Frappe meurtrière sur une école à Gaza La rapporteure spéciale de l'ONU accuse Israël de «génocide»

AFP

10.8.2024

La Rapporteure spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens, l'Italienne Francesca Albanese, a accusé samedi Israël de «génocide» des Palestiniens après une frappe sur une école de Gaza, qui a fait 93 morts, selon la Défense civile du territoire palestinien.

Des Palestiniens déplacés se rassemblent dans la cour d'une école touchée par une frappe israélienne dans la ville de Gaza, le 10 août 2024, qui a tué plus de 90 personnes.
Des Palestiniens déplacés se rassemblent dans la cour d'une école touchée par une frappe israélienne dans la ville de Gaza, le 10 août 2024, qui a tué plus de 90 personnes.
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Pas le temps? blue News résume pour toi

  • La Rapporteure spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens, l'Italienne Francesca Albanese a accusé samedi Israël de «génocide» des Palestiniens.
  • La Défense civile de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas a affirmé samedi qu'au moins 90 personnes avaient péri dans une frappe israélienne sur une école de Gaza-ville.
  • Cette frappe est l'une des plus meurtrières depuis le début de la guerre à Gaza.
  • L'école al-Tabi'een servait d'abri pour environ 250 personnes déplacées, dont une majorité de femmes et d'enfants.
  • Le Hamas a dénoncé samedi «une dangereuse escalade».

«Israël commet un génocide des Palestiniens, un quartier à la fois, un hôpital à la fois, une école à la fois, un camp de réfugiés à la fois, une zone de sécurité à la fois», après plus de dix mois de guerre dans la bande de Gaza, a déclaré Mme Albanese sur le réseau social X.

Israël mène de telles frappes contre les Palestiniens en utilisant «des armes américaines et européennes», a-t-elle encore affirmé.

«Que les Palestiniens nous pardonnent notre incapacité collective à les protéger, en respectant le sens le plus élémentaire du droit international», a-t-elle ajouté.

Mme Albanese, qui est mandatée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU mais ne s'exprime pas au nom de l'organisation, a fait des commentaires similaires en mars, provoquant de vives critiques de la part d'Israël, qui l'a accusée d'"antisémitisme".

skl-bfi/vl

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AFP