Pompiers et police sur le site du crash de l'Alitalia 404 à Stadlerberg: les 46 occupants de l'avion ont été tués.
Encore aujourd'hui "la blessure" laissée par le crash du DC-9 est visible dans le bois du Stadlerberg.
Un an après l'accident, un monument a été érigé sur le Stadlerberg pour commémorer les victimes de l'accident.
Le crash du vol Alitalia, le 14 novembre 1990
Pompiers et police sur le site du crash de l'Alitalia 404 à Stadlerberg: les 46 occupants de l'avion ont été tués.
Encore aujourd'hui "la blessure" laissée par le crash du DC-9 est visible dans le bois du Stadlerberg.
Un an après l'accident, un monument a été érigé sur le Stadlerberg pour commémorer les victimes de l'accident.
Ce fut l’une des pires catastrophes aériennes de l’histoire suisse: il y a 30 ans jour pour jour, un avion d’Alitalia s’est écrasé en approche de Zurich.
Les passagers et l’équipage du vol AZ404 d’Alitalia n’avaient aucune chance: le DC-9 a percuté le Stadlerberg dans la soirée du 14 novembre 1990. L’avion a d’abord heurté des arbres avant de s’écraser au sol et de prendre feu.
Les 40 passagers et les six membres d’équipage à bord ont tous péri dans l’accident. Sur le site du crash près de Weiach, à 9,6 kilomètres de la piste d’atterrissage qui attendait l’avion à l’aéroport de Zurich, la piste 14, une plaque commémorative rend aujourd’hui hommage aux victimes.
Il est apparu par la suite que l’avion en provenance de Milan volait constamment 300 à 450 mètres trop bas lors de l’approche. Chose particulièrement cruelle, les deux pilotes italiens pouvaient encore éviter la tragédie au moment où ils s’en sont rendu compte.
Une erreur fatale
Le copilote de 28 ans a voulu remettre les gaz 19 secondes avant le crash, mais le commandant de bord, plus âgé, a immédiatement arrêté la manœuvre. Une erreur fatale. En effet, les enquêtes ont montré que si les pilotes étaient allés au bout de cette manœuvre, les choses se seraient bien terminées – bien que de justesse.
Le crash a été précédé d’une succession de pannes et d’erreurs: un des instruments de navigation du cockpit était défectueux, alors que la commission fédérale d’enquête évoque également une «coopération inadéquate entre les deux pilotes durant l’approche» dans son rapport final.
Des accusations ont également été portées contre la compagnie aérienne Alitalia et les contrôleurs aériens de Zurich. Aucune condamnation pénale n’a toutefois été prononcée.
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