Après la folie de Kitzbühel, les géantistes et slalomeurs enchaînent à Schladming mardi et mercredi pour une dernière course de Coupe du monde avant les Championnats du monde de ski qui débutent la semaine prochaine à Saalbach, toujours en Autriche.
Vainqueur du super-G vendredi dans la station du Tyrol mais seulement 6e de la mythique descente de Kitzbühel samedi alors qu'il en avait fait son principal objectif de l'année, le génie suisse du ski Marco Odermatt peut retrouver la victoire à Schladming mardi sur le géant, sa discipline de prédilection.
Le natif du Nidwald, bien parti pour décrocher un quatrième gros globe consécutif, a remporté les trois derniers géants de la saison et semble avoir retrouver son implacable domination dans la discipline, après un début d'hiver compliqué (deux sorties de piste sur les deux premiers géants).
L'année dernière à Schladming, Odermatt avait réussi un immense coup de maître en l'emportant alors qu'il pointait à la 11e place après la première manche, à quasiment une seconde du leader provisoire Manuel Feller.
Le Suisse devrait ensuite enchaîner avec la descente de Garmisch en Allemagne dimanche, juste avant le début des Championnats du monde à Saalbach (4-16 février).
Noël pour enchaîner en slalom
Sur un nuage depuis le début de l'hiver malgré une entorse à la cheville en décembre, le champion olympique français du slalom Clément Noël a décroché dimanche à Kitzbühel sa 14e victoire en Coupe du monde - un record masculin en slalom français.
Vainqueur de quatre slaloms sur les huit disputés cet hiver, le Français est repassé en tête du classement de la spécialité et sera le grand favori des Mondiaux de Saalbach, une compétition qu'il n'a jamais remportée (il avait échoué au pied du podium à Courchevel en 2023) et qu'il a placée tout en haut de ses objectifs de l'année.
Le classement ? «Je ne regarde pas ça, j'essaye de gagner des courses, car si tu essayes de calculer, c'est là que tu arrives cinquième en bas», a balayé Noël après sa victoire à Kitzbühel dimanche. «La saison est encore longue, il reste quatre courses de Coupe du monde et les Mondiaux. Rien n'est fait mais je serai dans la bataille, donc on verra», a ajouté le skieur de Val d'Isère, qui n'a jamais remporté de globe.
A Schladming, il a malgré tout l'occasion de creuser son avance, sur une piste qui lui sourit souvent (trois podiums dont une victoire ces quatre dernières années).