«Nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes !» Yann Sommer avait des mots forts à l'issue du nul concédé devant le Pays de Galles à Bakou par l'équipe de Suisse.
«Nous avons perdu deux points. Nous avons accusé une baisse de régime et nous l'avons payé très cher, explique le gardien de l'équipe de Suisse. Nous avons joué trop bas, de manière trop passive également avec cette impossibilité soudaine de conserver la balle dans nos rangs. Mais sur l'ensemble de la partie, nous étions les meilleurs. Nous aurions dû être plus efficients devant le but gallois.»
Yann Sommer veut croire que rien n'est perdu dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale. «Il reste deux matches. Nous avons notre sort entre nos mains», lâche-t-il.
Fabian Schär ne s'expliquait pas, lui aussi, ce trou d'air de 20 minutes après l'ouverture du score de Breel Embolo. «Nous aurions dû aller chercher le 2-0, avoue-t-il. Et même s'il est normal de connaître des phases plus difficiles au cours d'un match, surtout dans un tour final, nous aurions dû ne pas laisser autant d'espaces à 30, 40 m de notre but.»
Meilleur homme sur le terrain, Breel Embolo partageait l'avis de ses deux coéquipiers. «Nous avons témoigné d'une trop grande passivité après le 1-0. C'est rageant dans la mesure où nous avions su trouver la verticalité après le repos, regrette-t-il. Ce match, nous aurions dû le gagner. Maintenant, il faut retirer le positif. Nous avons pris un point et nous savions que ce groupe allait être très difficile. Il faut, surtout, bien récupérer et nous concentrer sur le match de mercredi contre l'Italie.»
ats