Après l'avarie dont a été victime Sam Goodchild (Vulnerable) lundi, Jérémie Beyou (Charal) a consolidé mardi sa 4e place dans le Vendée Globe et se rapproche de l'arrivée avec plus de 100 milles nautiques d'avance sur ses plus proches adversaires.
Derrière, la bataille fait rage dans des conditions climatiques difficiles. Victime de la dépression située entre la côte ibérique et l'archipel des Açores, Sam Goodchild dégringole à la septième place. Avec sa grand-voile déchirée en deux par le vent, le skippeur britannique de 35 ans, cinquième au moment de l'incident, a vu Paul Meilhat (Biotherm) et Nicolas Lunven (Holcim - PRB) lui passer devant.
Séparés de 10 milles nautiques seulement, les deux Français sont confrontés eux aussi à des conditions météorologiques très délicates.
«On a eu jusqu’à huit mètres de vagues. J’avais beaucoup réduit la voilure par prudence. C’était assez impressionnant mais heureusement, ça ne déferlait pas trop», a raconté Paul Meilhat, 5e au pointage de 19h00. «On va essayer de rester prudents, de progresser du mieux possible et, surtout, d’arriver aux Sables-d'Olonne», a-t-il ajouté.
Si la météo complique les estimations d'arrivées, les prévisionnistes assurent néanmoins que, de Jérémie Beyou (4e) à Thomas Ruyant (9e, Vulnerable), les six prochains skippeurs attendus aux Sables d'Olonne devraient franchir la ligne d'arrivée entre jeudi soir et samedi soir.