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«Bötschi questionne» Géraldine Knie: «Les gens nous déçoivent parfois»
de Bruno Bötschi
14.6.2019
La voilà de retour sur la piste du cirque. Géraldine Knie raconte à «Bluewin» sa relation avec Michael Jackson, elle explique ce que ses chevaux lui ont enseigné dans la vie et pourquoi elle ne comprend pas les critiques faites au cirque Knie par rapport aux animaux.
Entrez! Entrez! Géraldine Knie accueille ce matin le journaliste dans la roulotte de la famille Knie. Elle porte des lunettes de soleil malgré le temps couvert. Elle est cependant d’humeur joyeuse et rayonne.
Le cirque donne des représentations depuis début mai sur la Sechseläuteplatz à Zurich. Le public apprécie le nouveau programme concocté à l’occasion du jubilé des 100 ans du cirque Knie . Pour la seule cité de la Limmat, trois représentations supplémentaires ont été organisées en raison de la forte demande.
Madame Knie, je vais vous poser un maximum de questions auxquelles vous devez répondre le plus rapidement et spontanément possible au cours de la prochaine demi-heure. Si l’une des questions ne vous convient pas, dites simplement «Je passe».
D’accord, c’est bon.
Comment vous réveillez-vous le matin?
Mon fils Maycol junior fait actuellement office de réveille-matin. Il a un an et demi et il commence à m’appeler «maman» aux environs de six heures et demie, sept heures.
Espresso ou café au lait?
Ni l’un ni l’autre, je n’aime pas le café. Je bois volontiers un thé à la menthe ou un verre d’eau plate le matin.
D’humeur grincheuse le matin?
Non pas du tout, et je ne l’ai encore jamais été.
Est-ce vraiment exact que votre mari Maycol parle durant son sommeil?
C’est vrai. Mais je ne comprends pas ce qu’il raconte la plupart du temps. Et curieusement, il arrive également de temps en temps à notre fille Chanel de parler pendant qu’elle dort. Chanel a un caractère plutôt similaire à celui de mon mari.
Pourquoi la vie est belle? Pouvez-vous me citer trois raisons?
La famille est ma priorité n°1, suivie naturellement de notre entreprise: le cirque Knie me procure une joie infinie. Il est pour moi autant un passe-temps qu’une profession.
Votre famille, composée de cinq personnes, vit-elle encore ensemble dans une caravane ou votre fils aîné Ivan dispose-t-il déjà de sa propre roulotte?
Ivan a reçu récemment sa maison sur roues. Il fêtera ses 18 ans le 6 juillet et est devenu un jeune homme imposant.
Quelles sont les trois choses les plus importantes que vous devez absolument avoir dans votre roulotte?
Les trois choses les plus importantes? Eh bien, les roulottes sont notre foyer. Nous nous y sentons bien à l’intérieur car nous les avons aménagées à notre guise. Et la plus belle chose dans notre caravane, ce sont nos enfants (elle rit).
Qui s’occupe du nettoyage de la caravane, votre mari ou vous-même? Où c’est peut-être une femme de ménage?
J’ai une employée de maison qui m’aide sinon il me serait impossible de concilier toutes ces tâches. Et sinon? Il n’y a aucune hiérarchie dans notre famille. Chacun participe à tout, c’est le principe qui consiste à donner pour recevoir.
Quelles tâches ménagères votre mari exécute-t-il spécialement bien?
Il est bon en tout.
Et vos enfants Chanel et Ivan, vous aident-ils assidûment?
Ivan plus tellement, mais ça va aussi ainsi. Chanel en revanche donne souvent un coup de main avec plaisir.
La saison 2019 du cirque Knie a débuté fin mars à Rapperswil. En compagnie de Viktor Giacobbo et Mike Müller (duo d' humoristes célèbres en Suisse alémanique qui sera remplacé pour la tournée en Suisse romande et au Tessin par le tout aussi célèbre duo composé des humoristes Vincent Veillon et Vincent Kucholl ndt.) , ainsi que la chanteuse Nubya et avec un brin de nostalgie à l’occasion du centième anniversaire. Un mélange de genres réussi qui assurera parfaitement le spectacle.
Avant la première d’une pièce de théâtre, tous les participants se crachent réciproquement trois fois par-dessus l’épaule gauche pour se souhaiter une bonne réussite. Que font les collaborateurs du «Knie» à Rapperswil avant la première représentation?
