«Ce n'est pas un contexte qu'on a envie de revivre», a déclaré jeudi le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps après le nul contre Israël (0-0) dans un Stade de France aux trois quarts vide et protégé par un dispositif de sécurité exceptionnel.
«Le contexte est ce qu'il était, ce n'est pas un contexte qu'on a envie de revivre. Mais ce n'est pas une excuse. On doit composer avec», a expliqué Deschamps en conférence de presse après le match qui a permis aux Bleus de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des nations.
La partie s'est disputée devant seulement 16'611 spectateurs, soit la plus faible affluence de l'histoire pour une rencontre des Tricolores au Stade de France. Le match a fait l'objet d'un dispositif de sécurité exceptionnel, une semaine après les violences survenues à Amsterdam en marge d'une rencontre du Maccabi Tel-Aviv et en plein conflit au Proche-Orient.
Un total de 4'000 policiers et gendarmes avaient été déployés autour et, fait rare, dans le stade, ainsi que dans les transports en commun et dans Paris. Environ 1'600 agents de sécurité ont également été mobilisés au Stade de France et le Raid, l'unité d'élite de la police nationale, a été engagé pour la sécurité de l'équipe d'Israël.
Concernant la prestation de ses joueurs, Deschamps a regretté le manque de justesse des Bleus devant le but. «On ne va pas se trouver des circonstances atténuantes, on aurait pu faire plus, bien évidemment. Même si face à un adversaire très regroupé, on a eu des occasions mais on n'a pas eu l’efficacité», a-t-il dit.
«On a été trop tranquille en première période, on mettait trop de temps dans les transmissions, on a commencé timidement, sur la pointe des pieds, ce qui favorise un adversaire bien regroupé. Je ne vais pas me satisfaire de ce qu'on a fait et de ne pas avoir pris de but, on aurait dû gagner avec autant d'occasions. On est capable de faire mieux», a-t-il ajouté.