Le groupe A de la Coupe du monde sera celui du Qatar, pays organisateur. Le pays du Golfe aura affaire à forte partie dans une poule comprenant aussi les Pays-Bas, le Sénégal et l'Equateur.
Deux favoris se dégagent: les Pays-Bas, surtout, et le Sénégal. Les Oranje, qui avaient raté l'édition 2018 en Russie après avoir fini deuxièmes en 2010 et troisièmes en 2014, sont de retour. L'immense expérience du sélectionneur Louis van Gaal constitue un atout certain dans ce genre de tournoi.
Sur le terrain, les Néerlandais ne manquent pas de leaders, qui jouent tous des rôles en vue en club, comme Matthijs De Ligt (Bayern Munich), Virgil van Dijk (Liverpool), Frenkie De Jong ou Memphis Depay (Barcelone). Ils se présentent avec un savant mélange entre éléments chevronnés et jeunes prometteurs.
Le Sénégal y croit
Sur la lancée de son premier sacre sur le continent africain, le Sénégal rêve de rejoindre les 8es de finale. Il y a quatre ans, Sadio Mané et ses coéquipiers avaient manqué le coche d'un rien, devancés par le Japon... au nombre de cartons jaunes!
Les Lions de la Teranga semblent être le pays africain le mieux placé pour aller loin dans la compétition. L'expérience acquise en février lors de son parcours victorieux à la CAN peut s'avérer précieuse.
Le Sénégal pourrait cependant perdre une partie de ses chances: blessé mardi en Bundesliga avec le Bayern Munich, Sadio Mané est incertain pour la compétition. Son éventuel forfait constituerait un énorme coup dur, même si l'équipe dispose de plusieurs autres éléments de haut niveau comme le gardien Edouard Mendy et le défenseur Kalidou Koulibaly, qui évoluent tous deux à Chelsea.
Une première participation
Le Qatar participera pour la première fois à une phase finale. Il a fait confiance depuis 2017 au sélectionneur espagnol Felix Sanchez Bas, qui a mené l'équipe à la victoire en Coupe d'Asie 2019.
Il a réuni ses protégés en stage commando depuis le mois de juin. Les Qataris devraient ainsi être très bien préparés. Même si ses meilleurs joueurs ne sont pas des stars connues à travers la planète, il est judicieux de rappeler que, dans l'histoire de la compétition, le pays organisateur franchit chaque fois le premier tour, à l'exception de l'Afrique du Sud en 2010.
L'Équateur du buteur Enner Valencia (Fenerbahce), pour sa quatrième participation, fait figure d'outsider. Il est difficile d'estimer sa vraie valeur. «La Tri» (pour Tricolore) espère atteindre les 8es de finale, comme en 2006, sa meilleure performance.
ats