Kossmann Kossmann: "Avec Fribourg, c’était une saison incroyable"

ATS

16.4.2020

Hans Kossmann dirigeait Fribourg Gottéron lors de la saison 2012-2013. De son domicile sur l’Ile Victoria tout à l’ouest du Canada, il revient sur cette finale perdue pour Keystone-ATS.

Hans Kossmann était à la barre du CP Berne durant cette saison.
Hans Kossmann était à la barre du CP Berne durant cette saison.
Keystone

Quel souvenir vous revient en premier en songeant à cette finale?

"Une grosse occasion ratée. On était au top après les demi-finales où l’on avait détruit les Zurich Lions. Puis tout d’un coup, une avalanche de blessures est tombée sur nous. Jeannin a ressenti une bursite venue de je ne sais où. Dubé avait une blessure aux côtes qui nécessitait une infiltration avant chaque match. Bykov était touché au poignet et on a encore perdu notre défenseur Heins au cours du 3e match. C’était trop. On a fini par manquer de chevaux."

Le tournant dans la série?

"Bien sûr ce 5e match. Mais je revois encore ces pucks qui passent à côté du but grand ouvert dans les dernières minutes du match. On pouvait au moins espérer disputer la prolongation (réd: 2-3)."

Berne était quand même un adversaire redoutable?

"C’était une série équilibrée mais nous ne sommes pas parvenus à contourner ce 1-3-1 nordique. Et Martin Plüss s’est montré décisif."

Julien Sprunger n’avait marqué que deux buts au cours de la finale. Est-ce aussi une explication de la défaite?

"Non. Dans les play-off, tout se resserre. C’est vraiment difficile de marquer. Lorsque je dirigeais les Zurich Lions en finale contre Lugano, Roman Wick n’avait inscrit que deux buts aussi mais il jouait dans une ligne au fort impact avec Pius Suter et Ronald Kenins. Sprunger, c’était la même chose avec Bykov et Beni Plüss."

Cela reste-t-il tout de même un bon souvenir?

"Oui. C’était une saison incroyable. Toute la ville était mobilisée. On était vraiment dans le bon trend après une Coupe Spengler où on avait été éliminés en demi-finales par le Team Canada avec de nombreuses vedettes de NHL en raison de la grève des joueurs."

Depuis le 16 mars, vous êtes rentré au Canada. Le pays est-il soumis au confinement?

"Oui. Certes, les restaurants sont fermés et les moyens de transport sont limités, mais la superficie du territoire nous permet de sortir avec une certaine sécurité."

Votre nom figure-t-il encore parmi les papables pour entraîner le CP Berne la saison prochaine?

"J’ai eu une bonne discussion avec Marc Lüthi avant de rentrer. Malgré le fait que nous ne nous sommes pas qualifiés pour les play-off, il m’a dit que je gardais toutes mes chances."

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