Lifestyle Glaucome : la piste du régime cétogène pour éviter de perdre la vue

Relaxnews

15.5.2018 - 13:18

Le régime cétogène serait bénéfique pour faire reculer le risque de cécité chez les patients atteints de glaucome.
Le régime cétogène serait bénéfique pour faire reculer le risque de cécité chez les patients atteints de glaucome.
Source: Relaxnews

Des chercheurs américains se sont intéressés à l'efficacité du régime cétogène riche en graisses et pauvre en glucides sur le risque de glaucome, une maladie dégénérative du nerf optique. Les travaux sont publiés dans le Journal of Neuroscience. 

Après l'épilepsie, les maladies d'Alzheimer, de Parkinson et la sclérose latérale amyotrophique (ALS), les effets neuroprotecteurs du régime cétogène, démontrés lors de recherches précédentes, seraient également bénéfiques pour faire reculer le risque de cécité chez les patients atteints de glaucome.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs américains de la Northeast Ohio Medical University ont administré cette diète riche en graisses à 90% pendant deux mois à des souris modifiées volontairement pour présenter un glaucome. Ils ont constaté que le régime avait eu pour effet "de protéger les cellules rétiniennes et le connections neuronales de la dégénérescence par une plus grande disponibilité d'énergie des cellules", selon l'étude.

Maladie dégénérative du nerf optique qui provoque une perte progressive de la vision, le glaucome peut conduire à la cécité complète. 1% de la population âgée de plus de 40 ans est concerné par cette maladie, seconde cause de cécité dans les pays développés après la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).

Selon les auteurs de l'étude, la prévalence plus élevée de glaucome chez les patients diabétiques suggère un lien potentiel entre cette pathologie de l'oeil et le stress métabolique.

A noter que les aliments phares du régime cétogène sont les oeufs, le beurre, les huiles, l'avocat, les noix, la coco, les viandes et les poissons gras (thon, saumon, maquereaux).

Pour consulter l'étude : dx.doi.org/10.1523/JNEUROSCI.3652-17.2018

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