Il veut qu'à YB ça file droit Joël Magnin : «Les punitions ne seront pas pécuniaires»

ck, ats

18.10.2024 - 13:32

De retour sur le banc des Young Boys, Joël Magnin (53 ans) a pour mission de relever le club, lanterne rouge de Super League. Le Neuchâtelois va insister sur la confiance et la discipline.

Joël Magnin (au centre) est de retour à la tête d'YB.
Joël Magnin (au centre) est de retour à la tête d'YB.
KEYSTONE

SDA / ATS

Tenant du titre, YB a pris un départ catastrophique avec un seul succès en neuf matches de championnat. Quatre cartons rouges ont encore assombri le tableau. Cela a coûté son poste à Patrick Rahmen, pourtant arrivé cet été seulement.

Les dirigeants bernois ont rappelé Joël Magnin, comme déjà en mars après l'éviction de Raphaël Wicky. Son intérim avait été brillant, puisque le club avait décroché le doublé Coupe-championnat. Le technicien avait ensuite repris sa place d'entraîneur des M21.

«J'ai été surpris quand on m'a appelé pour me proposer de reprendre l'équipe (le 7 octobre/NDLR) et j'ai d'abord demandé l'accord de ma famille. Ma femme m'a dit de décider comme je voulais. La dernière fois, j'avais souvent mal dormi. Mais maintenant, la situation est différente, avec une constellation similaire: trois mois pour remettre l'équipe sur les bons rails. Heureusement, j'ai plus d'expérience et je dors mieux», a expliqué Magnin avant l'entraînement de jeudi.

Améliorer la discipline

«Nous avons évidemment analysé chaque domaine dans lequel les choses ne fonctionnent pas comme elles devraient», a dit l'entraîneur intérimaire. «La discipline est clairement un point que je veux aborder. Je pars du principe que cela va s'améliorer. J'ai préparé quelque chose que l'équipe ne sait pas encore. Ce que je peux dire, c'est que les punitions ne seront pas pécuniaires», a déclaré le Neuchâtelois.

«J'ai le sentiment que, de nos jours, les joueurs vivent très bien et qu'une amende n'a pas forcément d'effet. Il faut trouver d'autres moyens de punition. Une des mesures sera qu'un joueur en faute devra diriger un entraînement des M12 au Neufeld. Cela redonnera aussi quelque chose au club», a-t-il développé.

«Cela ne peut pas être pire»

«Quand je regarde le classement, au moins cela ne peut pas être pire! La dernière fois, j'avais repris l'équipe alors que nous étions en tête. Mais je suis convaincu qu'on va y arriver et qu'on va remonter. Sinon, je n'aurais pas accepté le job», assure Magnin.

«Comme la dernière fois, c'est beaucoup une question mentale. Les joueurs doivent à nouveau croire en eux, retrouver leur optimisme. On veut y aller pas à pas et commencer samedi. En tant qu'entraîneur de YB, c'est clair que l'équipe doit gagner. Pour commencer, il faut sortir de cette situation. On parlera plus tard des autres objectifs.»

Jusqu'en décembre

Joël Magnin dirigera YB jusqu'en décembre, au terme de la première phase. «Pour le moment, je me concentre sur samedi. Comme joueur déjà, je ne planifiais jamais ce qui allait arriver dans six mois. Je vais travailler et tout donner. Après, on verra, mais j'ai un contrat comme entraîneur des M21. On ne sait jamais ce qui arrive dans la vie, mais il y a une chose que je sais: je suis convaincu d'être en ce moment dans le meilleur club de Suisse, en ce qui concerne ses structures et son organisation.»



Un mot encore sur le match contre Lucerne, l'actuel leader de Super League? «Il y a de la continuité dans ce club, qui a toujours travaillé avec des jeunes. Ils ont bien bossé et ce n'est pas un hasard s'ils sont en tête. Ils ont un ou deux très bons joueurs, mais c'est surtout leur unité et leur mentalité qui font leur force.»

ck, ats