L'Unité d'intégrité de l'athlétisme a dénoncé le dopage à grande échelle frappant le Kenya, récemment confronté à plusieurs cas qui «soulignent l'implication de personnes possédant une expérience médicale». Ceci selon le président de l'AIU, David Howman.
«Il apparaît évident que le dopage au Kenya est de mieux en mieux organisé et ces cas soulignent l'implication de personnes possédant une expérience médicale», déplore le responsable néo-zélandais.
«C'est une menace sérieuse contre notre sport. L'AIU a été mandatée pour travailler avec le gouvernement kenyan, sa fédération d'athlétisme et son agence anti-dopage pour combattre cette crise. Nous ferons tout notre possible pour identifier la source de ce dopage», ajoute-t-il.
Cette communication fait suite à la récente suspension pour huit ans de la coureuse Eglay Nalyanya, reconnue coupable d'avoir utilisé un produit dopant. La peine a été prononcée quelques semaines après celle de Betty Wilson Lempus, suspendue cinq ans pour des raisons similaires.