«Il est venu s’excuser» Balotelli à Sion : Celestini raconte une anecdote mémorable

Dans un entretien accordé au quotidien espagnol «AS», Fabio Celestini est revenu sur son passage au FC Sion, partageant une anecdote «balotellienne». L'actuel entraîneur du FC Bâle a également dévoilé ses aspirations futures, notamment une éventuelle aventure en «bleu» après un potentiel sacre en Super League.

«Mario Balotelli est spécial. Personne n’a jamais réussi à le gérer. Il a une sorte de double personnalité. Sur le terrain, c’est l’un des meilleurs joueurs que j’ai vus, mais il est aussi très compliqué», souligne Celestini au média espagnol avant de révéler le côté positif de de l'Italien. «Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est quelqu’un de respectueux et poli. Cependant, il fait toujours ce qu’il veut», confie-t-il.

L'anecdote «Super Mario» au FC Sion

L’entraîneur vaudois a tenté de responsabiliser la star italienne durant son passage sur le banc du FC Sion : «Je lui ai proposé de devenir capitaine pour stimuler son esprit de compétition. Il était enthousiaste et m’a assuré qu’il serait au top. Le lendemain, il n’est jamais venu à l’entraînement (rires). Il s’était simplement rendormi. C’est tout Mario. Il est venu s’excuser, mais c’est sa façon d’être. Je l’aime beaucoup comme personne, mais en tant que joueur, c’est une autre histoire».

Un titre et un futur en «bleu»

Depuis son arrivée au FC Bâle, Fabio Celestini souhaite marquer l’histoire du club. Prolongé jusqu’en 2026, il affiche ses ambitions avec détermination : « Mon objectif est de remporter le championnat avec Bâle et après... on verra.»

Celestini, qui se dit particulièrement attaché à l’Espagne, n’exclut pas de poursuivre sa carrière dans ce pays : «J’ai toujours été passionné par l’Espagne, que ce soit en tant que joueur ou entraîneur. J’aimerais un jour avoir l’opportunité d’y travailler. Getafe m’a offert cinq belles années, et si une occasion se présente, j’aimerais y retourner et apporter ce que j’ai appris.»

Non sans humour, il ajoute : «J’ai toujours réussi avec des clubs qui portent du bleu : l’OM, Lausanne, Troyes. Alors, si l’équipe est en bleu, c’est encore mieux !»