Lifestyle L'exercice physique contribuerait à réduire les risques de fracture chez les femmes ménopausées

Relaxnews

7.11.2019 - 19:18

Les femmes qui faisaient le plus d'activité physique, soit environ 35 minutes ou plus, présentaient un risque de fracture de la hanche et un risque de fracture globale respectivement réduits de 18% et de 6%.
Les femmes qui faisaient le plus d'activité physique, soit environ 35 minutes ou plus, présentaient un risque de fracture de la hanche et un risque de fracture globale respectivement réduits de 18% et de 6%.
Source: Relaxnews

Une activité physique régulière comme la marche ou même le jardinage permettrait de réduire les risques de fractures chez les femmes âgées de plus de 50 ans et post-ménopausées. 

A l'arrivée de la ménopause, les os peuvent se fragiliser. La chute d'oestrogènes provoque en effet une diminution du remodelage osseux, ce qui peut rendre les femmes vulnérables aux risques de fracture, en particulier au niveau de la hanche. Dans quelle mesure l'activité physique régulière permet-elle de prévenir l'apparition de ce type de symptôme ? 

Une nouvelle étude de cohorte parue dans JAMA Network Open réalisée sur 77.206 femmes post-ménopausées âgées de 50 à 79 ans a permis de déterminer les bienfaits du sport en évaluant l'intensité et la fréquence de l'activité. L'évaluation a été menée entre octobre 1993 et décembre 1998 dans 40 centres cliniques américains. Les participantes ont été observées jusqu'en septembre 2015, et l'analyse des données a été effectuée de juin 2017 à août 2019. Au cours du suivi, 33% des participantes ont déclaré avoir subi au moins une fracture.

«La fracture est très fréquente chez les femmes ménopausées et est associée à une perte d'autonomie, à des limitations physiques et à une mortalité accrue», souligne Jean Wactawski-Wende, co-autrice de l'étude. 

Les travaux démontrent que des quantités plus élevées d'activité physique légère, modérée ou intense étaient significativement associées à un risque moindre de fracture de la hanche.

Les femmes qui faisaient le plus d'activité physique, soit environ 35 minutes ou plus, présentaient un risque de fracture de la hanche et un risque de fracture globale respectivement réduits de 18% et de 6%. «Les activités modestes, y compris la marche, peuvent réduire considérablement le risque de fracture, et donc le risque de décès», estime Jean Wactawski-Wende.

L'activité physique non sportive comme le jardinage ou le fait de nettoyer le sol ou de plier le linge étaient également associés à un risque réduit de plusieurs types de fractures.

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