«Mauvaises expériences» Tout le monde n’est pas convaincu par la méditation

CoverMedia

10.5.2019 - 15:33

Woman sitting on jetty at a lake practicing yoga

When: 05 Jan 2018
Credit: Daniel Waschnig Photography/Westend61/Cover Images
Woman sitting on jetty at a lake practicing yoga When: 05 Jan 2018 Credit: Daniel Waschnig Photography/Westend61/Cover Images
Source: Daniel Waschnig Photography/West

Selon une nouvelle étude de la University College London, 25% des personnes ont eu une mauvaise expérience avec la méditation. Alors que la pratique est sensée détendre, eux se sont sentis angoissés.

La méditation a bonne presse en ce moment, seulement, tout le monde n’en garde pas un bon souvenir. C’est ce qu’il ressort de l’étude menée sur 1 232 candidats par la University College London. 25% d’entre eux n’ont pas du tout apprécié la méditation, au contraire.

Lorsque les scientifiques leur ont demandé s’ils avaient eu une expérience déplaisante en méditant, les participants ont évoqué l’anxiété, la peur, des émotions ou des pensées distordues et un sens de soi-même ou du monde altéré. Les candidats ont également détaillé dans quelles conditions ils avaient pratiqué la méditation, que ce soit lors d’une retraite ou selon une ancienne technique, quelle forme de méditation et pendant combien de temps.

«Ces résultats montrent l’importance d’ouvrir le public et la compréhension scientifique de la méditation à autre chose que la promotion d’une méthode de bien-être. Très peu de choses sont connues sur le pourquoi, le quand et le comment de telles difficultés liées à la méditation apparaissent: de plus amples recherches doivent avoir lieu pour comprendre la nature de ces expériences», a déclaré l’auteur principal de l’étude, Marco Schlosser.

Il ajoute: «Quand est-ce que ces éléments importants et déplaisants surviennent et quand est-ce qu’ils ont des effets négatifs? La plupart des études se penchent sur les bienfaits de la méditation, néanmoins, le panel des expériences méditatives étudiées doit être étendu. Il est important, à ce stade, de ne pas fonder des conclusions prématurées sur les potentiels effets négatifs de la méditation».

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