GP de Belgique Le retour du roi Verstappen à Spa-Francorchamps ?

ATS

26.7.2024 - 05:00

Jamais depuis 2021 il n'avait laissé échapper autant de victoires consécutives... Max Verstappen (Red Bull-Honda), leader au championnat du monde de Formule 1, tentera de renouer avec le succès ce week-end lors de «son» Grand Prix de Belgique, après trois courses de disette.

Max Verstappen a déjà laissé échapper six victoires en treize GP.
Max Verstappen a déjà laissé échapper six victoires en treize GP.
IMAGO

Sur le légendaire circuit de Spa-Francorchamps, le Néerlandais – né dans les Flandres, à une centaine de kilomètres de là – peut y croire puisqu'aucune victoire ne lui a échappé depuis 2021. Preuve de sa suprématie sur l'une des plus anciennes courses au calendrier de F1: il s'était imposé en 2022 depuis une lointaine 14e place sur la grille. Parti 6e l'an dernier, il n'avait là encore laissé aucune chance à ses adversaires.

Et cette année à nouveau, le triple champion en titre pourrait s'élancer loin de la tête de la course puisque, selon certains observateurs, il est sous la menace d'une pénalité de dix places sur la grille de départ dimanche, la faute à un changement de moteur au-delà du quota autorisé.

L'information n'était pas encore confirmée jeudi soir - ni par son équipe Red Bull, ni par les commissaires de course -, mais Verstappen a indiqué jeudi savoir «que cela arriverait».

«Certains circuits sont naturellement plus propices que d'autres (réd: pour recevoir cette sanction). Sur un circuit urbain, où les dépassements sont plus difficiles, "on ne veut pas de pénalité pour le moteur, donc, oui, ce sera très probablement ici» qu'il la recevra, a-t-il dit, interrogé par la presse à la veille de la 14e manche de la saison.

Horizon obscurci

L'horizon s'est toutefois récemment obscurci pour l'ogre néerlandais, qui a déjà laissé échapper six victoires en GP sur 13 courses. A la même époque l'an passé, seuls deux succès lui étaient passés sous le nez...

Au volant de sa Red Bull, il se fait désormais battre à la régulière par plusieurs écuries du plateau, dont Mercedes, victorieuse de deux des trois derniers GP (en Autriche et en Grande-Bretagne), mais surtout McLaren, qui a signé un doublé en Hongrie le week-end dernier. A Budapest, le Néerlandais a fini seulement 5e d'une course où il s'est montré particulièrement nerveux.

McLaren, deuxième au classement provisoire du championnat des constructeurs, s'affiche aujourd'hui comme la principale concurrente de Red Bull, qui n'a plus que 51 points d'avance (389 points pour Red Bull contre 338 pour McLaren). Si l'écurie championne du monde en titre dispose encore d'une marge suffisante pour ne pas se faire ravir la tête du championnat à l'issue du week-end belge, elle doit plus que jamais capitaliser sur des bonnes performances de Verstappen et de son coéquipier Sergio Pérez.

Pérez menacé

Lors des six dernières courses, Pérez – seulement 7e au championnat pilotes – n'a cependant engrangé que 17 points, contre 104 pour Verstappen. L'avenir du Mexicain, officiellement engagé jusqu'à fin 2026 dans les rangs de l'équipe autrichienne, pourrait d'ailleurs être réévalué à l'issue du GP de Belgique selon l'influent conseiller Helmut Marko, interrogé par les médias autrichiens.

Autre équipe, autres difficultés: Ferrari ne cesse, elle, de perdre du terrain depuis sa dernière victoire, à Monaco fin mai. Troisième du classement chez les constructeurs, la célèbre équipe italienne tâchera de s'appuyer sur ses bonnes performances en Hongrie, où le Monégasque Charles Leclerc avait terminé 4e et son coéquipier espagnol Carlos Sainz 6e.

«Le circuit de Spa-Francorchamps nous permettra de vérifier si nous avons fait du bon travail au cours des dernières semaines pour atténuer certains effets secondaires (...) dus aux mises à jour récemment introduites», a expliqué le patron de la Scuderia Frédéric Vasseur.

ATS