Dopage Pourtant blanchi, Jannik Sinner n'est pas encore tiré d'affaire !

AFP

11.9.2024

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé mardi qu'elle n'avait pas encore décidé si elle allait faire appel ou non de la non-suspension du N.1 mondial du tennis Jannik Sinner. Son dossier est «toujours à l'étude».

Jannik Sinner, vainqueur dimanche l’US Open, 
Jannik Sinner, vainqueur dimanche l’US Open, 
KEYSTONE

AFP

Vainqueur dimanche de l'US Open, l'Italien, blanchi après deux contrôles positifs à un produit dopant (l'anabolisant clostébol), n'en a donc pas terminé avec cette affaire qui écorne son image. Le délai d'appel n'est pas dépassé, a précisé l'AMA qui a jusqu'à la fin du mois de septembre pour statuer.

L'organisation basée à Montréal a précisé qu'«en vertu du Code, le délai d'appel de l'AMA est de 21 jours après que toute autre partie a fait appel ou de 21 jours après réception du dossier, la date la plus tardive étant retenue». «Nous avons reçu le dossier la semaine dernière», a ajouté un porte-parole à l'AFP.

Jannik Sinner a subi en mars 2024 deux contrôles antidopage positifs à huit jours d'intervalle: le 10 mars durant le tournoi d'Indian Wells et le 18 mars hors compétition, mais juste avant le tournoi de Miami. Des quantités infimes de clostébol (anabolisant) ont été retrouvées dans ses urines.

L'Italien s'est défendu en expliquant avoir subi «une contamination par un membre de son staff, qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure», selon l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) qui a accepté sa défense et l'a officiellement blanchi fin août.

Le joueur a simplement perdu les points ATP et les gains du tournoi au cours duquel le contrôle positif a été acté. Sinner est devenu le premier N.1 mondial à s'imposer à Flushing Meadows chez les hommes depuis Rafael Nadal en 2017, et le premier italien à soulever le trophée à New York.