Gaëtan Haas «Tu te dis : pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ?»

ats

22.5.2024 - 01:23

Au terme du succès suisse contre la Finlande au Championnat du monde à Prague, un homme était heureux d'avoir pu rejouer. Blessé après le pemier match, Gaëtan Haas a apprécié transpirer sur la glace.

Gaëtan Haas a pu rejouer après cinq matches sur le flanc.
Gaëtan Haas a pu rejouer après cinq matches sur le flanc.
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Un homme était particulièrement demandé par la presse à la fin de la partie: Gaëtan Haas. Titulaire contre la Norvège vendredi lors du premier match du tournoi, le Seelandais a passé les cinq rencontres suivantes sur la touche en raison d'une blessure au haut du corps, selon la fromule consacrée. Toujours de bonne humeur, le capitaine du HC Bienne s'est livré sur cette période forcément compliquée à vivre.

«Je suis content d'y être, a-t-il relevé d'emblée. C'était un long chemin, frustrant. Il y a eu beaucoup d'étapes. Ce n'était pas sûr que j'arrive à rejouer, mais on a fait tout ce qui fallait pour. Je suis heureux d'avoir passé cette étape. A la fin, les jambes étaient lourdes, mais cela fait partie de la chose.»

Le Biennois explique aussi par quoi il est passé: «Physiquement, le début de match était compliqué, parce qu'il n'y a pas eu de véritable gros entraînement, alors j'ai dû retrouver le physique avec un ou deux coaches et deux-trois joueurs. Il y a la frustration du début. Tu te dis: pourquoi moi? Pourquoi maintenant? Tu te mets un peu dans un trou. il faut accepter la chose. Mais j'ai reçu du soutien de tout le monde.»

La décision est finalement tombée mardi matin. «Il a fallu voir comment je me réveillais. Il y a encore un beau truc à aller chercher et je me suis dit que je ne pouvais pas rentrer comme ça. Alors oui, sur les premières charges tu y vas un peu moins fort, mais le corps a plutôt bien réagi.»

Pendant cette période de doute, Gaëtan Haas a regardé les matches à l'hôtel en chambre. «Je suis juste venu voir celui contre le Canada, parce que j'en avais marre de cette chambre d'hôtel, glisse-t-il en souriant. Il fallait que je sorte. L'ambiance était incroyable et j'ai pu prendre cette énergie qui m'a bien poussé.»