La Suisse affronte l'Allemagne jeudi après-midi en quart de finale du Championnat du monde à Riga. Le défenseur tessinois Michael Fora ne se met pas de pression supplémentaire avant ce grand rendez-vous.
«C'est un match comme les autres, je crois qu'il ne faut pas en rajouter, estime l'arrière de Davos. Bien sûr que c'est un match à élimination directe où tu es sorti du tournoi si tu perds, mais il faut se concentrer sur ce qu'on peut faire sur la glace et sur ce qui nous a amenés du succès jusqu'ici.»
Sur la glace pour un entraînement optionnel où seule une poignée de joueurs étaient présents, le Tessinois a participé à la défaite contre la Lettonie mardi soir, tout en venant griffer la glace mercredi. «On a gardé les pieds sur terre durant ce tournoi, enchaîne le Tessinois. Mais c'est bien de comprendre ce que c'est que de perdre en tant qu'équipe. Qu'on sache quoi faire après une défaite. Mais on a confiance en notre système et ce qu'on a réussi à faire depuis le début de ce Mondial.»
Deux ans d'expérience en plus
Michael Fora et d'autres joueurs ont répété que l'équipe avait bien intégré le système de jeu. C'est aussi pour cette raison que les entraînements ne sont plus forcément aussi nécessaires que par le passé. Le focus est ainsi mis sur la régénération et la gestion des énergies, surtout face à des Allemands costauds. «Cela va être un match difficile, physique, prévient Michael Fora. L'Allemagne a démontré par le passé être une très bonne équipe. Il faudra être prêt dès le début et pendant toute la partie.»
Première de son groupe, la Suisse doit accepter l'étiquette de favori. Mais au sein de la sélection, on ne regarde pas franchement ce qui se dit dans la presse. La victoire se fera sur la glace et non sur le papier, en listant par exemple le nombre de joueurs de NHL. Mais quand on rappelle la défaite de Riga d'il y a deux ans à ce même stade des quarts ou les récents déboires de la Suisse face aux Allemands, Fora ne s'en inquiète pas.
«La Suisse a deux ans de plus d'expérience, conclut le défenseur davosien. Ca fait des années qu'on se qualifie pour les quarts. Demain, c'est la chance de pouvoir valider tout le bon travail accompli jusque-là. Dans les dernières années, on était toujours proche de passer les quarts, mais ce sont les autres qui ont trouvé le moyen de passer. A nous d'inverser la tendance!»