Jérémy Frick ne voulait pas endosser à nouveau le costume du héros. Le capitaine du Servette FC avait juste le sentiment d'avoir fait le job à Tourbillon.
«C'est vrai, j'ai eu trois arrêts à effectuer. Mais ils n'étaient pas impossibles pour un gardien qui est en confiance», explique-t-il posément. Et la confiance, le capitaine du Servette FC en regorge après sa performance XXL de dimanche dernier à Bâle.
La plus belle frayeur pour Jérémy Frick fut bien ce penalty sifflé à la 77e pour une intervention de Steve Rouiller mais qui a été finalement annulé par ls VAR pour une faute au début de l'action sur Timothé Cognat. «J'ai vu la faute sur Timothé et comme il n'est pas un joueur qui tombe facilement, j'étais assez sûr que la VAR allait corriger cette décision, poursuit le gardien qui reconnaît que son équipe se cherche encore. Nos trois premiers matches furent loin d'être parfaits. Mais si nous gagnons samedi contre Winterthour, nous nous retrouverons dans une position enviable au classement avec 8 points après 4 matches.»
Comme son entraîneur la veille, Jérémy Frick admet que la passion autour de ce derby du Rhône se mesure davantage dans les kops que sur la pelouse. «C'est vrai, j'ai connu des matches à Tourbillon bien plus mouvementés dans le domaine du jeu, avoue-t-il. Mais je ne cache pas que j'apprécie l'ambiance dans les kops.»
ats