Je ne connais pas de telle tradition. Chez nous, juste avant la première, c’est plutôt la concentration qui prévaut, et nous réfléchissons encore aux éventuels changements que nous pourrions apporter rapidement car certains tours n’ont pas bien fonctionné durant la répétition générale.
Il n’y a pratiquement aucun autre domaine que le théâtre où la superstition tient un rôle aussi important. Qu’en est-il du cirque?
On la trouve aussi dans le cirque. Elle est probablement aussi répandue que dans le monde du théâtre. Pour ma part, je ne suis pas superstitieuse.
Certaines règles du théâtre avaient autrefois un aspect pratique. Il est par exemple strictement défendu de siffler sur scène. Une explication à cela: les théâtres, hautement inflammables auparavant, étaient éclairés au gaz. Les artistes connaissent-ils aussi de telles règles?
Oui, de telles règles existent aussi au cirque, il ne faut par exemple pas être assis au bord de la piste le dos tourné ou passer sous une échelle.
Il reste une heure avant le début du spectacle: que faites-vous?
Comme la préparation suit son cours, je me maquille, me coiffe et regarde si tout va bien du côté des chevaux. Le son et les lumières sont aussi testés avant chaque représentation. Juste avant le show, je suis aussi la personne de contact auprès des autres artistes au cas où ils auraient des souhaits ou des demandes.
Il reste cinq minutes …
À cet instant, je suis totalement concentrée sur mes chevaux et sur Ivan et Chanel. Chanel a seulement huit ans. Elle est certes déjà très indépendante et fait preuve d’une discipline admirable. Je repasse malgré cela tout le programme en revue avec elle avant chacune de ses représentations.
Souhaitez-vous en tant qu’artiste fasciner votre public tel que le fait un grand chef d’orchestre?
Je n’y avais jamais pensé ... Notre souhait le plus cher est d’enchanter notre public. Les personnes qui entrent au cirque Knie doivent être plongées dans un nouvel univers, et pouvoir déconnecter de la réalité l’espace d’un après-midi ou d’un soir. Le public doit rire, être surpris et aussi devenir émotif de temps en temps.
Au cours de la saison précédente, Géraldine Knie s’était concentrée sur son rôle de mère. Son fils Ivan, âgé de 17ans et sa fille Chanel, 8 ans, sont depuis longtemps devenus les chouchous de l’arène alors que son fils cadet, Maycol junior, n’est pour l’instant pas encore protagoniste.
On ne vous a plus vu durant huit ans comme écuyère sur la piste de cirque. Vous remontez en salle à l’occasion du jubilé des 100 ans. Comment vous sentiez-vous lors de la première le 21 mars à Rapperswil lorsque vous avez fait votre entrée à cheval dans le chapiteau?
Cela a été comme un retour à la maison. L’équitation est l’une de mes grandes passions.
Vous distrayez le public du cirque une à deux fois par jour. Un véritable programme de titan. Comment tenez-vous le coup?
La vie de cirque est ma grande passion. Et la passion repousse les limites de la fatigue. Notre famille est en même temps complètement heureuse car le public suisse célèbre le jubilé du 100e anniversaire avec nous. Rien que le fait de penser que je ferai à nouveau mon entrée à cheval dans le chapiteau ce soir me redonne déjà des frissons.
Vous portez exclusivement des tenues noires dans l’arène, y a-t-il une raison particulière à cela?
Vous pouvez voir que j’aime également porter du noir en privé. Mon credo sur la piste c’est de présenter la beauté des chevaux, c’est pourquoi je porte autant que possible des costumes sobres. Je nous vois nous, les humains, comme assistants des chevaux sur la piste et ne souhaite donc pas me placer au premier plan.
Vous avez déclaré dans une interview: «Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours su que le cirque serait la vie parfaite pour moi». Pourquoi précisément trouvez-vous la vie de cirque parfaite?
Je n’ai pas de mots pour l’expliquer. Le cirque c’est tout moi, il est, à côté de mon mari et de mes enfants, mon grand amour. C’est l’emploi qui me procure le plus de joie dans la vie.
De nombreux Helvètes disent des Knie qu’ils sont «notre famille royale». Est-ce vrai?
(Elle rit) Mon père Fredy n’aime pas spécialement cette affirmation. Il est et a toujours été une personne modeste, et je copie volontiers cette attitude. Je trouve toutefois formidable de pouvoir surprendre et émerveiller chaque année le public suisse en présentant un nouveau spectacle.
