Le baiser forcé de Luis Rubiales continue de faire des remous. En marge de la Mostra de Venise, Woody Allen a réagi au geste du président de la fédération espagnole de football, qui avait forcé la joueuse Jenni Hermoso à l’embrasser sur la bouche à l’issue de la finale de la Coupe du monde. Les mots du célèbre réalisateur américain ont rapidement enflammé les réseaux sociaux.
Alors que la Fédération espagnole de football a «demandé pardon» au «monde du football et à l'ensemble de la société» mardi pour le comportement de son président Luis Rubiales, ce dernier a reçu le soutien de Woody Allen.
Présent au festival du film de Venise pour y présenter son 50e long-métrage, le réalisateur de 87 ans a lâché une phrase qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. «C'est difficile d'imaginer qu'une personne puisse perdre son travail pour un baiser en public. Il ne l'a pas violée, c'était juste un baiser avec une amie. Quel mal y a-t-il à cela ?», s’est-il interrogé dans des propos relayés par «Le Figaro».
Pour mémoire, Woody Allen est accusé d’agression sexuelle sur sa fille adoptive alors qu’elle était âgée de 7 ans. Le natif de New York a, cependant, toujours nié ces accusations.