A 85 ans Jean-Paul Belmondo: toujours passionné par le sport

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9.4.2018 - 11:41

Jean-Paul Belmondo a fêté ses 85 ans lundi. Dans une interview pour le journal Le Parisien, il est revenu sur le secret, selon lui, de sa forme : le sport.

Pour ses 85 ans, Jean-Paul Belmondo s'est livré face au Parisien à un entretien passionnant, et pour cause : il concerne une de ses plus grandes passions, le sport. L'acteur y évoque notamment son amour pour la boxe, qu'il a découverte grâce à un combat de Marcel Cerdan écouté à la radio alors qu'il vivait encore chez ses parents, en 1948.

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« Dès la matinée suivante, je suis allé m’inscrire à l’Avia Club de la Porte Saint-Martin. J’y ai rencontré un entraîneur formidable, M. Dupain, qui m’a enseigné les finesses d’un sport qu’il considérait, à juste titre, comme le noble art. J’ai quinze combats à mon palmarès. Je combattais à Pantin, l’Élysée-Montmartre. Il y avait une sacrée ambiance en ce temps-là pour ce sport », explique-t-il, avant d'avouer qu'il n'aurait jamais pu faire carrière professionnelle : « Je n’aimais pas prendre des coups, ce qui est embêtant quand même, non ? Ça faisait mal. J’aimais beaucoup la boxe, le football aussi. Mais j’ai arrêté parce que je voulais me consacrer entièrement au théâtre. À 10 ans, je jouais avec les clowns et j’ai toujours eu cette envie du spectacle et du théâtre en particulier au début. Je ne pouvais pas mener les deux carrières de front ».

Grand fan de foot (il a notamment aidé à financer le PSG, au tout début des années 70, quand il n'était qu'un petit club), il avoue cependant avoir un problème avec les salaires des joueurs. « Ils gagnent trop d’argent. Ils ont trop de sous. C’est immoral. Ça tue l’esprit sportif. Autrefois, Kopa ne gagnait rien du tout alors qu’il jouait au Real Madrid ! On ne voyait pas le foot à la télé. On avait juste parfois des résultats aux "nouvelles" comme on disait », explique-t-il.

Cette passion l'a aussi sauvé, selon lui, en particulier après son AVC, en 2001, qui l'a abattu physiquement et moralement et qui aurait pu l'achever si son amour pour le sport ne lui avait pas apporté une telle résilience. « Le sport m’a sauvé plus par rapport à l’état d’esprit qu’il procure que par rapport à l’état physique dans lequel je me trouvais. Le sport nécessite de la résistance. C’est comme dans la boxe : je n’aimais pas recevoir des coups, mais quand j’en recevais, il fallait bien la fermer pour continuer à lutter. C’était la même chose à ce moment-là », a confié Jean-Paul Belmondo.

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