Enorme surprise mercredi à Munich lors du quart de finale aller de la Ligue des champions. Largement dominé, le Paris Saint-Germain a réussi le hold-up parfait en s'offrant le Bayern (2-3).
Le Paris Saint-Germain peut croire pouvoir aller enfin au bout de son rêve en Ligue des champions. En quart de finale aller, il a réussi l'exploit de gagner 3-2 à Munich contre le Bayern.
Ce succès face au tenant du trophée, son bourreau de la finale de Lisbonne en août dernier, est sans prix pour les Français. Trois hommes ont été à la base de cette grosse performance dans cette partie très vivante et ouverte malgré la neige.
D'abord Kylian Mbappé, auteur d'un doublé (3e/68e) et dont les courses ont fait vivre un cauchemar à la défense allemande. Comme à Barcelone au tour précédent, le champion du monde a fait preuve d'une grande efficacité.
Ensuite, le gardien costaricien Keylor Navas, qui a sauvé la baraque à plusieurs reprises au plus fort de la domination adverse. Enfin, Neymar, passeur décisif sur l'ouverture du score et sur le 0-2 signé Marquinhos (28e) peu avant que le capitaine parisien ne soit contraint de sortir sur blessure.
Choupo-Moting buteur
Le Bayern, souvent impressionnant dans les manoeuvres offensives, a par contre laissé trop d'espaces à son adversaire. Le "Rekordmeister" a certes réussi à revenir au score grâce à deux buts de la tête signés Choupo-Moting (37e) et Müller (60e), mais il n'a pas été capable d'enchaîner.
Le PSG a démontré un réalisme aussi froid que la neige qui est tombée sur la pelouse bavaroise. La statistique des tirs est édifiante: 31 essais pour le Bayern, dont 12 cadrés, et 6 pour les Français (4 cadrés)! Cela donne une idée précise de la physionomie de la partie
Les prouesses du dernier rempart du PSG ont aussi contrasté avec l'erreur inhabituelle de Neuer sur l'ouverture du score de Mbappé. Le gardien allemand a totalement manqué son intervention sur le tir de l'attaquant, certes puissant, mais qui arrivait droit sur lui.
Reste que l'issue de ce duel n'est pas encore gravée dans le bronze. Les Bavarois sont capables de venir rendre la monnaie de leur pièce aux Parisiens lors du match retour. Même si Lewandowski, leur arme fatale, ne sera toujours pas là.