Procès Trump Le speaker accuse la justice de vouloir «punir un président et en protéger un autre»

ATS

15.5.2024 - 07:03

Jugé à New York, Donald Trump, qui ambitionne de faire son retour à la Maison-Blanche, n'a pas le droit de faire de commentaires sur les témoins. Ce sont donc ses alliés républicains qui ont pris le relais, affichant publiquement leur soutien à l'ex-président américain.

Mardi, c'est le président de la chambre des représentants, Mike Johnson, qui est venu fustiger devant les portes du palais de justice de Manhattan une justice d'après lui «instrumentalisée» par le camp adverse.
Mardi, c'est le président de la chambre des représentants, Mike Johnson, qui est venu fustiger devant les portes du palais de justice de Manhattan une justice d'après lui «instrumentalisée» par le camp adverse.
KEYSTONE

Mardi, c'est le président de la chambre des représentants, Mike Johnson, qui est venu fustiger devant les portes du palais de justice de Manhattan une justice d'après lui «instrumentalisée» par le camp adverse.

Cette intervention dans une procédure légale en cours a surpris, M. Johnson étant l'un des responsables les plus importants de l'Etat américain.

«Le système judiciaire utilise tous les outils à sa disposition en ce moment pour punir un président et en protéger un autre», a assuré le numéro deux dans l'ordre de succession à la présidence, en allusion au rival démocrate de M. Trump, Joe Biden.

Quant au témoin entendu en ce moment par la justice, l'ancien avocat de M. Trump, Michael Cohen, c'est «clairement quelqu'un qui n'a que la vengeance personnelle en tête», a lancé M. Johnson devant la presse. «Personne ne devrait croire un mot de ce qu'il dit», a-t-il insisté.

Mardi, en plus de M. Johnson, l'ex-candidat à la présidentielle Vivek Ramaswamy et le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum (pressenti pour être colistier de M. Trump) ont fait le déplacement à New York.

«J'ai beaucoup de lieutenants et ils s'expriment très bien», a dit l'ancien président à la presse qui lui demandait s'il pilotait les attaques. «Ils viennent de tout Washington. Ils sont très respectés et ils pensent que c'est la plus grande escroquerie qu'ils aient jamais vue», a-t-il ajouté.

M. Trump, 77 ans, est interdit de tout commentaire public sur les potentiels témoins, sur les jurés ou sur le personnel du tribunal. Les familles du juge et des procureures sont aussi censées être hors d'atteinte. Ces restrictions ne s'appliquent pas à ses proches.