Le club italien de Piacenza Calcio, évoluant en Serie D, a connu mardi une journée marquée par des rebondissements spectaculaires. En l’espace de 24 heures, trois entraîneurs se sont succédé à la tête de l’équipe, témoignant de la crise profonde qui secoue cet ancien pensionnaire de Serie A.
Tout a commencé en fin de matinée avec le limogeage de l'actuel entraîneur Carmine Parlato, intervenu après une série de contre-performances.
Le président Marco Polenghi désigne alors Simone Bentivoglio à la tête de l'équipe, mais cette nomination, ternie par son implication dans un scandale de paris sportifs en 2011, suscite une vive opposition. La Curva Nord, principal groupe de supporters, menace de boycotter tous les matchs si Bentivoglio demeure en fonction.
Sous la pression, le club résilie son contrat d’un commun accord, quelques heures seulement après sa nomination.
Rossini, limogé en octobre, de retour sur le banc
Pour gérer l’urgence, Piacenza a rappelé, en fin d'après-midi, Stefano Rossini, lui-même limogé début octobre! Un retour inattendu qui symbolise bien les difficultés du club, autrefois glorieux, à retrouver sa stabilité.
En parallèle, le directeur sportif Alessio Sestu a été remercié au profit de Carlo Maria Zerminiani, dans un énième remaniement.
Cette journée, qualifiée d’historique par les médias locaux, souligne toutes les difficultés d’un club qui a tout perdu après sa faillite en 2012. Pour l’heure, Stefano Rossini devra tenter de ramener calme et résultats, dès le prochain match de coupe au stade Garilli.