Le cirque Knie effectue sa tournée cette saison dans un nouveau chapiteau: tous les mâts ont été supprimés afin d’offrir une vue dégagée aux spectateurs. C’est un véritable atout pour le public. Mais le fait d’avoir supprimés ces mâts du chapiteau ne rend-il pas le travail des artistes plus compliqués, considérant peut-être que certains repères ont disparu?
Non, absolument pas. La suppression des mâts n’influence en rien le travail dans le manège. Le montage d’un chapiteau sans mâts est au contraire une prouesse logistique et technique. Où fixer l'installation du son et des lumières? Mon mari Maycol a résolu cela brillamment. Il est la personne compétente au sein du «Knie» pour toutes les questions d’ordre technique relatives au montage de la tente.
Environ 500 personnes ont participé à l’opération de financement participatif du nouveau chapiteau. Vous avez pu ainsi récolter plus de 250 000 francs. La générosité des Suisses vous a-t-elle étonnée?
Oui, et cela m’a ravie tout autant.
Qu’est devenu en fait l’ancien chapiteau?
On en fera des sacs qui seront entre autres offerts à toutes les personnes ayant pris part à l’action de crowdfunding.
Par rapport à leur comportement et ce qu’elles ont réalisé dans leur vie, quelles personnes vous inspirent le respect?
Mon père, sans l’ombre d’un doute. Je peux encore l’admirer aujourd’hui, lui et tout ce qu’il a accompli.
Et sans compter votre père?
Ma famille en général, c’est-à-dire mes deux oncles Franco senior et Rolf et bien sûr mon grand-père Fredy Knie senior.
Vous avez dû aussi connaître de très nombreuses personnalités célèbres dont certaines, avec qui vous étiez en proche contact, vous ont plutôt déçue. Par qui n’avez-vous pas été déçue?
Peu importe qu’il s’agisse d’une célébrité, on est parfois déçu par les gens. C’est simplement humain.
Le «roi de la pop» Michael Jackson a assisté en 2000 à Zurich aux représentations du cirque Knie. Il s’est laissé photographié à vos côtés à cette époque. Comment c’était?
Cela a été naturellement un moment mémorable pour moi en tant que jeune fille. C’était un honneur car j’écoute sa musique depuis mon plus jeune âge.
En avril de cette année, le documentaire sur Michael Jackson «Leaving Neverland» échauffaient les esprits en relançant les soupçons de pédophilie à son égard. Ce film a-t-il changé votre opinion sur Michael Jackson?
Ces allégations n'ont toujours pas pu être prouvées. Je constate fondamentalement qu’aujourd’hui, une personne est fréquemment et très rapidement soupçonnée d’avoir commis toute sorte de méfaits, aux États-Unis surtout. J’avoue avoir de la peine avec les accusations présentées dans le film. Honnêtement, je n’y crois pas.
Que vous ont enseigné les chevaux dans la vie?
Le respect des autres êtres vivants, sans distinction par rapport à leur aspect ou leur statut, et de pouvoir me maîtriser. Je n’ai encore jamais été déçue par mes animaux, que ce soit par mes chevaux ou mes chiens.
Quels animaux craignez-vous?
Je n’ai pas peur des animaux.
Même pas des araignées?
Non, et je ne tuerais jamais une araignée ou une mouche.
Avez-vous peur de votre travail?
La peur serait contre-productive, mais j’ai du respect. Et je passe parfois vite une nuit blanche avant le lancement de la tournée pour m’assurer que tout se passera bien. La conception d’un nouveau programme exige une grande débauche d’énergie, de force et d’imagination, sans que l’on sache avant la première l’accueil que le public va réserver au spectacle.
Quel talent souhaiteriez-vous avoir?
Je pense que je suis contente de la manière dont mes talents ont été répartis. Je souhaiterais avant tout être une bonne mère, et je crois aussi l’être. Mes trois enfants sont en tout cas heureux avec moi. Je les accompagne dans leur parcours, je suis leur meilleure amie. Ivan, qui aura prochainement 18 ans comme je vous l’ai dit, me raconte tout, de A à Z. J’apprécie énormément cela et suis reconnaissante de pouvoir avoir de si bonnes relations avec eux. En tant que mère, cela signifie que j’ai fait les bons choix. Et j’en suis donc très heureuse.
Votre plus grande erreur?
Je dois réfléchir... euh, mais je ne sais pas exactement quoi répondre à cette question.
