JO de Paris 2024 Plus de 200 objets collectés par le Musée olympique

gsi, ats

29.10.2024 - 12:57

Le Musée olympique a enrichi ses collections de plus de 200 objets cet été lors des JO de Paris. Issus de donations d'athlètes, ces artefacts ont été glanés sur place par le musée lausannois, qui a présenté mardi à la presse un florilège de sa récolte.

La raquette de Novak Djokovic au Musée olympique

La raquette de Novak Djokovic au Musée olympique

Le Musée olympique a enrichi ses collections de plus de 200 objets cet été lors des JO de Paris. Issus de donations d'athlètes, ces artefacts ont été récoltés sur place par les équipes du musée lausannois, qui ont présenté mardi un florilège de leur récolte.

29.10.2024

Parmi ces «objets stars» figurent les équipements ayant servi à plusieurs médaillés d'or des Jeux parisiens, à l'instar de la raquette de Novak Djokovic, du justaucorps de la gymnaste Rebeca Andrade, de la tenue de la sprinteuse Julien Alfred, du maillot de la marathonienne Sifan Hassan, des chaussures du lutteur Mijain Lopez ou encore du ballon de la finale de basket signé par l'équipe des Etats-Unis.

La collecte ne s'est toutefois pas limitée à des objets sportifs. Le Musée olympique a notamment mis la main sur des tenues portées lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. Avec comme principal butin: la tenue «Golden Voyager» créée par le styliste valaisan Kevin Germanier.

Cela fait depuis les JO de 1984 que le Musée olympique acquiert directement sur place des artefacts. A Paris, trois personnes s'y sont consacrées à plein temps, abordant les athlètes dans les stades, les hôtels ou au village olympique. Pour Novak Djokovic par exemple, il a fallu attendre plusieurs heures devant son vestiaire, après la finale, avant de pouvoir récupérer sa raquette, raconte Yasmin Meichtry, directrice associée du musée.

«Liste idéale»

Si l'essentiel de cette collecte découle des compétitions, le travail démarre aussi en amont, six mois à l'avance, avec des contacts auprès des fédérations sportives, des comités olympiques nationaux et des managers de sportifs, explique Mme Meichtry.

Une «liste idéale» des acquisitions est ensuite établie. Celle-ci comprend les noms de «grandes stars» dont le musée souhaite rapporter un objet, mais aussi des artefacts qui «racontent une histoire» ou qui sont peu représentés dans ses collections. Un manque que le Musée olympique a notamment essayé de combler à Paris dans les disciplines artistiques (natation synchronisée, gymnastique rythmique) ou dans les nouveaux sports olympiques (breaking, skate, surf).

Jusqu'ici, 209 artefacts ont été récoltés en lien avec les JO de Paris, issus de 27 sports différents (sur 32 au programme). Les acquisitions se poursuivent toutefois après la fin des Jeux. «Nous avons appris lundi que nous allions recevoir un maillot de bain de Léon Marchand», la superstar des épreuves de natation, relève Mme Meichtry.

Ces différents objets doivent désormais être inventoriés et photographiés. Une partie d'entre eux sera ensuite présentée au public dès l'an prochain au sein de l'exposition permanente du musée. Certains seront utilisés pour des expositions temporaires, tandis que d'autres seront prêtés à d'autres institutions.

En tout, le musée lausannois abrite plus de 90'000 objets retraçant 120 ans d'olympisme. Environ 1500 d'entre eux sont visibles dans l'exposition permanente.

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