches après avoir triomphé successivement à Madrid et à Rome, elle abordera en totale confiance son quart de finale.

«J'étais très concentrée. Je ne regardais pas le score et je jouais mon jeu. C'est allé très vite, c'est assez étrange», a expliqué sur le court la Polonaise de 22 ans, qui affrontera en quart la Tchèque Marketa Vondrousova (WTA 6), lauréate de Wimbledon l'an dernier et finaliste à Paris en 2019, victorieuse 6-4 6-2 de la Serbe Olga Danilovic (WTA 125).

Coco Gauff ne perd aussi pas de temps

Coco Gauff, 3e mondiale et finaliste en 2022, n'a également mis que 60 minutes dimanche pour écarter l'Italienne Elisabetta Cocciaretto (51e) 6-1, 6-2, et rejoindre les quarts de finale. L'Américaine de 20 ans, vainqueur du dernier US Open, affrontera mardi la Tunisienne Ons Jabeur (9), qui a battu (6-4 6-4) la Danoise Clara Tauson (72e), pour tenter de se hisser en demi-finales.

Dimanche face à Cocciaretto, Gauff a survolé la première manche avant de devoir s'employer un peu plus pour maintenir l'Italienne sous sa coupe. Protégée contre le froid par un t-shirt à manches longues et un pull sans manches, l'Américaine a su accélérer et serrer son jeu pour s'éviter des sueurs froides face à la tentative de rébellion de l'Italienne.

Et elle s'est imposée sans trembler sur deux dernières dernière fautes directes de Cocciaretto (pour un total de 18).

ATS