Au cours des dernières années, la détention et le dressage d’animaux au cirque ont toujours été critiquées. Tamy Glauser et Gülsha Adilji ont même récemment appelé à boycotter les représentations du «Knie». Qu’éprouve-t-on lorsque quelqu’un veut ruiner le travail qu’on aime par-dessus tout?
Je souhaite avant tout déclarer que je respecte les opinions des autres. J’ai en même temps du mal avec les personnes qui ne connaissent pas bien le cirque Knie et portent des accusations à notre encontre, comme le fait que nous ne traitons pas bien nos animaux ou qu’ils ne sont pas heureux. Je ne peux que dire que si je sentais ou voyais que nos chevaux n’étaient pas heureux, je serais la première à demander de tout arrêter. Mais je vois comme nos chevaux réagissent à nous, à moi, comme ils recherchent le contact et la proximité. Nous donnons tout pour nos chevaux, mon mari Maycol aussi. Nous avons toujours vécu pour nos animaux. Nous les aimons et ils nous aiment. Et une chose très importante: au cirque Knie, tout s’effectue en totale transparence. Toutes nos portes sont ouvertes, le public peut ainsi également assister aux répétitions quotidiennes.
Géraldine Knie ne souhaite d’ailleurs plus parler de Glauser/Adilji. Il faut noter quand même que les deux femmes n’ont toujours pas donné suite à l invitation de Fredy Knie junior de venir sur place se rendre compte elles-mêmes des conditions de détention des animaux du «Knie».
La notion de patrie s’associe à quoi selon vous, une odeur, un goût ou une image?
La patrie pour moi, c’est ma famille et le cirque Knie.
Si vous fermez les yeux un instant: quel odeur sentez-vous là, dans votre patrie?
Les chevaux et la sciure.
Votre fils Ivan-Frédéric présente cette année son propre numéro. Êtes-vous fière?
Ivan est mon prince. C’est incroyable la vitesse à laquelle il est devenu adulte. Je me suis à peine retournée que déjà un jeune se tenait à côté de moi». Lorsque je peux voir mes enfants sur la piste, je suis tout simplement heureuse et fière.
Parallèlement à son travail au cirque, Ivan-Frédéric effectue une formation commerciale. Que se passera-t-il si, à 18 ans, il décide de cesser sa carrière d’artiste?
Très honnêtement, je suis presque certaine à 100% qu’Ivan et Chanel resteront fidèles au cirque. En ce qui concerne Maycol junior, nous ne savons pas encore ce qu’il adviendra. Si nos enfants devaient un jour avoir d’autres projets de vie, je les soutiendrais en tant que maman. On ne peut pas de tout façon imposer une vie au cirque, il faut l’avoir dans le sang et les tripes, sinon c’est voué à l’échec.
Géraldine Knie, vos parents vous avaient-ils concrètement demandé un jour si vous souhaitiez travailler au «Knie»?
Je me souviens très précisément de ce jour. La discussion a été brève. J’avais 18 ans quand mon père Fredy a déclaré: «Géraldine, je souhaite te poser aujourd’hui formellement la question. Le cirque Knie est-il ton avenir?»
Le demanderez-vous aussi prochainement à Ivan?
Oui, je le ferai.
Êtes-vous une mère angoissée?
Je suis une maman très anxieuse à l’exception d’une chose: lorsque les enfants sont sur la piste. Je n’imposerais toutefois jamais à mes enfants de faire quelque chose que je sais dangereux ou carrément impossible. Je n’ai moi-même encore jamais été piétinée ou mordue par l’un de nos chevaux.
Votre mère Mary-José Knie ne vous laissait même pas rouler à vélomoteur durant votre adolescence tant elle avait peur.
Maman disait non et papa disait oui. Un jour, il y a quand même eu un vélomoteur devant notre caravane. Papa s’était imposé. Ma mère raconte aujourd’hui encore que j’étais montée sur l’engin et avait fait frénétiquement le tour de la place. Mais c’est faux. Je roulais normalement. Quoi qu'il en soit, le vélomoteur avait à nouveau disparu une semaine plus tard.
Avez-vous aussi déjà interdit à vos enfants de réaliser un tour de force sur la piste?
Non, mais Chanel est, comme je vous l’ai dit, très assidue et ambitieuse, c’est pourquoi je dois toujours bien veiller à ce qu’elle ne se dissipe pas.
Bernhard Paul, le directeur du légendaire cirque «Roncalli», a déclaré dans une interview: «Le salaire d’un artiste, c’est le public qui le fixe. Les numéros qui rencontrent le plus de succès reçoivent une rétribution maximale». Est-ce également en vigueur au «Knie»?
Non. Les salaires des artistes sont convenus au préalable.
Les deux invités-vedettes Viktor Giacobbo et Mike Müller garantissent de nombreux éclats de rires au «Knie». Mais sinon l’aspect humoristique s’est plutôt raréfié dans le monde du cirque. Pourquoi ne trouve-t-on que peu de bons clowns de nos jours?
Les gens riaient plus rapidement autrefois, même pour des broutilles. Le public est bien plus critique actuellement. Les gens remarquent chaque détail inexact.
Est-ce peut-être lié au fait que le clown est appelé aujourd’hui comique et qu’il apparaît à la télévision?
Je ne crois pas, mais la concurrence est effectivement plus grande de nos jours, que ce soit via la télévision ou via Internet.
Avez-vous une plaisanterie favorite?
Non.
Qui doit être présent pour que le «Kafikränzli» soit parfait?
Mon mari.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amies et amis?
Leur loyauté et fidélité.
Depuis combien d’années connaissez-vous votre meilleure amie?
Ma cousine Doris est ma meilleure amie, je la connais depuis sa naissance.
Quelle qualité appréciez-vous le plus chez une femme?
Peu importe qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme: j’aime que l’on soit présent les uns pour les autres et que l’on rie un maximum ensemble.
Un jeu typiquement masculin auquel vous êtes imbattable?
Aucune idée.
Avec la multiplication des offres de divertissement proposées de nos jours, est-il plus difficile de faire venir les gens au cirque?
Cela ne semble pas le cas actuellement, nos représentations sont pratiquement toutes réservées en cette saison. Nous avons bien sûr l’immense avantage que notre show soit présenté en live au public. Un événement que YouTube ne peut pas proposer.
Si vous regardez dans le passé: quels sont les changements dans le cirque pour lesquels vous avez travaillé le plus dur?
Je trouve que le cirque a évolué de manière positive. J’aime le «Knie» tel qu’il est aujourd’hui.
Avez-vous eu de la peine à tourner la page après le départ des fauves et des éléphants?
Cela a été douloureux.
Que vous inspire la fin du cirque Nock ?
Cela m’attriste.
Comment voyez-vous le cirque Knie dans 20 ans?
Je suis une personne avec des pensées positives et j’espère que notre public continuera à nous soutenir à l’avenir.
Votre retour comme écuyère a fait les gros titres de la presse de boulevard. Le «Blick» titrait dans ses colonnes: «Comment la reine du cirque a perdu 26 kilos». À quel point est-il difficile de voir votre vie privée ainsi étalée dans les médias?
Ce n’est pas difficile, mais je me suis dit: mon poids est-il un sujet de préoccupation si important? Je trouve bien sûr fantastique d’avoir pu perdre des kilos et de me sentir mieux aujourd’hui, etc… mais cela n’aurait pas dû apparaître dans la presse.
Avez-vous des conseils diététiques à donner?
Non, mais je peux simplement dire que l’aspect psychologique est déterminant. Quand le déclic arrive, le processus fonctionne dans la plupart des cas.
Est-ce exact que vous ne partez pas en vacances durant la pause hivernale?
Non.
Vous aviez promis en 2015 à votre fils Ivan que toute la famille ferait un voyage aux États-Unis lorsque sa sœur Chanel serait plus grande. Avez-vous tenu votre promesse?
C’était bien le souhait d’Ivan, mais Maycol junior est né il y a un an et demi et il est encore trop petit actuellement pour effectuer un si long voyage. Mais n’ayez crainte, notre famille fera certainement un jour son voyage aux Etats-Unis.
Comment et quand allez-vous célébrer le jubilé des 100 ans du «Knie» avec la famille?
Nous le fêtons chaque jour en compagnie de notre public, j’ai à chaque fois des frissons avant chaque apparition et suis totalement heureuse.
Y a-t-il également une fête prévue pour l’ensemble des collaborateurs du cirque?
Oui, il y en aura une durant notre tournée à Berne.
Le cirque Knie est encore en tournée dans toute la Suisse jusqu’au 17 novembre 2019. Vous trouverez ici le plan des autres lieux de représentations.
Karlheinz Weinberger, photographe suisse de l’inhabituel